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Serge Crevecoeur va remplacer Eric Bartecheky à la tête du BCM Gravelines-Dunkerque

Après avoir succédé à Éric Bartecheky à l’Elan Béarnais pour la saison 2017/18, Serge Crevecoeur est en passe de prendre le relais une seconde fois en moins de deux ans. Mais cette fois au Basket Club Maritime (BCM) Gravelines-Dunkerque. Selon le journaliste belge Georges Xouras, le technicien belge va prendre les rênes de l’équipe dès cette semaine. Une information qui nous a été confirmée. Actuellement, le BCM est dans une situation très inconfortable avec une 17e place en Jeep ELITE et un bilan de 6 victoires pour 17 défaites.

Serge Crevecoeur quitte donc le club de Bruxelles (actuel neuvième sur dix en Euromillions League, avec 6 victoires en 16 matchs) quelques mois plus tôt que prévu, lui qui avait annoncé en début d’année 2020 son départ de la formation de la capitale à l’issue de l’exercice 2019/20. Il va tenter de sauver la place d’une institution historique du basketball professionnel masculin français au sein de la première division française. Ce qui ne sera pas aisé d’autant plus que plusieurs changements ont déjà été effectués (deux recrues jusqu’à la fin de la saison et deux remplaçants médicaux) au sein de l’effectif. Le BCM est toutefois encore autorisé à faire venir deux joueurs d’ici la fin de la saison puisque « seulement » 14 joueurs ont paraphé un contrat avec le club durant cet exercice 2019/20. Reste à savoir si les finances du club le permettront.

Un BCM – Pau pour commencer

Le premier passage de Serge Crevecoeur s’était d’abord révélé être une réussite, avec 5 victoires sur les 7 premières journées suite au clasico remporté à Limoges à la Toussaint 2017. Mais la suite s’était révélée plus délicate. Après 9 défaites en 11 matchs, il avait quitté l’EBPLO début 2018. Quelques mois plus tard, cet ancien employé dans le monde de la finance avait réintégré son ancien club de Bruxelles, pour conduire un projet ambitieux. Mais les perspectives peu réjouissantes (pas d’avancées positives concernant la livraison d’une salle notamment) l’ont conduit à jeter l’éponge.

Pour son premier match sur le banc du BCM, le vendredi 28 février, l’ironie du sort fait qu’il coachera contre le BCM Gravelines-Dunkerque. Un match d’ores et déjà important pour le maintien en Jeep ELITE. Il a désormais 10 jours pour préparer sa nouvelle équipe, actuellement privée d’Alain Koffi.

Eric Bartecheky n’est pas parti

Arrivé au BCM Gravelines-Dunkerque un an seulement après son titre de champion de France gagné au Mans, Eric Bartecheky avec signé un contrat de deux ans au club, plus une autre année optionnelle. L’été dernier, le technicien champenois avait connu des difficultés lors de son recrutement. Par défaut, il avait notamment signé son ancien meneur Michael Thompson. Les signatures de scoreurs comme Trey Lewis et Erik McCree, productifs dans les chiffres mais moins dans le jeu, se sont également révélés être des échecs. Les récents ajustements (signatures du meneur Darius Morris, de l’arrière Vojdan Stojanovski et de l’intérieur Ousmane Dramé) n’ont pas changé la dynamique et la dernière défaite contre la lanterne rouge Le Portel (80-61, le lundi 10 février) a enfoncé le club dans la crise. Mais l’ex-entraîneur du Havre n’est pas coupé pour autant. La Voix du Nord annonce qu’il « prend du recul » jusqu’à la fin de saison. A l’image d’Emmanuel Coeuret à Nantes-Rezé (LFB) la saison passée, qui s’est arrêté en cours de saison pour provoquer un électrochoc au sein d’une équipe engagée dans une mission maintien, il pourrait revenir en poste dès l’intersaison 2020. Car Serge Crevecoeur n’a signé que pour trois mois. Si la mission est casse gueule pour l’ancien assistant de la sélection nationale masculine belge, cet accord évite au BCM de devoir régler un licencement très onéreux.

« Éric Bartecheky prend du recul, il l’a souhaité, on l’a décidé ensemble, a expliqué le président Christian Devos à La Voix du Nord. On a rappelé Serge Crevecoeur dans l’après-midi pour voir s’il était toujours d’accord. On avait plusieurs possibilités mais il a le courage d’accepter de venir pour trois mois sans certitudes pour la suite. »

Reste à savoir ce qu’il adviendra de Serge Crevecoeur en cas de réussite dans la mission maintien.

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