[Rétro photos] De la NM2 à l’EuroLeague, la formidable décennie de l’AS Monaco
Le 9 avril 2011, malgré l’absence sur blessure de Kyle Milling, l’AS Monaco battait Feurs à domicile (87-76) avec 21 points du talentueux Damir Karaibrahimovic à l’occasion de la 25e journée de Nationale 2. Exactement dix ans plus tard, la Roca Team célébrait une autre victoire : à Las Palmas cette fois, sur le parquet de Gran Canaria. Un dernier tir décisif de Rob Gray qui a ouvert les portes de la finale de l’EuroCup à la Roca Team, et quatre jours plus tard, grâce à l’aide du Zénith Saint-Pétersbourg, de l’EuroLeague.
De la quatrième division française à la compétition reine en dix ans, c’est la rétrospective en images que nous vous proposons, grâce notamment à l’œil de Sébastien Grasset, afin de rendre hommage à l’impressionnante ascension de l’AS Monaco Basket.
2011/12 : la fin du purgatoire en Nationale 2
Ici à Marseille le 15 octobre 2011 (80-66), Monaco débute la saison 2011/12 en NM2
(photo : Sébastien Grasset)
Avec l’ex-limougeaud Travarus Bennett en leader, et Jason Jones ici, la Roca Team décroche la montée en NM1 au terme d’une série de playoffs remportée 2-1 contre Mulhouse (photo : Sébastien Grasset)
Battus 59-89 par Cognac en 2011 en finale du Trophée Coupe de France à Bercy, les coéquipiers de Nicolas Peyre lâchent une autre finale l’année suivante : celle du championnat de NM2, battus 68-85 par Saint-Chamond
(photo : Sébastien Grasset)
2012/14 : les années NM1
Pour son retour en Nationale 1, Monaco recrute de nombreux joueurs français référencés :
Mehdi Labeyrie, Olivier Bardet et ici Anthony Christophe, l’instigateur du surnom « Roca Team » alors qu’on se contentait avant de dire les Asémistes (photo : Sébastien Grasset)
En 2012/13, malgré l’arrivé en fin de saison de gros CV comme Milutin Aleksic et Dan McClintock, Olivier Bardet et les siens perdent en playoffs contre Cognac (69-77), terrassés par les 19 points de Romain Hillotte
(photo : Sébastien Grasset)
Entre 2010 et 2013, un grand nom a pris place sur le banc monégasque : Jean-Michel Sénégal. Il sera écarté suite à la demande de Sergey Dyadechko, alors « simple » mécène, après l’échec en playoffs du printemps 2013
(photo : Sébastien Grasset)
L’équipe 2013/14 de NM1, menée par le nouveau coach Savo Vucevic et la signature sensation de l’époque,
Derrick Obasohan, l’ancien meilleur marqueur de Pro A.
L’autre nom choc, Dusan Kecman, avait été remercié après quatre matchs (photo : FFBB)
En 2014, le président Arnaud Giusti et le capitaine historique Diego Vebobe
reçoivent le trophée de champion de France NM1.
Un titre marqué par une série de 24 victoires de rang (photo : AS Monaco Basket)
2014/15 : Un passage express en Pro B
Contributeur financier principal de l’ASM depuis 2012, de l’ordre de 70% du budget en NM1, l’Ukrainien Sergey Dyadechko exige en septembre 2014 de reprendre la présidence et menace de ne plus financer le club dans le cas contraire. Alors qu’il avait dû gérer une longue bataille juridique contre la LNB qui avait initialement refusé l’entrée de Monaco en Pro B, ou alors contre un ticket d’entrée de 150 000 € par saison afin de combler les différences de charges sociales avec les autres clubs, l’ex-président Arnaud Giusti n’a d’autre choix que de céder son fauteuil (photo : Sébastien Grasset)
Avec le retour du professionnalisme sur le Rocher,
les matchs attirent un public toujours plus nombreux à Gaston Médecin (photo : Sébastien Grasset)
Alors finaliste de Pro B avec Poitiers,
le prometteur Moustapha Fall vient poursuivre son apprentissage sur le Rocher (photo : Sébastien Grasset)
Ici le 6 mars 2015 contre Souffelweyersheim, Savo Vucevic officie pour la dernière fois à Monaco. Son éviction est rocambolesque : il laisse la recrue Marco Killingsworth en tribunes, contre la volonté du président Dyadechko, et sera écarté dès le lendemain alors qu’il était deuxième de Pro B (photo : Sébastien Grasset)
Pour remplacer Vucevic, l’ASM fait appel à un technicien alors inconnu et qui doit rester en tribunes,
faute de diplômes : Zvezdan Mitrovic (photo : Sébastien Grasset)
Une seule saison en Pro B et puis s’en va : la Roca Team remporte la deuxième division en 2015
(photo : LNB)
Depuis 2015 : Une place forte de Jeep ÉLITE
2015/16 : Un promu qui détonne
24 ans après, Monaco retrouve la Pro A avec une défaite 67-80 à Antibes le 4 octobre 2015
(photo : Sébastien Grasset)
L’une des signatures phares de la décennie à Monaco : l’Amiral, Amara Sy
(photo : Sébastien Grasset)
À Disney en 2016, la Roca Team surprend le basket français et étrille Chalon en finale de la Leaders Cup (99-74)
(photo : LNB)
Pour un promu, la saison 2015/16 de Monaco est flamboyante, malgré la défaite contre l’ASVEL en playoffs :
la Leaders Cup et la première place de la saison régulière (photo : Sébastien Grasset)
2016/17 : À la conquête de l’Europe
Le 20 septembre 2016, à Bourg-en-Bresse en Coupe de France (85-62),un certain Dee Bost dispute son premier match officiel avec Monaco (photo : Vincent Janiaud)
Le 18 septembre 2016, contre Francfort (65-47),
la Roca Team de Nick Caner-Medley découvre la Coupe d’Europe (photo : FIBA)
En 2016/17, la première campagne de BCL de Monaco est fantastique
mais doit s’arrêter en demi-finale, la faute à Banvit (photo : FIBA)
2017/18 : Si près de l’histoire…
2017/18, une nouvelle signature fait grand bruit dans le microcosme du basket tricolore :
Monaco parvient à subtiliser Paul Lacombe à Strasbourg (photo : Sébastien Grasset)
En février 2018, le triplé pour coach Mitrovic et Monaco à Disney !
(photo : AS Monaco Basket)
De retour au Final Four de la Champions League en 2018, la Roca Team franchit cette fois l’écueil des demi-finales face aux Allemands de Ludwisburg (87-65) (photo : FIBA)
Le 6 mai 2018, vaincue 94-100 par l’AEK Athènes en finale de la BCL,
l’ASM frôle son premier titre européen (photo : FIBA)
Le 24 juin 2018, le dernier lay-up de Paul Lacombe roule sur le cercle et ressort.
Le Mans est sacré champion de France en cinq manches à Gaston Médecin (photo : AS Monaco Basket)
2018/19 : En deux temps…
Coup d’arrêt dans le projet monégasque : en février 2019, le nouvel entraîneur Saso Filipovski est remercié alors qu’il avait échoué à emmener Monaco défendre sa triple couronne lors de la Leaders Cup (photo : Sébastien Grasset)
En remplacement du Slovène, Sasa Obradovic arrive et redresse immédiatement la barre
(photo : Sébastien Grasset)
En 2019, Monaco frôle encore le sacre national mais doit s’incliner
lors du Match 5 de la finale de Jeep ÉLITE (55-66) contre l’ASVEL
(photo : Alexia Leduc / LDLC Media)
Depuis 2019 : Une domination qui s’intensifie
2019/20 : une saison pour rien. Première de Jeep ÉLITE et qualifiée pour les playoffs de l’EuroCup, la Roca Team est coupée dans son élan par la pandémie de coronavirus (photo : Sébastien Grasset)
Après le départ d’Obradovic vers l’Étoile Rouge de Belgrade, le GM Oleksiy Yefimov parvient à convaincre Zvezdan Mitrovic, débarqué de l’ASVEL, de revenir en Principauté
(photo : Sébastien Grasset)
Après 15 journées de Jeep ÉLITE, la Roca Team de Marcos Knight est solide leader du championnat.
En route pour une cinquième première place en six saisons ? (photo : Lilian Bordron)
Avec le jeune Rudy Demahis-Ballou dans le cinq de départ, la Roca Team élimine Buducnost en quart de finale de l’EuroCup au terme d’une série irrespirable et affronte Gran Canaria en demi
(photo : Sébastien Grasset)
9 avril 2021, un tir pour l’éternité : au buzzer, Rob Gray envoie l’AS Monaco en finale de l’EuroCup… et en EuroLeague grâce à la victoire trois jours plus tard de Saint-Pétersbourg contre Valence.
Les affrontements contre le SMUC semblent désormais bien lointains…
(photo : Fernando Robledano)
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