Après un apprentissage en NM1, « retourner en Pro B est un objectif » pour Hugo Bequignon

Hugo Bequignon, qui a réalisé une grosse saison à Tours, espère signer en Pro B après avoir participé aux HOMKiA All Star Games
Après une belle saison personnelle avec Tours, Hugo Bequignon (1,94 m, 24 ans) représentera la NM1 au match des étoiles des HOMKiA All Star Games 2025, qui se déroulera le samedi 28 juin au gymnase Beauséjour des Sables d’Olonne.
Pour l’occasion, l’arrière revient sur sa troisième au troisième échelon français, qu’il achève dans la peau du onzième meilleur marqueur de NM1, prêt à évoluer “à un meilleur niveau encore” l’an prochain, en Pro B, alors que le Vendée Challans Basket serait sur ses rangs.
Comment allez-vous, après cette longue saison ?
Pour le moment, je me repose, c’est la off-season. Mais je reste bien occupé : entre quelques projets perso, je continue de faire du basket dans le petit club de chez moi, à Châteaudun. Et puis… c’est bientôt le All-Star Game (sourire) !
Vous avez de nouveau été invité aux HOMKiA All-Star Games ; qu’est ce qui vous a motivé à revenir ?
Oui ça fait déjà 2-3 ans que je le fais, et l’ambiance est vraiment bonne ! C’est chill, j’apprécie énormément l’événement alors dès que l’on m’a reproposé, j’ai dit ok ! Je suis toujours partant ! On retrouve des joueurs et des coachs contre qui on joue durant la saison, sans prise de tête mais avec de la compétitivité tout de même. C’est vraiment l’esprit du All-Star Game que j’aime.
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Cela fait maintenant quelques semaines que votre saison avec Tours est terminée ; comment la jugez-vous ?
La saison a démarré de manière mitigée, par cinq matchs à l’extérieur, car notre salle a été inondée, le parquet était mort… Dès notre préparation, nous n’avions pas de salle, on a dû aller à droite à gauche aux alentours de Tours pour s’entraîner et créer des automatismes. Ce n’était clairement pas un contexte idéal au travail. Alors commencer par cinq matchs à l’extérieur a été plutôt compliqué. Mais personnellement, la saison s’est bien passée. J’ai eu du temps de jeu, le coach m’a fait confiance, et j’ai réussi à me montrer au sein de ce collectif. J’en suis plutôt content.
“J’ai reçu beaucoup de confiance de la part du coach”
Comment s’est passée votre adaptation, après une période plutôt longue à Blois et Vitré, et des aléas à votre arrivée ?
Pour moi comme pour tout le monde, ça n’a pas été pas facile. En changeant d’effectif, j’avais besoin d’un petit temps d’adaptation à la ville, au fonctionnement du club, et ce sans salle au départ… Mais je suis resté très professionnel, focalisé sur mon travail, sur tout ce que je pouvais contrôler. Tout le reste joue forcément dans la balance, dans l’ambiance générale, mais j’ai essayé de ne pas en être affecté et j’ai rapidement pris mes marques ! Je dois remercier mes coéquipiers, le staff et le club qui ont été super !
On vous a souvent vu en détonateur des fins de rencontres, en joueur décisif pour votre équipe. Comment expliquez-vous votre réussite pour une première saison au TMB, un poids lourd de la NM1 ?
J’ai reçu beaucoup de confiance de la part du coach (Cédric Heitz). Il m’a mis sur le terrain dans tous les moments importants. Tous les tirs importants que j’ai pris en fin de match venaient du collectif, j’ai souvent été en fin de chaîne. C’était à moi de prendre des tirs en fin de possession, grâce à la confiance du coach et l’aide de mes coéquipiers. De mon côté, je m’entraîne aussi beaucoup pour que la plupart de ces tirs rentrent dans le panier.
Vous finissez onzième meilleur marqueur de la NM1 ; était-ce un objectif de figurer en haut de ce classement ?
Pas du tout (rire) ! En arrivant dans l’équipe de Tours, on avait déjà une équipe compétitive avec de gros joueurs, de gros CV. Je suis arrivé avec l’envie de donner le meilleur de moi-même pour l’équipe, surtout qu’il y avait un sacré joueur à mon poste : Pierre-Etienne Drouault (1,96 m, 34 ans). J’ai voulu aider le collectif au maximum, et ça a fini par payer ! Je termine la saison avec un bon pourcentage au tir (47,7%), notamment à 3-points (45,3%), j’ai récolté le fruit de plusieurs années de travail alors j’en suis très content. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, à Tours ou ailleurs, mais je vais continuer de travailler, encore et encore.
“Être un arrière remplaçant en Pro B, pour commencer !”
Justement, quelle est votre situation actuelle, en vue de l’année prochaine ?
Pour le moment, rien n’est sûr… Je suis dans une période d’entre-deux. J’essaie de trouver des pistes en Pro B avec l’aide de mon agent. Cela fait 3 ans maintenant que je suis en NM1, je sors d’une belle saison et j’ai constamment progressé. Je pense être prêt pour passer un cap sur le plan sportif la saison prochaine. Retourner en Pro B est un objectif.
Justement, il y a trois ans vous quittiez la Pro B et Blois avec qui vous avez passé quatre saisons, pour vous engager à Vitré puis Tours en NM1. était-ce un choix que de descendre d’un niveau ?
J’en avais parlé avec Julien Monclar, GM de Blois, qui m’avait conseillé de m’engager avec une équipe de NM1 pour avoir plus de temps de jeu et prendre en expérience. C’est exactement ce qu’il s’est passé. En trois ans, j’ai gagné énormément de temps de jeu, d’expérience, jusqu’à parvenir à embêter beaucoup de défenses de NM1, qui ont essayé des missions défensives sur moi. J’ai grandi en tant que joueur, en tant qu’homme, je suis prêt à revenir à un meilleur niveau encore. Je sais que les offres arriveront un peu plus tard, car les équipes se positionnent d’abord sur leurs joueurs majeurs. Idéalement, et de manière réaliste, je voudrais être un remplaçant sur les lignes arrières en Pro B, pour commencer (sourire) !
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