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ASVEL – EuroLeague : départ stratégique ou éviction déguisée ?

EuroLeague - Deux jours après les révélations du Progrès annonçant un départ volontaire de l’ASVEL de l’EuroLeague pour rejoindre la BCL avant la NBA Europe, EuroHoops avance une version bien différente : selon le média grec, la ligue pourrait tout simplement retirer sa licence au club de Tony Parker pour non-respect des critères financiers.
ASVEL – EuroLeague : départ stratégique ou éviction déguisée ?

Après l’EuroLeague, Tony Parker espère amener l’ASVEL en NBA Europe, pour mieux revendre ses parts ?

Crédit photo : FOR EDITORIAL USE ONLY

Le feuilleton autour de l’avenir européen de l’ASVEL s’enflamme. Après l’annonce du Progrès d’un départ planifié de l’EuroLeague en 2026 pour rejoindre la Ligue des Champions (BCL) avant la future NBA Europe, EuroHoops — média historiquement proche de l’ECA, l’instance dirigeante de l’EuroLeague — publie une tout autre version : selon ses sources, le club villeurbannais risquerait une exclusion pour non-conformité aux exigences économiques de la ligue.

Deux récits, deux camps : l’ASVEL entre stratégie et pression

D’un côté, Luc Paganon du Progrès et David Loriot de L’Équipe — deux journalistes qui parviennent à interroger Tony Parker au sujet de l’ASVEL — décrivent une décision stratégique, anticipant l’arrivée de la NBA Europe. L’ASVEL choisirait ainsi d’entrer dans la BCL en 2026-2027, en tant que tremplin vers cette future ligue soutenue par la FIBA et la NBA. D’autant plus que la BCL donnera accès à quatre tickets pour la future ligue européenne de la NBA, en complément des 12 membres permanents.

De l’autre, EuroHoops avance une version moins flatteuse : selon le média grec, c’est l’EuroLeague elle-même qui pourrait refuser de prolonger la licence A du club, en raison d’un budget jugé insuffisant pour respecter le nouveau fair-play financier.

Les chiffres au cœur du conflit

Car selon EuroHoops, la masse salariale de l’ASVEL officiellement annoncée à 4,55 millions d’euros, est loin du seuil de 5,85 millions d’euros imposé par la ligue à ses clubs actionnaires. En début de saison, Paulius Motiejunas, directeur général de l’EuroLeague, avait déjà mis la pression dans un entretien accordé à L’Équipe au sujet de ses moyens financiers, entraînant sa trop faible compétitivité sportive.

Ce non-respect des normes pourrait entraîner des sanctions ou même l’exclusion du club. L’AFP confirme cette information, précisant que « le sujet a été abordé lors du dernier comité exécutif de l’EuroLeague » et que la licence de l’ASVEL expire en juin 2026.

À ce jour, le club de Villeurbanne fait partie des quatre clubs n’ayant pas encore renouvelé leur licence longue durée, aux côtés du Real Madrid, du FC Barcelone et de Fenerbahçe — trois poids lourds également courtisés par la NBA Europe. Prolonger sa licence, alors que la NBA Europe pourrait être lancée dès 2027, serait un pari risqué et surtout très onéreux, puisque pour rompre cette nouvelle licence il faudrait que ces clubs passent à la caisse indique justement L’Équipe.

Tony Parker espère une revalorisation de l’ASVEL grâce à la NBA Europe

En parallèle, EuroHoops souligne que Tony Parker envisagerait de se tourner vers une carrière de coach en NBA, et pourrait céder une partie du capital de l’ASVEL. L’homme d’affaires espère que la valorisation du club va augmenter grâce à sa possible intégration au sein de la NBA Europe. Une hypothèse qui alimente les spéculations sur une restructuration complète du club à moyen terme.

De son côté, L’Équipe rapporte que Parker a défendu son dossier lors d’une réunion à Londres la semaine dernière, et que l’ASVEL fait partie de la “short-list” des futures franchises NBA Europe.

Départ choisi ou départ forcé ?

Difficile, à ce stade, de trancher entre les deux récits. Soit l’ASVEL prépare méthodiquement sa sortie de l’EuroLeague pour rejoindre le projet NBA Europe,
soit la réalité est plus brutale : le club pourrait être poussé dehors par une EuroLeague soucieuse de ses critères économiques et de sa compétitivité, mais aussi vexée de voir Tony Parker lui tourner le dos en faveur de la NBA Europe.

Dans tous les cas, le destin européen de l’ASVEL semble scellé : sauf retournement improbable, le club villeurbannais devrait disputer sa dernière saison d’EuroLeague avant de tourner la page, pour écrire un nouveau chapitre du basket français.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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jeildo
Ils les comptent les chargent patronales dans leur calcul ? Visiblement non. L’Euroleague est un âne.
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thorir
Ils s'en tapent un peu, si t'es pas foutu de mettre 6M€ de masse salariale nette tu dégages, c'est leur systeme. On verra combien de temps ça tient...
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flavor_flav
c'est un peu: dehors les pauvres! sans gros sponsors ou mécènes, sans une salle de 10 000 personnes remplies à chaque match, tu ne peux pas t'en sortir. Il a essayé mais je crois qu'il se rend compte que le système de l'Euroleague n'est pas viable pour un club comme l'Asvel. Est ce que l'installation d'une ligue crée par la NBA permettra à l'asvel de vivre sans que Parker et les actionnaires soient obligés de mettre la main à la poche à la fin de chaque saison? je demande à voir mais j'ai des doutes. en tout cas, viré pour trop petite masse salariale, celle là elle va rester dans les annales!
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jeildo
Ça va être la ligue de riches des pays pauvres (des pays où les taux de pauvreté sont relativement élevés en Europe). Ceux qui ont des charges élevées ne sont pas dans la ligue ou la quittent : 0 clubs anglais, bientôt plus qu’un club français et allemand. Pour combien de temps ?
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bearnais64
pas les moyens financier pour l'euroligue, alors comment ils vont faire pour le droit d'entrée à 500millions pour la NBA europe.... mais cette ligue NBA ne verra jamais le jour
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cyril68- Modifié
Je pense comme toi. Je ne vois pas comment le real ou Barcelone pourraient sortir une telle somme alors qu'ils réduisent la voiture sur les sports hors football. Alors l'ASVEL... Par ailleurs, les 4 clubs retenus sur critères sportifs n'auront pas d'autres exigences ? Salle ? Budget ? Ticket d'entrée ? Si c'est juste les 4 meilleurs clubs et qu'ils jouent ensuite contre des clubs valorisés 500M, ca va être une belle compétition.
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thorir- Modifié
Alors déja dans les 500 M€ ce qui est prévu c'est que la moitié soit un apport direct de la NBA, qui possederait donc la moitié de chaque franchise permanente. Ensuite pour les 250 M€ restants, le pari de la NBA c'est que c'est leur nom et leur savoir faire qui va attirer dans chaque franchise de trés gros investisseurs qui voudront faire partie du projet. Mais effectivement 250 M€ dans des villes comme Lyon, Munich, Valencia pour du basket moi ça me parait dingue, mais bon, ils ont l'air assez surs de leur coup visiblement...
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jc87
ECA et fair play financier... prière de ne pas rire !
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thorir- Modifié
Déja on verra si ils l'appliquent pour les clubs qui dépassent le plafond, il me semble que ça tournait autour de 16M€ pour la saison en cours, donc toute la bande au dessus des 20M€ ça devrait pas mal douiller en fin d'saison...
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clairjo
L'intégration de l'Asvel dans le projet NBA ne tient selon moi que grâce à l'aura de Tony Parker, sans lui je doute fortement que la NBA mise sur ce marché (même si je tiens à souligner qu'il y'a de bonnes infrastructures etc...). Comment se projeter quand l'image actuelle (et donc sa valeur marketing) du club ne tient qu'à un seul homme ?
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thorir- Modifié
C'est pas l'ASVEL en tant que telle, c'est le marché français et un 2eme club en + du PSG, il n'y a pas la moindre arena NBA-compatible autour de Marseille, alors que c'est le cas à Lyon, il ne faut pas chercher bcp + loin, le nom du club n'a pas bcp d'importance pour eux, c'est comme Berlin qui a encore moins de budget que l'ASVEL et encore moins de valeur marketing comme tu dis, mais qui est une priorité malgré tout. Dans leur mantra, la valeur marketing c'est EUX qui vont la créer avec leur étiquette NBA et leur savoir-faire, donc ils s'en foutent s'il n'y a même pas de club de trés haut niveau à ce moment précis (Rome, Londres, Manchester par exemple) Et puis quand tu regardes bien, des grandes métropoles européennes dans des marchés qui interessent la NBA, il n'y en a pas tant que ça en fait, d'autant qu'ils ne veulent à priori pas 2 franchises permanentes dans une même métropole, donc pas 2 à Istanbul, Athenes, Londres, Paris
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cambouis
Une autre hypothèse qui peut tenir la route...une chose sûre : dernière année de l'ASVEL en euroleague
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fennis
Parker s'est fait planter par les sponsors peu fiables et peu scrupuleux, son projet de club omnisports avec l OL était chimérique . il en a plus le c.. de renflouer
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