L’ADA Blois inaugure son centre de performance : un modèle pour le basket français

L’ADA Blois a inauguré son centre de performances
L’ADA Blois continue sa mue. Ce mercredi 18 juin 2025 restera comme une date charnière dans l’histoire du club, avec l’inauguration officielle de son centre de performance. Un projet à 6 millions d’euros qui rassemble sur un même site la structure professionnelle, les jeunes du centre de formation et de nombreuses installations sportives, médicales et économiques.
Un outil unique en France

Installé à seulement 300 mètres de la salle du Jeu de Paume, ce nouveau centre de 6 000 m² concentre désormais toutes les activités du club. Une salle principale aux normes de la Nationale 1, deux terrains de 3×3, une salle de musculation, des vestiaires modernes, des salles de soin et d’analyse vidéo… tout y est.
Le directeur du centre de formation David Pipereau salue cette avancée majeure : « On gagne en temps, en efficacité, en souplesse. » Désormais, les jeunes Espoirs et U18 pourront vivre, s’entraîner, étudier et se restaurer sur un même site. Un vrai confort logistique et un atout pour leur progression.

Un projet porté par la volonté et les partenariats
Présent à la cérémonie coiffé d’un casque de chantier, le président Paul Seignolle a rappelé les nombreuses étapes franchies avant d’atteindre ce « point de départ d’une nouvelle ère ». Ce chantier, qui a transformé une ancienne usine pharmaceutique, a bénéficié du soutien du Feder, de l’État, de la Région, d’Agglopolys et de la Ville de Blois, pour un financement total avoisinant les 6 millions d’euros.
Le naming du site est désormais lié à VSF Sports, partenaire du club depuis 2018. Franck Martin, dirigeant du groupe, a souligné : « Ce n’est pas une somme délirante. On pense aussi à l’avenir et cela contribue au rayonnement du territoire. »

Un atout stratégique dans une Elite 2 concurrentielle

Ce centre vise aussi à renforcer la viabilité économique du club. En réduisant le nombre de jours passés au Jeu de Paume – « de 220 à 70 », selon Paul Seignolle –, pour une économie d’environ 150 000 euros par an, en limitant les frais de location de bureaux et en générant de nouveaux revenus (loyers, séminaires, événements), notamment grâce au restaurant présent sur le site, l’ADA compte générer de nouveaux revenus.
Ce lieu est également un outil de séduction. « Avant, les jeunes prospects espéraient du temps de jeu. Maintenant, eux et leurs parents savent qu’ils trouveront des conditions proches de ce qui existe aux États-Unis », affirme David Pipereau.
Le centre aurait même contribué à convaincre certains joueurs professionnels de prolonger l’aventure à Blois. Déjà, des clubs comme Chalon-sur-Saône, Bourg-en-Bresse et bientôt Strasbourg sont venus le visiter dans le but de s’en inspirer.

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