Seize ans déjà : le souvenir de Jonathan Bourhis ne s’efface pas

Jonathan Bourhis est décédé le 1er novembre 2009 dans un accident de la route
Jonathan Bourhis. Le simple fait d’évoquer son nom ramène à une immense émotion dans le monde du basket français. Le 1er novembre 2009, l’ancien meneur de la JDA Dijon perdait la vie dans un accident de voiture, à seulement 19 ans. Seize ans plus tard, sa mémoire demeure intacte, entretenue par ceux qui l’ont connu et par les générations qui l’ont suivi.
Un talent précoce, une trajectoire foudroyée
Le 31 octobre 2009, devant les caméras de Sport+, Jonathan Bourhis signait son meilleur match en Pro A sur le parquet de Hyères-Toulon : 4 points, 3 rebonds, 2 passes décisives en 13 minutes. Promis à un bel avenir, le meneur tourangeau, passé par le centre de formation de Dijon, avait déjà marqué les esprits en dominant le championnat Espoirs la saison précédente, terminant meilleur marqueur et meilleur passeur.
Mais dans la nuit du 1er novembre, le destin s’est brutalement arrêté. En rentrant chez lui, Jonathan a perdu le contrôle de son véhicule sous le brouillard, terminant sa course dans le canal de Bourgogne. Le choc a été immense pour le basket français et pour la JDA, alors co-leader de Pro A, qui ne s’en remettra pas de la saison.
Une génération marquée à jamais
Les membres de la génération 1990, dont Bourhis était un élément clé, lui ont rendu un vibrant hommage en remportant le Championnat d’Europe U20 en 2010, un an après sa disparition. Parmi eux, Nicolas Lang, Paul Lacombe, Andrew Albicy, Ferdinand Prénom (né en 91) ou encore Alexis Tanghe, tous restés profondément marqués par cette perte.

Son coéquipier du centre de formation de la JDA Dijon Abdoulaye M’Baye confiait en 2022 : « On était inséparables avec Jonathan et Benjamin (Monclar, autre membre du centre de formation de Dijon). On rêvait basket, on regardait Navarro, on voulait tout faire comme lui. Et puis, du jour au lendemain, tout s’arrête. Rien que d’en parler, ça ne semble toujours pas réel. Son décès, c’est une cicatrice qui ne partira jamais. »
Le relais de Lucas Bourhis
Le nom Bourhis continue pourtant de résonner sur les parquets. Lucas, son jeune frère, aujourd’hui meneur à Nantes, porte fièrement le numéro 90 en hommage à Jonathan et à leur génération. Symbole d’un héritage transmis, il perpétue la passion et la mémoire de celui que la France du basket n’a jamais oublié.






















Commentaires