L’AS Monaco en finale de l’EuroLeague : « Si on ne gagne pas, cela n’a aucune signification »

Elie Okobo et l’AS Monaco ont rendez-vous avec leur histoire ce dimanche 25 mai.
L’AS Monaco n’est plus qu’à un match du graal européen : l’EuroLeague. Pour parvenir à ses fins, le club de la Principauté devra passer un dernier obstacle, le Fenerbahçe Istanbul, ce dimanche 25 mai (19h). Après une belle prestation en demi-finale contre l’Olympiakos (68-78), la Roca Team s’est en tout cas donné le droit de rêver à gagner sa première EuroLeague, quatre ans à peine après son arrivée dans la compétition.
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— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) May 25, 2025
Intensité défensive et leaders au rendez-vous face à l’Olympiakos
Monaco a déjà franchi une nouvelle étape dans son histoire en s’offrant sa première finale de Final Four d’EuroLeague. Contrairement à 2023 et son 3e quart-temps cauchemardesque (2-27) à Kaunas, l’ASM n’a cette fois pas chuté face à l’Olympiakos à Abou Dabi (78-68). Bien en place défensivement (68 points encaissés seulement) et emmenés par un bon Mike James (17 points), les Monégasques ont su prendre progressivement le dessus sur un club du Pirée trop dépendant d’Evan Fournier (31 points). « Quand on défend comme ça, on est très durs à battre », soulignait l’ailier Jaron Blossomgame.
Outre le natif de l’Oregon, plusieurs autres joueurs de la Principauté ont su répondre présents, comme Mam’ Jaiteh. L’intérieur français a fait très mal au secteur intérieur grec lorsque Nikola Milutinov n’était pas sur le parquet, avec 11 points et 6 rebonds, alors que Daniel Theis n’était pas dans un grand soir (5 points à 2/6 et 4 ballons perdus). La paire d’ailiers Alpha Diallo – Jaron Blossomgame a été monstrueuse également (34 points à eux deux), que ce soit sur les extérieurs ou dans la raquette.
Fenerbahçe, un adversaire redoutable
L’AS Monaco devra au moins reproduire une performance défensive aussi bonne face à Fenerbahçe, 2e de la saison régulière et tombeur du tenant du titre en demi-finale, le Panathinaïkos. L’équipe de Vassilis Spanoulis connaît la recette pour battre le club stambouliote, avec deux victoires lors de la régulière (69-99 en Turquie en décembre dernier, 91-82 à Monaco en mars dernièrement).
L’équipe de Sarunas Jasikevicius a cependant démontré que son niveau était bien meilleur que celui affiché face à Monaco. Les Stambouliotes ont par exemple été sans pitié avec le Paris Basketball, remportant sur le score de 3 à 0 cette série des quarts de finale des playoffs. Fenerbahçe dispose de joueurs de grands talents, avec une densité physique encore meilleure que l’Olympiakos, comme le meneur Wade Baldwin IV ou l’ailier Nigel Hayes-Davis. Sa recrue de cours de saison, Errick McCollum, s’est également montré déterminante contre le Pana.
Pour devenir le 2e club du championnat de France à gagner l’EuroLeague
En cas de victoire contre Fenerbahçe en finale de l’EuroLeague, l’AS Monaco peut devenir le 2e club du championnat de France à remporter l’EuroLeague, trente-deux ans après le Limoges CSP (1993). Une possible prouesse d’autant plus remarquable que le vainqueur de l’EuroCup 2021 ne participe que pour la 4e saison à l’EuroLeague. Après quatre qualifications de suite pour les playoffs et une 2e participation au Final Four, le club du Rocher a donc l’opportunité de déjà remporter le trophée.
« Aller en finale, ce n’est pas un si grand accomplissement », prévenait Mike James dans des propos rapportés par L’Équipe. « Si on ne gagne pas, au Final Four, finir 2e, 3e ou 4e, cela n’a aucune signification. » À lui et ses partenaires de faire que ce dimanche 25 mai soit mémorable pour l’AS Monaco, le championnat français et toute l’Europe.
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