Nobel Boungou-colo nouvelle égérie de l’équipementier Espace Sports
La marque Espace Sports qui avait précédemment réalisé une collaboration avec Marcus Ginyard, alors capitaine du Limoges CSP, récidive cette fois avec Nobel Boungou-colo. Une collection orientée sportswear et d’ores et déjà disponible sur le site de la marque de textile.
Espace Sports est spécialisé la conception et la fabrication d’articles de basketball (maillots, shorts, surmaillots, ballons etc.). L’entreprise est l’équipementier de très nombreux clubs et réalise des tenues sur-mesure en sublimation fabriquées en France. Espace Sports est depuis un an partenaire de BeBasket.
Avant de parler de ton association avec la marque Espace Sports, peux-tu nous faire un premier point sur ton début de saison avec Boulogne-Levallois ?
Pour l’instant tout se passe vraiment très bien. On a un bon groupe de Français au sein duquel tout le monde s’entend très bien. J’en connais certain depuis l’époque du Hyères-Toulon Var Basket comme par exemple David Michineau, ou bien encore Steeve Ho You Fat que j’affrontais déjà dans le championnat Espoirs (ils sont de l’année 1988 tous les deux, NDLR). Collectivement la mayonnaise a bien pris et on est drivé par un meneur très talentueux en la personne de Will Cummings. Sur le plan plus personnel je pense que ça se passe plutôt bien également. J’arrive à être productif sur un temps de jeu assez court (6,6 points et 6,8 d’évaluation en seulement 13 minutes par match). Vincent Collet et les dirigeants sont satisfaits de mon apport. Des discussions pour me prolonger jusqu’à la fin de la saison ont été entamées. Maintenant nous verrons bien si cela sera faisable financièrement au niveau du club.
Tu sors de deux saisons au Paris Basketball. Quels souvenirs en gardes-tu ?
Dans l’ensemble c’est une expérience positive même si ça ne s’est pas terminé exactement de la façon dont j’aurais souhaité. Je sais que lorsque j’ai signé là-bas en Pro B beaucoup de gens se sont dit que j’y allais en « pré-retraite » mais ce n’est pas vrai du tout. J’ai été séduit par le projet ambitieux et ils m’ont témoigné de l’intérêt très tôt dans la saison lorsque j’étais à Badalone et les contacts ont continué tout au long de l’année. Entre ma première et ma deuxième saison à Paris le discours du club a un peu changé. On m’a fait comprendre que j’allais moins jouer parce qu’il fallait développer les jeunes et leur donner plus de responsabilités. Mais lorsque l’on a eu notre série de victoire en deuxième partie de saison et que la montée est redevenue un objectif crédible j’ai été plus utilisé. On est parvenu à obtenir notre ticket pour la Betclic ELITE donc en cela l’objectif est atteint. Mais derrière j’ai un peu été poussé vers la sortie. Mais il n’y a pas de rancœur de mon côté.
Tu clamais récemment dans un article paru dans le Populaire du Centre ton amour pour le Limoges CSP et ton souhait d’y terminer ta carrière. Peux-tu nous en dire un peu plus ?
Oui je n’ai jamais caché le fait d’avoir cela dans un coin de ma tête. J’ai vécu mes plus belles saisons là-bas avec notamment deux titres de champions de France. Les supporteurs limougeauds sont les meilleurs et je reçois encore énormément d’amour et de témoignages de sympathies plus de cinq ans après mon départ du club. Ca fait chaud au cœur. Régulièrement des fans interpellent le pauvre Crawford Palmer (directeur sportif) sur les réseaux sociaux en lui demandant de me resigner !
Peux-tu nous dire un mot sur la collection avec Espace Sports ?
J’ai été contacté par Jean-Philippe Boissac (le patron d’Espace Sports). L’idée m’a tout de suite plu. J’ai toujours été bien branché fringues et là c’était l’occasion de mettre un pied dans ce milieu et de découvrir l’envers du décor. Les échanges ont tout suite été très intéressant et j’ai été force de proposition. Mon souhait été d’aller vers quelque chose à la frontière entre le sportswear et le casual. Dans la collection il y a des hoodies (sweat à capuche), des shorts. Il est déjà possible de les commander sur le site de vente d’Espace Sports pour une livraison avant Noël.
Est-ce que la mode et le textile pourrait être un axe pour une future reconversion ?
Oui c’est une possibilité ! En tout cas cette première expérience m’a énormément plu.
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