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« C’est quelque chose qui marque une vie » – Nicolas Jouanserre aux anges après la qualification pour les Jeux

Basket fauteuil - Nicolas Jouanserre revient sur la qualification de l'équipe de France masculine de basket fauteuil pour les Jeux paralympiques de Paris.
« C’est quelque chose qui marque une vie » – Nicolas Jouanserre aux anges après la qualification pour les Jeux

Nicolas Jouanserre en joie après la qualification des Bleus pour les Jeux paralympiques.

Crédit photo : Miko Missana

Nicolas Jouanserre a été l’un des grands artisans de la qualification de l’équipe de France masculine de basket fauteuil pour les Jeux paralympiques de Paris.

Pour réaliser cette performance inédite depuis 20 ans, les Bleus ont pu s’appuyer sur l’un de leurs leaders, le Béarnais d’origine Nicolas Jouanserre (39 ans). Auteur de 15 points dans le premier quart-temps dans le match décisif face au Maroc ce lundi 15 avril à Antibes, il a permis à l’équipe de France de s’envoler vers une large victoire (87-60) leur permettant de réaliser leur rêve olympique. Après la rencontre, la star du Hyères Handi Basket était très émue :

« Je pense que c’est un peu cliché mais je pense qu’on réalise pas en fait. On est un peu euphorique. On est super content parce qu’en fait on est en train de vivre ça avec énormément de passionnés du basket fauteuil qui sont venus de toute la France. On a senti ce soutien et c’est peut-être aussi l’avantage qu’on a eu de jouer ici. Franchement, ça nous a permis de donner beaucoup d’énergie pour gagner tous ces matchs et faire ce qu’on a fait. Et je pense que là pour l’instant on ne réalise pas. C’est génial et c’est historique parce que ça faisait 20 ans que l’équipe de France n’était pas allée aux JO. On remarque une page de l’histoire.

Là on va savourer. On a été dans une poule tellement dure, je pense qu’on n’était un peu pas sceptique, mais on s’est dit que ça allait être très très compliqué. Ça l’a été, et au final c’est encore plus beau parce que ça a été très dur. Donc là on va profiter au maximum et on va voir après pour travailler. On va retourner dans nos clubs, donc on va avoir une petite redescente des émotions, mais après oui on va commencer à réfléchir à comment travailler pour essayer de performer à ces Jeux olympiques chez nous. »

Le 4/4 des Bleus lors du Tournoi Qualificatif Paralympique (TQP)

« Ça donne énormément de confiance et surtout qu’on a vu que tout le monde a participé à la fête chez les joueurs. On a eu un groupe sain, uni et solidaire. J’ai rarement vu ça en équipe nationale, depuis des années que j’y suis, et j’avais rarement vu autant d’amitié entre les joueurs. C’est superbe, on verra pour la suite, pour travailler sereinement par rapport à ces Jeux. C’est le bon augure pour la suite, parce qu’on a quand même tapé les meilleures équipes du monde. Donc en fait, maintenant on en fait partie des meilleures équipes du monde. Les ingrédients sont réunis, il n’y a plus qu’à travailler, à confirmer et à encore performer contre des nations qui sont soi-disant plus fortes que nous. On voit qu’on peut les taper donc on sait maintenant ce qu’on a à faire pour performer. »

Les progrès des Bleus depuis l’Euro 2023, terminé à la septième place

« On a travaillé surtout la défense, c’est ce qui nous a permis d’encaisser très peu de points. Et on a travaillé certains aspects offensifs simples mais qui ont marché. Des choses on va dire banales mais efficaces. Je trouve que c’est comme ça qu’on a réussi à battre toutes ces grandes nations. »

 

Ses premiers Jeux paralympiques à 39 ans

« A titre personnel, je ne sais même pas, je ne me rends pas forcément compte en fait. C’est énorme tout ça. J’ai toujours regardé les Jeux à la télé. Et là de les vivre, je pense que je ne réalise pas encore vraiment, même si je suis conscient. Mais je pense que c’est quelque chose qui marque une vie. Et je pense qu’il faut savourer aussi chaque moment. Des personnes qui ont déjà fait des jeux dans le basket-fauteuil nous ont dit si vous vous qualifiez profitez un maximum de chaque moment. Donc c’est ce qu’on va faire.

(Faire partie des huit meilleures équipes du monde) est une grande fierté. C’est ce qui nous donne aussi l’énergie pour essayer de performer maintenant. Parce que c’est bien, on est qualifiés. Donc là je suis un peu euphorique, on est content de tout ça. Mais je pense qu’après on va redescendre. Et dans notre tête, on est des compétiteurs. On va aller chercher une médaille. C’est clair. »

A Antibes,

Commentaires


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cambouis
Bravo à eux
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gai27
Félicitations les gars ! Continuez votre rêve. Et le nôtre !
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