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Noah Penda réussit son meilleur match en NBA Summer League, Maxime Raynaud et Joan Beringer toujours invaincus

NBA - La Summer League de Las Vegas (du 10 au 20 juillet) s'approche de la fin, ce qui signifie des performances individuelles de plus en plus rares, étant donné que les joueurs majeurs sont mis au repos.
Noah Penda réussit son meilleur match en NBA Summer League, Maxime Raynaud et Joan Beringer toujours invaincus

Penda et son numéro 93, porté par seulement 3 joueurs dans l’histoire de la NBA

Crédit photo : Orlando Magic

Ils auraient pu être huit Français sur les parquets de Las Vegas cette nuit, mais n’ont finalement été que trois. En cette fin de Summer League, les effectifs des équipes s’élargissent pour que chacun puisse avoir sa chance. Les têtes d’affiches sont donc laissées au repos. C’est ainsi que Noa Essengue, déjà épuisé à la fin du troisième match après sa longue saison avec Ulm, n’a pas joué ce dernier match avec Chicago, tout comme son grand ami Nolan Traoré avec les Nets.

Plus logiquement, Alexandre Sarr ne joue déjà plus depuis deux matchs, vu qu’il doit être en forme pour aborder la préparation à l’EuroBasket. Enfin, Melvin Ajinça n’est toujours pas remis de la blessure à l’aine qui l’a privé de Summer League, et Daniel Batcho n’a pas été utilisé sur choix du coach.

Raynaud et Beringer bientôt en demi-finale ?

Batcho fait les frais de la bonne Summer League des Sacramento Kings, une des rares équipes qui a encore quelque chose à jouer. Invaincue au bout de quatre matchs, la franchise californienne est en bonne voie pour se qualifier au Final Four. Et ce en partie grâce à leur pivot titulaire Maxime Raynaud (2,16 m, 22 ans). Reposé lors du dernier match, il est revenu avec l’envie « d’être le plus vocal de l’équipe, d’être vigilant défensivement et de contrer des tirs » comme il l’a expliqué dans une interview pendant le match.

L’ex-nanterrien termine en effet avec 10 points, 5 rebonds, 2 passes décisives et 3 contres en 23 minutes. Ses Kings l’ont emporté 94-86 contre Cleveland avec une rotation raccourcie. « On essaye de gagner le titre en Summer League, pour donner le ton pour la saison prochaine » a expliqué le rookie français, qui a régalé les commentateurs avec des longues réponses mêlant réflexion, maturité et humour.

Autre équipe toujours invaincue : les Minnesota Timberwolves de Joan Beringer (2,10 m, 18 ans). Ce dernier a livré un combat physique face au Sud-Soudanais Khaman Maluach, qui était en concurrence avec lui lors de la Draft (parti en n°10 aux Suns). Si bien que l’Alsacien a terminé avec… 7 fautes en 27 minutes, sur les 10 autorisées en Summer League. Au sein d’une équipe des Timberwolves très solide avec plusieurs joueurs sous contrat NBA, il n’a eu que peu de ballons et termine avec 6 points à 2/7 aux tirs, en plus de 5 rebonds et 1 contre.

La franchise du Nord a obtenu sa quatrième victoire en autant de matchs contre les Suns (89-85). Actuellement 3e au point-average (+9,5 de moyenne), leur qualification pour les demi-finales dépendra des autres résultats sur les deux dernières journées.

Penda lâche les chevaux

Le Magic de Noah Penda (1,99 m, 20 ans) n’aura pas à se soucier de ces questions. Ils viennent en effet d’encaisser leur quatrième défaite en autant de matchs, encore sur le fil et malgré une tentative de comeback. Ils ont perdu 90-94 contre les Brooklyn Nets, qui ont décroché leur premier succès… sans Nolan Traoré. L’ancien manceau a marqué 17 points à 7/11 aux tirs (dont 2/4 à 3-points), 6 rebonds, 3 passes décisives et 1 contre en 27 minutes, soit son meilleur match de la Summer League.

« Cette Summer League ne veut pas dire grand-chose pour le reste de ma carrière, mais mes performances sont un bon signe. En NBA ça joue beaucoup plus vite qu’en Europe, donc c’est une bonne chose que j’arrive à suivre la cadence » a indiqué le 32e choix de la Draft, lui aussi interviewé pendant le match. Ses performances ont pleinement convaincu son staff et les fans du Magic, qui attendent de voir quel sera son rôle en NBA.

Image Tom Compayrot
Tom Compayrot a rejoint BeBasket en novembre 2023, où il suit de près l’actualité de la NBA. Curieux et rigoureux, il s’intéresse autant aux stars qu’aux rôles clés dans l’ombre, avec l’envie de raconter ce qui fait vibrer la ligue au quotidien. Récemment, il s’est rendu aux Etats-Unis pour couvrir la Draft NBA 2025 sur place et nous faire vivre cet événement majeur de l’intérieur.
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