Adrien Moerman s’entraîne à Toulouges et reste patient pour la suite de sa carrière : « Je voudrais encore retourner à l’étranger »

Adrien Moerman cet été lors du camp de son agence, Fusion Sports, à Toulouges
Après son expérience à Taïwan, Adrien Moerman (2,02 m, 37 ans) a posé ses valises à la maison, du côté de Toulouges, où il entretient sa condition physique. L’intérieur, qui a connu l’EuroLeague avec des clubs prestigieux, ne ferme pas la porte à un nouveau défi à l’étranger, même s’il sait que le chemin vers une nouvelle opportunité au sommet est étroit.
Une belle expérience vécue à Taïwan
Depuis son fief des Pyrénées-Orientales (66), Moerman garde un excellent souvenir de sa dernière aventure à Taïwan : « C’était une très bonne expérience. C’est une autre culture, différente de la France ou de l’Europe. On a vraiment kiffé avec ma femme et ma fille. Si on avait pu rester, on serait restés », confie-t-il. En 18 matches chez les Taipei Taishin Mars, le triple champion de France (2007, 2014 et 2015) a tourné à 15,3 points à 44,9% de réussite aux tirs et 11,7 rebonds en moins de 31 minutes.
Séduit par l’ouverture culturelle que lui offrent ces expériences hors d’Europe, il aimerait poursuivre dans cette voie : « Je voudrais retourner encore à l’étranger parce que ça me plaît bien. Tu découvres des cultures, c’était incroyable à vivre avec des gens respectueux ».
Limoges s’était renseigné
Dans l’attente d’une opportunité, Adrien Moerman continue de s’entraîner, notamment avec l’équipe locale évoluant en Nationale 3 masculine (NM3). « Je m’entraîne à Toulouges le matin, le soir je fais des shoots, je vais courir, musculation et après le soir je m’entraîne avec eux », raconte-t-il. Une routine qui lui permet de rester prêt en cas d’appel d’un club.
Contacté selon ses dires par Limoges, dont il est parti il y a 10 ans déjà, le natif de Fontenay-aux-Roses n’a pas donné suite pour l’instant : « J’avais Limoges pour revenir mais je ne voulais pas. Peut-être plus tard, en fin de carrière. Là-bas, ils attendent beaucoup. Je n’ai plus les jambes de 26 ans que j’avais à l’époque. Si tu vas à Limoges, il faut performer. Ils attendent beaucoup. Après, je les comprends. C ‘est un club mythique, historique. C’est normal. ».
Toujours la motivation
À 37 ans, Moerman assure ne pas avoir perdu l’envie : « J’ai toujours la motivation. Quand je sentirai mon corps me dire d’arrêter, j’arrêterai. Mais tant que j’ai les jambes, je continue ». Pour l’heure, il préfère patienter en attendant l’appel d’un club : « C’est la présaison partout. Moi je fais la mienne chez moi et j’attendrai tranquillement ».























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