Un nouveau club féminin à Tarbes ? Le TBF veut renaître sur les cendres du TGB

Les taille 6 vont-ils de nouveau transpercé les filets du Quai de l’Adour à Tarbes ?
Le basket féminin à Tarbes est face à l’un des tournants les plus importants de son histoire. En pleine crise sportive, administrative et financière, le Tarbes Gespé Bigorre (TGB) doit se prononcer sur son avenir immédiat tandis que le TBF, nouveau projet construit par des familles d’anciennes joueuses, tente de s’imposer comme une alternative crédible. Une situation inédite qui secoue tout le basket bigourdan, que relate La Nouvelle République des Pyrénées.
Le TGB dans la tourmente, l’heure des décisions
Ce jeudi matin, le conseil d’administration du TGB, présidé par Jeannie Cointre, devait se tenir en visioconférence pour évoquer trois points majeurs : la relégation au niveau régional, les perspectives d’avenir et les questions diverses. Cette dernière partie pourrait être décisive, alors qu’une liquidation judiciaire plane au-dessus du club depuis plusieurs mois.
L’inquiétude s’est accentuée en octobre, lorsqu’un candidat s’est positionné pour occuper la place laissée vacante par le TGB. Cette place, c’est le TBF qui souhaite la prendre.
Le TBF, un projet né de parents décidés à tourner la page
Né de l’initiative de plusieurs parents d’anciennes jeunes joueuses, le Tarbes Basket Féminin ambitionne de repartir sur des bases saines, afin d’aligner des équipes jeunes évoluant en championnat régional et départemental. Dans sa plaquette, le projet reconnaît « des erreurs financières et organisationnelles successives » ayant plongé le TGB dans l’instabilité.
Les familles veulent créer une association entièrement nouvelle, avec un bureau composé de parents et d’acteurs locaux, et surtout une gestion « transparente et participative ». Une manière d’insister sur les manques constatés lors de la dernière saison au Quai de l’Adour.
Un budget fragile et un salarié déjà pressenti
Le projet TBF n’en est qu’à ses débuts. Le budget prévisionnel annoncé atteint 80 400 € continue le quotidien local. Mais près des deux tiers reposent sur une subvention municipale de 50 000 €, qui n’a pas encore été validée par la mairie.
Autre point notable : l’embauche dès la première année d’un salarié à plein temps pour 49 500 €. Toujours selon les informations de la Nouvelle République des Pyrénées, il s’agirait d’Arnaud Provenzale, ancien coach des catégories jeunes du TGB et intervenant sur le développement individuel auprès du groupe professionnel. Il occuperait un rôle de directeur sportif et technique.
Tarbes toujours sans club féminin solide… pour l’instant
La ville reste aujourd’hui sans structure féminine crédible au haut niveau. Entre un TGB au bord du gouffre et un TBF pas encore lancé, l’incertitude domine. Les prochaines semaines devraient permettre d’y voir plus clair sur l’avenir du basket féminin bigourdan.























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