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La NCAA Féminine lance sa saison à Paris dans une Adidas Arena clairsemée mais passionnée

NCAA - Pour la troisième année consécutive, Paris recevait l’élite du basket féminin universitaire le temps d’une soirée. Quatre des équipes les plus mythiques du circuit NCAA Women ont joué leur premier match de la saison devant quelques milliers de spectateurs présents, malgré l'horaire inhabituel.
La NCAA Féminine lance sa saison à Paris dans une Adidas Arena clairsemée mais passionnée

Les joueuses de Baylor ont remporté le premier des deux matchs universitaires organisés à Paris.

Crédit photo : Samir Rouan

Exceptionnellement, l’Adidas Arena accueillait du basket un lundi, ce 3 novembre 2025. Pour la troisième année consécutive, plusieurs des programmes les plus prestigieux du système universitaire féminin débutent leur saison régulière par un match dans la capitale française. Et comme en 2025, ce sont bien quatre nouveaux programmes qui ont débuté leur saison en France.

Les joueuses de Duke étaient opposées à celles de Baylor en lever de rideaux à 18 heures ; avant que Vanderbilt ne terrasse California Berkeley en prime time français, retransmis sur ESPN outre-Atlantique. L’enjeu de l’événement est simple. Sportif d’abord pour les programmes qui veulent débuter de la meilleure des manières leur saison sportive, même s’il s’agit de matches hors conférence. Mais il est surtout de l’ordre du rayonnement mondial, afin de faire connaître le championnat universitaire américain et le sport féminin, alors que de nombreux internationaux choisissent de poursuivre leur développement en fac, avec pour certains l’objectif d’entrer en NBA ou WNBA. Pas de chiffre officiel quant à la fréquentation de la soirée, mais sur place on estime l’Adidas Aréna remplie à 30%.

La sensation Taliah Scott porte Baylor

Le match de 18 heures a donné le ton de la soirée : un véritable choc entre deux équipes de Duke et Baylor déjà bien préparées à affronter les longs mois de compétition à venir. Aucune d’entre elles n’était parvenue à faire son trou avant les dix dernières minutes (43-43), sous le regard des supporters venus exprès de Caroline du Nord et du Texas respectivement. Les deux programmes avaient en leur sein une joueuse attendue à la prochaine draft WNBA : Ashlon Jackson pour Duke, et Darianna Littlepage-Buggs pour Baylor.

Si les deux espoirs ont fait leur match (11 points pour Jackson et 7 points et 10 rebonds pour Littlepage-Buggs), la joueuse qui s’est vraiment mise en lumière est Taliah Scott de Baylor. La meneuse a porté l’attaque de son équipe tout au long de la rencontre, notamment dans les dernières minutes en chipant des ballons avant de foncer vers le cercle et conclure. En 36 minutes, Taliah Scott signe 24 points, 3 passes et 5 rebonds défensifs ; mais peut surtout s’attribuer le succès des siennes 58-52 après une bataille âpre.

Vanderbilt terrasse Cal Berkeley

Devant un parterre clairsemé de fans renouvelés de moitié pour laisser place à ceux de Cal Berkeley et Vanderbilt, la deuxième rencontre du soir a débuté dans la même veine que la première. Aucune équipe ne s’est détachée après dix minutes (18-18), dans une opposition de style totale. California, qui tente de s’échapper avant la pause (33-31), élabore sa tactique dans un système presque européen dans le texte, avec un pivot pur et de réelles postes 1-2-3 à l’extérieur. Vanderbilt joue pour sa part sans intérieure de métier, avec quatre meneuses/arrières et une ailière, ce qui se ressent physiquement et visuellement dans les duels.

Il a fallu attendre le retour des vestiaires pour voir le jeu smallball de Vanderbilt porter ses fruits. Mikayla Blakes et ses coéquipières infligent un 19-0 en quatre minutes aux Californiennes (54-37, 28’), avec paradoxalement une emprise au rebond permise par l’ailière Sacha Washington. Sonnée, Cal Berkeley ne reviendra pas et s’incline 74-65.

Pour la troisième année consécutive, l’événement Oui Play Paris est parvenu à éveiller la curiosité de quelques milliers passionnés de basket bravant les contraintes de programmation. La soirée chaleureuse et conviviale malgré les rivalités a néanmoins été animée dans les tribunes par les supporters américains venus en nombre pour donner de la voie pour leur université, en attendant de lancer leur saison une seconde fois sur le sol étasunien.

Image Arthur Puybertier
Arthur Puybertier est le journaliste rookie de BeBasket. Il suit de près l’actualité du basket, de la Nationale 1 jusqu'à la NCAA, NBA et WNBA ! Il analyse le jeu et les transferts avec une solide culture sportive et un regard éclairé sur les enjeux du sport. Cette saison, il couvrira également l'Euroleague et la Betclic ELITE depuis l'Adidas Arena et le Palais des Sports Maurice Thorez, pour vous faire vivre l'actualité au plus près.

Commentaires


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beetlejuice53
C’est un peu comme de la D2 Portugaise, pour y trouver un intérêt, faut se lever tôt ou être concerné.
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jeanluc
L'intérêt est avant tout mercantile ! Après les mecs, les ricains posent la première pierre de leur futur marché estival qui va attirer les jeunes joueuses sortant de NOS centres de formation vers leur championnat universitaire, sous couvert de pouvoir mener de front études et sport (...)
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