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Trois ans après son arrivée à Roanne, Clément Cavallo savoure l’accession

 

Les Roannais n’ont pas flanché à l’occasion de la dernière journée de championnat hier soir à Caen (51-95), validant leur retour en Jeep ELITE au terme d’une saison où ils ont pratiquement toujours fait la course en tête malgré une grosse concurrence.

 

 

« On a su se remobiliser »

 

Clément Cavallo est revenu sur cet exercice 2018-2019 plein de rebondissements qui ne rend la montée que plus belle, un an après avoir échoué en finale des Playoffs d’accession.

 

 

« Tous les week-ends, on a été attendus, a-t-il rappelé. On a dû jouer jusqu’à la dernière journée, parce que le championnat était très relevé. Rouen,Vichy, Orléans, Nancy, toutes ces équipes nous ont rendu la vie dure. Aujourd’hui, la pression redescend parce qu’on sait qu’on a accompli quelque chose d’énorme, avec la Leaders Cup aussi. Quand je me suis retourné, qu’il y avait tous les joueurs, le staff. Quand je repense qu’il y a trois ans, on se battait pratiquement pour le maintien, l’année dernière en perd en finale. J’étais en conférence de presse à Fos, j’étais dégoûté. Et puis on a su se remobiliser. Avec 8 gars sur 10, en rajoutant Ferdi (Prénom) et Matt (Carlino). On a Mathis (Keita) qui se blesse pendant 3 mois, Bryan (Pamba) qui fait le taf, qui est là ce soir et qu’on remercie aussi. On a récupéré Ilian (Evtimov) qui s’est blessé, Ivan (Fevrier) qui est arrivé ensuite. On a bidouillé à 8 ou 9 pendant quelques temps, mais on a pu rester dans la course ».

 

 

 « Le mérite revient à tout le monde »

 

Fidèle aux valeurs de la Chorale, Clément Cavallo a poursuivi en soulignant l’apport de tout un groupe, des 12 joueurs et du staff qui a su tirer le meilleur de ses troupes.

 

 

« On a récupéré des joueurs comme Ferdi et Matt qui nous ont apporté un plus offensivement qui nous manquait l’année dernière. Peut-être qu’on a été moins bien défensivement cette saison, mais offensivement, on a pu jouer les yeux dans les yeux avec tout le monde. On sait que les cinq qui sont sur notre banc peuvent aussi être dans le cinq majeur et c’est ce qui fait notre force, quand il y en a un qui sort, le joueur du banc apporte la même chose. Ça a été notre force, c’est aussi pour ça qu’on a réussi à tous tenir physiquement parce qu’on ne jouait pas plus de 30 minutes. Laurent (Pluvy), le staff, a réussi à gérer tout ça, à gérer tout le monde, parce que ce n’est pas évident. On est tous des compétiteurs et dire ça à des joueurs qui pourraient et voudraient jouer plus parce qu’ils veulent gagner chaque match… On a tous mis les egos de côté pour un seul objectif, gagner. Et ce soir, c’est super, le mérite en revient à tout le monde ».

 

 

« Une putain d’année »

 

Le fait d’être reparti avec un groupe quasi-inchangé a aussi permis aux Roannais de partir avec un temps d’avance. Un détail qui fait la différence tant les équipes se tiennent dans un mouchoir de poche.

 

 

« Tout le monde a fait le taf, a été dans l’état d’esprit tous les jours. On a rigolé, mais on a été sérieux… On s’est mis dans la gueule aussi, il y a des jours où on se criait un peu dessus, mais voilà, on se connaît depuis deux ans maintenant pour les trois quarts et on pouvait se dire les choses. Je pense que ça a aussi été l’une de nos forces cette année. Comme on se disait à la fin, voilà on était tous en larmes. Ce qu’on s’est dit en premier, c’est que ça a été une putain d’année, et c’est vrai. Parce que c’est aussi devenu un groupe de potes. Tu te dis que ce sont les derniers moments que tu passes ensemble. Ça fait quand même quelque chose. Parce que les onze gars là… Ce sont des pépites ».

 

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