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Vincent Collet : « Le Canada, une équipe qui cherche à se révéler »

Coupe du monde 2023 - L'équipe de France démarre sa Coupe du monde ce vendredi face au Canada, un autre favori pour la Coupe du monde 2023.
Vincent Collet : « Le Canada, une équipe qui cherche à se révéler »
Crédit photo : Guillaume Poumarede

Après quasiment quatre semaines de préparation, l’équipe de France va entrer dans le vif du sujet ce vendredi à la Coupe du Monde 2023. Les Bleus démarrent par « un gros, gros morceau » dixit le sélectionneur Vincent Collet, à savoir le Canada. Arrivés à Jakarta mardi, les tricolores ont un peu tourné en rond entre leur hôtel et la salle avant ce premier match.

« C’est toujours un peu long les derniers jours. Aujourd’hui (jeudi) on ne s’est entraîné que ce matin. On avait le créneau pour s’entraîner que maintenant (à 21h), donc on a décidé de ne pas prendre ce créneau qui nous amenait jusqu’à 23h. On ne se voyait pas s’entraîner une veille de match, en plus avec les soins derrière. Donc on a fait ça ce matin. L’inconvénient est que l’après-midi est longue et demain il faudra encore patienter toute la journée avant de démarrer. Mais bon, ça va quand même venir. C’est ça l’essentiel. »

Ce temps de repos a permis au staff de regarder et re-regarder les matches du Canada. Un adversaire à craindre tant il est composé d’éléments à fort potentiel, avec plusieurs forts joueurs NBA au premier plan.

« Les matches qu’on pouvait voir, on les a tous vus. Ils en ont joué cinq en préparation, on les a vus un peu sous toutes les coutures. Avant, les matches des fenêtres, ce n’était pas cette équipe là donc ça n’avait que peu d’intérêt. On a du attendre qu’ils commencent à jouer. Les matches principaux sur lesquels on a travaillé, ce sont les deux matches contre l’Allemagne, les deux contre l’Espagne et les deux autres aussi malgré tout. Une fois qu’on les a vus, on peut les revoir. La préparation là est quasiment terminée, même si on a un shoot-around demain (jeudi) matin, on reprécisera quelques petites choses. Maintenant il faut être patients et attendre 20h30 pour que ça démarre. »

« Le Canada cherche à se révéler »

Après avoir affronté l’hôte allemand à l’Euro 2022 (défaite) et Team USA lors des Jeux olympiques de Tokyo (victoire) sur les deux précédentes compétitions, l’équipe de France démarre donc par une très grosse affiche. Pour Vincent Collet, c’est l’ensemble du premier tour qui apparaît complexe.

« C’est encore plus dur que 2019. Pas au niveau du deuxième tour, on avait la Lituanie et l’Australie. Mais au niveau du premier, c’est plus dur. Parce que l’Allemagne n’était pas si forte que ça (en 2019). Franchement, en 2019, on avait un premier tour plutôt abordable. Alors que là, ce que je vois des Canadiens, c’est une équipe qui cherche à se révéler. J’ai entendu beaucoup de gens, le Canada il y a deux ans (pour le TQO 2021) n’était pas une vraie équipe. Aujourd’hui ça l’est devenu. Jusqu’à quel point ? Ça on le saura (plus tard). Il faut beaucoup se méfier, on sent qu’ils veulent prouver, montrer des choses. Ils ne sont pas venus là pour faire un petit tour, ils sont venus pour monter dans la hiérarchie. Ils sont un peu là où nous nous étions il y a quelques années. On sait qu’il va falloir être présents de suite pour les ramener à la raison.

[…] Depuis qu’ils jouent, et leurs premiers matches en Europe contre l’Allemagne – ça fait une quinzaine de jours -. Je sais l’importance d’un premier match même s’il ne sera pas décisif. On sait que ça peut être nuancé dans la compétition. La Lettonie (le deuxième adversaire, NDLR), ça va venir vite, c’est dimanche. Malgré tout, on est vraiment concentré sur le Canada parce qu’on sait que c’est un gros, gros morceau. Pour moi, c’est une équipe qui est aussi candidate au podium. On a trois, voire quatre, équipes candidates au podium dans les deux groupes de Jakarta. C’est la seule partie du tableau où il y a autant d’équipe qui peuvent aller aussi loin. Dans beaucoup d’autres parties, il y en a deux, maximum trois : celle que l’on croise en quarts de finale, il y a l’Australie, la Slovénie et l’Allemagne. Les autres, c’est deux. D’un côté il y a États-Unis / Lituanie et l’autre Italie / Serbie. Nous on en a quatre. »

Avant même d’aborder la compétition, les discours des tricolores sont unanimes : l’objectif est de ramener l’or de Manille. Mais pour y parvenir, le chemin sera long et semé d’embûches. À commencer par cette première sortie, qui s’annonce périlleuse.

« Il faut créer les conditions pour que ça puisse se réaliser. Le clamer haut et fort, vous (les médias), ça vous fait plaisir parce que ça vous fait du grain à moudre et ça vous permettra de parler éventuellement si ça ne se passe comme ça, ou si ça se passe comme ça. Mais dans la réalité, dans la compétition, c’est à partir de ce vendredi qu’il faut être bon. Et puis, il faudra être de meilleur en meilleur au fur et à mesure qu’on avancera dans cette compétition. Ce que je note surtout, qu’on puisse parler comme ça, pas seulement nous mais aussi à l’extérieur, c’est déjà quand même nouveau par rapport à des compétitions passées. Même en 2014, quand on a pris la médaille de bronze, personne ne pensait un instant que ça allait arriver. Et on n’était pas du tout considéré à l’époque. Ni même en 2019. Ça veut dire qu’il y a une évolution. Mais il va falloir quand même qu’on justifie ces attentes. »

En commençant par concasser R.J. Barrett & co ce vendredi soir à la Indonesia Arena.

À Jakarta,

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