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Maodo Lô fait l’éloge du championnat de France : « La Betclic ÉLITE est vraiment sous-estimée ! »

Sacré champion de France 2025 avec le Paris Basketball, désormais au Zalgiris Kaunas, Maodo Lô a clamé que la Betclic ÉLITE était le championnat le plus sous-estimé d'Europe.
Maodo Lô fait l’éloge du championnat de France : « La Betclic ÉLITE est vraiment sous-estimée ! »

Ici lors des playoffs de Betclic ÉLITE, Maodo Lô a été sacré champion de France en 2025 avec Paris

Crédit photo : Julie Dumélié

Passé par la Beko BBL, la Lega et la Betclic ÉLITE, Maodo Lô découvre actuellement son quatrième championnat national avec la LKL, la ligue lituanienne, sous les couleurs du Zalgiris Kaunas.

Sacré champion dans tous les pays où il a joué (quatre fois en Allemagne, une fois en Italie et en France), l’ancien combo-guard du Paris Basketball a tenu des propos élogieux à l’égard de la Betclic ÉLITE. Au micro d’Euro Insiders, le podcast animé par deux ex-espoirs antibois (Alexandre Maticiuc et Benedikt Maukner), l’international allemand a déclaré que le championnat de France, récemment classé en quatrième position parmi les ligues européennes par Eurohoops, n’était pas évalué à sa juste-valeur.

« Je pense que le championnat français est sous-estimé. La meilleure ligue en Europe ? Non, c’est la Liga Endesa. Mais la Betclic ÉLITE est vraiment sous-estimée. Pour une équipe d’EuroLeague, c’est difficile de jouer tous les week-ends en France car il y a tellement de qualités athlétiques, de vitesse, d’intensité, d’équipes qui jouent comme Paris. 

Sur les pick and roll, grâce aux qualités athlétiques, on voit beaucoup de show ou d’hedge (des types de défenses qui génèrent une grosse pression, ndlr). Il y a beaucoup plus d’agressivité qu’ailleurs. En Espagne, je m’imagine beaucoup de drop coverage (bloquer l’accès au cercle plutôt que les shooteurs, ndlr) et donc des tirs faciles en sortie de pick and roll. En France, c’est impossible. La Betclic ÉLITE est un championnat intense, difficile, sous-estimé. »

Venu disputer un tournoi de présaison à Carpentier lors de l’été 2021, Maodo Lô avait eu un premier coup de foudre pour le projet du Paris Basketball à l’époque, lui qui jouait pour l’ALBA Berlin. Une fois le club de la capitale parvenu en EuroLeague, le champion du monde a tenu sa promesse et a rejoint Paris, où il a fait l’unanimité sportivement et humainement, notamment grâce à sa capacité à vite s’exprimer en Français.

Grand artisan de la formidable saison parisienne, marquée par le doublé Coupe – championnat en France et par la qualification en quart de finale d’EuroLeague, Maodo Lô est revenu sur son expérience francilienne, s’interrogeant également sur l’influence de Tuomas Iisalo dans le basket moderne.

« J’ai de l’expérience, connu beaucoup de choses dans ma carrière, eu la chance de gagner beaucoup de titres dans différents pays, etc. Mais pour de vrai… M’adapter au style de jeu du Paris Basketball était la transition la plus difficile de ma carrière. De loin. De loin. Ce système est le plus unique que j’ai jamais connu, le plus difficile à intégrer aussi, surtout si vous avez de l’expérience. C’est tellement différent de tout le reste. 

Tuomas Iisalo a eu énormément d’influence et beaucoup d’équipes européennes le copient dorénavant. Ça a été une saison incroyable, un super groupe de gars, et il faut vraiment le souligner. Ils m’ont vraiment aidé. Ça a été une saison extrêmement fun. Les gens l’ont remarqué et reprennent des éléments de cette philosophie. Le jeu devient de plus en plus rapide et je pense que cela vient vraiment de l’influence de Tuomas Iisalo, via Bonn et Paris. »

Image Alexandre Lacoste
Alexandre Lacoste est arrivé sur BeBasket en 2011, lorsque le site se prénommait encore Catch & Shoot. Amateur de portraits et de reportages, généralement au plus près des équipes de France lors des compétitions internationales, il aime chercher des angles originaux et des sujets qui vont au-delà du simple résultat sportif.

Commentaires


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deleted_20251208051834124556
Interessant ! Mais bon si on pouvait s’inspirer quand même davantage de l’Espagne.
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thorir
Ouais enfin la Liga ACB c'est surtout moins "fermé" parce que tu as beaucoup + de talent à tous les postes et jusque sur le banc. Le basket de notre ELITE, et encore + la méthode Lisalo sont intéressants parce qu'il te permet de sur-performer quand tu es en déficit de talent, alors comme le dit Lo c'est pénible à jouer parce que c'est hyper intense et ultra athlétique, mais c'est essentiellement parce que ce sont ides qualités qui coutent moins cher que le talent. Monaco aussi dans un sens et dans un style différent de Paris est monté aussi haut dans la hierarchie européenne avec une intensité presque bestiale qui pouvait éteindre les meilleurs attaques d'Euroleague lorsqu'ils avaient tous mis les doigts dans la prise en même temps.
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deleted_20251208051834124556
Pas sûr que les équipes de deuxième partie de tableau aient plus de talent il y a beaucoup d’anciens de ProA. Je ne dis pas qu’il faut tout copier mais trouver le bon mix entre qualités techniques et athlétiques.
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v92000
S'inspirer dans championnat composé de 90% de joueur non locaux non merci ! On a pas les mêmes moyens que l'Espagne, continuons de développer notre style. En 10 ans on est passé d'un championnat de passage à un championnat classé 3eme en Europe (oui pour moi on est devant la Grèce)
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deleted_20251208051834124556
Idem que plus haut je n’ai pas dit qu’il fallait tout copier mais trouver le bon mix.
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v92000- Modifié
@jeildo il ne faut pas non plus tombé dans la caricature, il y a du talent et de la qualités techniques en PROA. On est pas sur une ligue basé uniquement sur le coté athlétiques. Ce que je copierais bien à l'espagne c'est la règle de la remise en jeu en zone arrière sans avoir besoin de donner à l'arbitre.
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jc87
La règle de la remise en jeu que tu évoque était la règle en vigueur dans les années 90. Petite anecdote, à l'époque du Limoges CSP de Gomez qui jouait un basket d'attaque basé sur le jeu rapide et la contre attaque, Bozidar Maljkovic alors coach de Split avait fait rétrécir légèrement les filets dans sa salle pour que le ballon retombe plus lentement et ainsi ralentir les velléités de relance rapide des limougeauds :) Sinon concernant ces histoires de qualités techniques vs qualités athlétiques on pourrai se demander pourquoi les espagnols recrutent à tour de bras des gamins africains de 14/15 ans qui font 2 mètres ou plus pour en faire des JFL. Je doute que ce soit par bonté d'âme envers le continent africain mais bel et bien parce qu'ils recherchent des grands gabarits athlétiques qu'ils ne possèdent pas localement.
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deleted_20251208051834124556
Encore une fois je parle de bon mix donc de juste milieu à trouver je n’ai pas dit que la France c’était que de l’athlétisme et l’Espagne que de la technique
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