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ITW Léo Westermann, à Barcelone depuis deux mois : « L’intégration a été très rapide et très facile »

En début d’année 2021, le FC Barcelone a engagé le meneur français Léo Westermann (1,98 m, 28 ans) jusqu’en juin 2022. Le meneur de jeu, après un début de saison difficile au Fenerbahçe Istanbul, a remplacé son compatriote Thomas Heurtel au sein du club catalan, retrouvant l’entraîneur Sarunas Jasikevicius avec lequel il avait brillé au Zalgiris Kaunas.

Depuis son arrivée, tout s’est bien passé pour l’Alsacien. Responsabilisé (15 minutes de temps de jeu) dans une équipe qui est en tête de la saison regulière en EuroLeague, il a déjà remporté un trophée, la Copa del Rey. Blessé à la cheville lors de la finale contre le Real Madrid il y a 12 jours, l’international français fera peut-être son retour à la compétition ce vendredi contre l’ASVEL pour la 26e journée de l’EuroLeague. Avant le match, il nous a donné de ses nouvelles

Tout d’abord Léo, comment va ta cheville ?
C’est une entorse un peu classique. Il faut quelques jours pour s’en remettre. Je n’étais pas prêt contre Kaunas. Je poursuis les soins, je m’entraîne avec l’équipe, en espérant être prêt pour vendredi.

 
Tu es à Barcelone depuis début janvier 2021. Tu as déjà un trophée avec la victoire à la Copa del Rey. Jusqu’ici comment s’est passée ton intégration ?
Super bien. Ca fait presque 2 mois que je suis ici, sur les 2 mois on a perdu qu’un match. Je crois qu’on est à 16 matches gagnés sur 17 joués. Ça facilite l’intégration dans une ambiance aussi sereine de victoires, d’autant plus que l’équipe est composée de supers gars, qui m’ont beaucoup aidé, des mecs avec qui j’avais joué, un staff que je connaissais très bien aussi… Il y a pire comme ville pour s’intégrer. L’intégration a été très rapide, très facile, aussi du fait que je connaissais le système de jeu presque par cœur.
 
« Le basket espagnol me plaît beaucoup »
 
Le système mis en place par l’entraîneur Sarunas Jasikevicius est-il vraiment similaire à celui du Zalgiris  Kaunas ?
Les principes de jeu, la façon dont il mène ses entraînements, c’est vraiment similaire. Après, c’est sûr que quand on regarde plus en détails, tu ne joues pas pareil quand tu as Mirotic ou quand tu as Jankunas. Il y a des choses qui changent dans le jeu en fonction des joueurs mais le système global, les principes de jeu restent presque les mêmes.
 

Léo Westermann a retrouvé l’entraîneur Sarunas Jasikevicius (à gauche) à Barcelone (photo : FC Barcelone)
 
Tu découvres la Liga Endesa, un championnat référencé avec un basket up-tempo. Comment te plais-tu dans ce basket espagnol ?
Pour le moment très bien, c’est vrai qu’avant la Copa del Rey on n’a pas joué énormément de matches en ACB, je n’ai pas encore ce recul pour en parler, mais effectivement ça joue très vite, ça remonte vite le ballon même quand il y a panier encaissé, ça joue avec beaucoup de rythme, d’intensité… C’est un basket qui me plaît beaucoup. C’est sur que quand tu joues la dernière équipe du championnat, tu n’es jamais sûr de gagner. Même quand tu es Barcelone, Madrid ou Vitoria. C’est une ligue très homogène avec du beau basket.

Tu as quitté une équipe alors en difficulté en fin d’année 2020 pour retrouver une équipe qui joue les premiers rôles. On imagine que c’est revitalisant.
J’ai très vite compris à Fenerbahçe que je n’entrais pas forcément dans les plans du coach. Ce qui est possible puisqu’ils ont changé de coach cet été (Kokoskov a remplacé Obradovic). Au Fener’, on était dans une très mauvaise dynamique. Je jouais très peu voire pas du tout. Après une année de COVID, j’avais envie de voir autre chose et de jouer surtout. Barcelone est arrivé avec son projet. Même si quand j’ai signé, ils étaient aussi dans une période délicate après quelques défaites, des déboires extra-sportifs… Mais dès lors que je suis arrivé, tout s’est très bien passé. Après, être dans une telle atmosphère positive, c’est sûr que ça fait beaucoup de bien. Encore plus quand on sait qu’au Fenerbahçe, ça se passe aussi très bien depuis que je suis parti. Ça fait plaisir de voir que c’était un deal gagnant-gagnant pour les deux parties.
 
« L’ASVEL ? Une équipe très sérieuse »
 

Justement, cette période délicate pour Barcelone avait démarré par une défaite chez l’ASVEL fin novembre, l’ASVEL qui reste sur 5 victoires de suite. J’imagine que vous êtes prévenu du danger.
De toute façon, l’ASVEL ça fait depuis l’année dernière que tout le monde les prend très au sérieux. Ce n’est plus un petit poucet comme les gens peuvent le penser, parce qu’ils étaient nouveaux en EuroLeague après plusieurs années d’absence. C’est une équipe très sérieuse, très dure, très intense, très physique. Toutes les équipes en EuroLeague ont du mal à jouer contre eux. Bien sûr, on s’attend à une grosse bataille. C’est très dur de manier cette équipe, qui est aussi bien coachée. Encore plus sur les cinq derniers matches, on peut voir une belle équipe qui produit du beau jeu.

 

Léo Westermann au Pro Stars 2011, sous les couleurs de l’ASVEL (photo : Sébastien Meunier)

 

Tu as démarré ta carrière à l’ASVEL entre 2010 et 2012, quel est ton regard sur le projet ?
Il y a une avancée énorme. Sur les 10 dernières années, l’ASVEL a énormément progressé. Tony (Parker) a fait un excellent boulot et encore plus maintenant avec, certainement, ce projet de licence A. Ils vont pouvoir avoir une vision à long terme très intéressante, construire de plus belles choses, ce qu’ils font avec l’OL, construire une nouvelle salle… C’est ce qui fait que l’ASVEL est très attractive pour les prochaines années. Le projet a été bien mené et chaque saison on sent une différence à l’ASVEL par rapport à l’année précédente. De nos jours dans le basket européen, ce n’est pas le cas pour tous les clubs. Je suis très content pour ce qui se passe à l’ASVEL.

Cinq succès de suite en Euroleague, Thomas Heurtel en renfort : mais où s’arrêtera l’ASVEL ?

Revenons sur Barcelone. Votre club a annoncé la venue de Pau Gasol ce mardi. Comment ça s’est passée en interne ?
On l’a su quelques heures avant tout le monde. On ne nous en a pas trop parlé, on attend Pau (qui arrivera sur place la semaine prochaine) pour qu’il commence à s’entraîner avec nous, qu’il revienne en forme physique tout d’abord. Mais c’est sûr que de jouer avec un mec comme ça, une légende – encore plus ici en Espagne – c’est très plaisant. En espérant qu’il pourra nous aider pour atteindre nos objectifs.

Du coup quels sont-ils ces objectifs ? On imagine que tu aimerais enfin pouvoir participer à un Final Four et bien sûr le gagner…
C’est de gagner toutes les compétitions dans lesquelles on est engagé, que ce soit le championnat ACB ou l’EuroLeague. C’est un objectif clair, net et précis avec l’équipe qu’on a. On a l’équipe pour et on peut atteindre ces objectifs.

Pour finir, tu as peut-être pu suivre la qualification de l’équipe de France à l’EuroBasket 2022. Qu’est ce que tu en as pensé ?
Oui j’ai pu regarder tous les matches de l’équipe de France, à part le dernier. J’ai trouvé une équipe de France très plaisante à voir jouer, des mecs qui ont mené à bien l’objectif fixé, la qualification, ce qui était le plus important. Il y a eu de belles prestations donc je suis très content pour l’équipe de France.

 


Léo Westermann a déjà gagné un trophée en Espagne (photo : ACB)

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