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Premiers matchs, adversaires, état physique : Nando De Colo fait le tour de l’actualité des Bleus

USA, Grèce, Allemagne, les résultats de cette Coupe du Monde sont fous, comment vous le vivez ?

Le plus important, c’est de se concentrer sur nous. Hier, on a mis la fin de USA-Turquie dans le vestiaire, c‘est bien de faire attention à ce qui se passe autour, de regarder les matchs, on est des joueurs de basket avant tout. Mais on doit surtout faire attention à nous.

Après une entrée difficile contre l’Allemagne, comment as-tu abordé le match face à la Jordanie ?

Je l’ai abordé de la même manière que l’Allemagne. Des fois ça passe, des fois ça passe pas. On essaye de faire le maximum pour être sur le meilleur rythme possible. On savait que le deuxième match pouvait être piège si on ne l’abordait pas de la bonne manière. On a tous été concentré. D’un point de vue personnel, j’ai juste essayé de jouer mon jeu.

Tu as passé l’âge de te poser des questions après un match sans ?

Oui, de toute façon c’est ce qu’il faut. Le plus important, je le répète, c’est la victoire. Ensemble on essaye d’analyser et de passer à autre chose. C’était un match sans et à partir de là, il faut savoir quel joueur est dans le match et qui ne l’est pas pour arriver au plus important : gagner.

Mardi, contre la Jordanie, tu as été souvent associé à Evan Fournier, quel a été ton ressenti sur cette relation ?

C’était bien. Hier il n’y avait pas Nicolas Batum dans l’équipe alors on avait un style de jeu un peu différent. Ce qui est important sur le terrain c’est de voir le rythme que l’on propose et savoir quel joueur mettre en avant. C’est à nous de faire les efforts autour d’Evan pour le mettre dans les meilleures situations. Savoir ce qu’on met en place et sur qui est très important pour le reste de la compétition.

« Commencer les matchs en étant fort défensivement pourra nous aider à mieux finir »

Contre la République dominicaine, vous allez jouer un match pour la première place. C’est une bonne chose de monter en puissance dans l’adversité ?

C’est une bonne chose d’avoir ce type de rencontre avant d’aborder le deuxième tour. C’est une équipe qui va jouer sa finale. Comme nous. On sait très bien qu’en entrant au deuxième tour avec trois victoires, ça donne un bel avantage d’autant plus que l’Australie doit encore jouer la Lituanie. C’est un gros enjeu.

La suite c’est dès samedi avec un deuxième tour où l’adversité sera largement supérieure. Vous en êtes conscients ?

Oui, ça va être différent. C’est pour ça que l’on doit être sérieux. Sur ce qu’on a fait mardi face à la Jordanie par exemple mais aussi sur le match de jeudi. On sait maintenant avec le résultat de l’Allemagne que le match contre la République dominicaine est encore plus important. C’est à nous de montrer qu’on monte en puissance. Et après, on pourra se pencher sur le prochain tour.

Est-ce que l’intensité défensive mise en place dès le début de match peut rendre les dernières minutes plus faciles à l’équipe de France ?

C’est ce que j’avais expliqué à l’équipe sur le premier match. On savait que l’Allemagne dépendait de Schroder. Au final, qu’il mette ses points si on arrive à le fatiguer un maximum comme on l’a fait. Il termine à plus de 20 points mais en fin de match il commence à fatiguer. C’est ce qu’on recherche. C’est ce qu’on a fait contre la Jordanie à un niveau différent. Les meneurs ont mis une grosse pression sur le ballon pour les fatiguer. Evidemment l’écart ne se fera pas dans les 5 minutes. Et ça s’est vu avant la mi-temps puis en seconde période où ils ont lâché. C’est un autre niveau par rapport à ce qu’on va rencontrer par la suite mais c’est important de commencer en étant fort défensivement car ça peut payer en fin de match.

«Nos meneurs ne sont pas forcément des shooters mais sur des séquences, on aura besoin d’eux sur des tirs ouverts. J’en ai parlé à Frank et Andrew. Sur des situations où le ballon bouge bien, ils ne doivent pas hésiter à prendre leurs responsabilités. »

D’un point de vue personnel, à quel point le pépin physique qui a raccourci ta préparation a été handicapant ?

Pas tant que ça. Bien sûr, c’était mieux de commencer avec l’équipe dès le début, mais c’est un rythme à prendre. Là, j’essaie de faire le maximum sur les jours off pour aller à la muscu par exemple mais le rythme est tellement intense qu’on a pas tellement de temps pour nous.

Quel regard portes-tu sur le jeu offensif proposé ?

On a un effectif qui est très complet avec des joueurs capables de faire beaucoup de choses sur le terrain. On fait avant tout un sport d’équipe. C’est important que tout le monde soit impliqué dans notre attaque. Défensivement on est de plus en plus ensemble même si on a parfois quelques flottements. Mais une fois qu’on défend dur, on a tout de suite du rythme en attaque et ça permet à tout le monde d’être à sa place. Après je le répète, y a toujours une hiérarchie dans une équipe. C’est important que chacun prenne ses responsabilités à un moment ou un autre. Je l’ai expliqué aux meneurs : ils ne sont pas forcément des shooters mais sur des séquences, on aura besoin d’eux sur des tirs ouverts. J’en ai parlé à Frank et Andrew. Sur des situations où le ballon bouge bien, ils ne doivent pas hésiter à prendre leurs responsabilités.

Ton rôle de sixième homme ne te perturbe pas ?

Non absolument pas. C’est un peu plus la mentalité européenne. Aux USA, le cinq majeur a une importance beaucoup plus grande. Je l’expliquais hier à Evan. Le cinq majeur il est présent dans les temps-forts du match et ce n’est pas forcément le début de la rencontre. Moi je dois juste trouver mon rythme dans l’équipe. Dans le basket international, on a beaucoup plus tendance à s’adapter à l’adversaire sur un cinq majeur.

A Shenzhen,

 

 

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