Paris glisse vers le fond du classement de l’EuroLeague, l’ASVEL désormais larguée à la dernière place

Sale soirée pour les clubs français en EuroLeague…
Les semaines se suivent et commencent malheureusement à se ressembler pour le Paris Basketball en EuroLeague… Trop courte face au Zalgiris Kaunas (105-108), l’équipe de la capitale a été battue pour la quatrième fois consécutive. Le point commun entre les quatre revers ? Toujours plus de 90 points encaissés, avec même une pointe à 125 points à Monaco, record all-time en EuroLeague pour une rencontre sans prolongation…
Dès lors, pas besoin de chercher beaucoup plus loin les raisons de cette désillusion à l’Adidas Arena, même si Francesco Tabellini a voulu voir le verre à moitié plein. « Je vois quand même du progrès« , clame-t-il au micro d’EuroLeague TV. « On avait l’habitude de faire deux mauvais quart-temps défensif par match et ce soir, ce n’était qu’un. Mais ça a suffi au Zalgiris pour prendre les commandes… »
Malgré le record de M’Baye…
Pour cause, à +10 à l’approche de la mi-temps (51-41, 18e minute), Paris a complètement dévissé dans le troisième quart-temps (17-32), pour se retrouver à -10 (81-91, 33e). Un final déjanté, entre un dernier quart à 17 points d’Amath M’Baye (soit plus que son record en EuroLeague, qui était de 16 points ; 23 au final) et un formidable duel Nadir Hifi (27 points à 9/17 et 5 passes décisives) – Sylvain Francisco (26 points à 8/16, 4 rebonds, 5 passes décisives et 11 fautes provoquées), a fini par sourire au Zalgiris, avec le tir de la prolongation raté pour Hifi.
« Je suis très fier de moi d’avoir su aider l’équipe pour enfin décrocher une victoire à l’extérieur », pouvait sourire Sylvain Francisco, satisfait d’avoir encore joué un vilain tour à son ancien club (à l’époque de la Pro B), neuf mois après un shoot décisif à Kaunas.
« Une défaite douloureuse… »
Le meneur des Bleus a plongé Paris dans une situation assez inquiétante, avec désormais huit défaites sur ses neuf derniers matchs. 16e de l’EuroLeague, doté de l’avant-dernier bilan avec Vitoria, l’Anadolu Efes et le Maccabi (5v-10d), le club champion de France pointe à trois longueurs du Top 10. Ce qui commence à ressembler à un gouffre…
« Cette défaite est douloureuse », admet Francesco Tabellini. « On perd encore sur le fil. Je pense qu’on aurait pu faire mieux dans les quatre dernières minutes. Après, on rate deux très bons tirs à ce moment-là et ça change le match. Il y a toujours de la place pour s’améliorer et on va y arriver. Il faut que l’on continue. »
L’ASVEL bientôt soulagée de revenir à la maison
Première équipe européenne à venir en Israël depuis octobre 2023, l’ASVEL n’a pas réussi à gâcher la fête du retour à la maison du Maccabi Tel-Aviv. Vaincus 84-92 par l’équipe qui les précédaient au classement, les Villeurbannais sont désormais distancés à la dernière place de l’EuroLeague, pointant à deux longueurs du Maccabi, de l’Anadolu Efes Istanbul, de Vitoria et donc de Paris.
« Mon équipe a bien joué », applaudit tout de même l’entraîneur Pierric Poupet, interrogé par EuroLeague TV. « Ce n’était pas facile de faire face à cette ambiance mais les gars se sont battus jusqu’à la fin. Je suis fier d’eux. On a dû gérer les problèmes de faute à la fin, surtout au poste de pivot, il nous a peut-être manqué quelques options à la fin. Ce n’était pas facile. On aurait pu se rapprocher un peu plus mais ce n’est qu’un match. Il faut qu’on s’améliore un peu pour pouvoir plus de rencontres, surtout à la maison. »
De Colo se rapproche des 5 000 points
Car oui, l’ASVEL va désormais cesser de vivre entre les avions, ou du moins ralentir, puisque sept des neuf prochains matchs seront à domicile. Pas un luxe pour une équipe qui n’a plus gagné à l’extérieur depuis onze mois (dernière victoire sur la route le 10 janvier à l’Anadolu Efes Istanbul).
Certes incapable de stopper le duo Lonnie Walker IV (29 points à 12/19 et 9 rebonds) – Roman Sorkin (26 points à 9/16, 7 rebonds et 4 contres), l’ASVEL a pourtant pu s’appuyer sur une ligne arrière de grande qualité avec 21 points pour Glynn Watson Jr., un Thomas Heurtel qui monte doucement en puissance (11 points, 3 rebonds, 4 passes décisives et 2 interceptions) et un Nando De Colo toujours aussi royal cette saison (16 points à 6/11 et 7 passes décisives), qui s’est rapproché à seulement neuf unités des 5 000 points en carrière EuroLeague. Derrière Mike James, il deviendra le deuxième joueur de l’histoire à franchir ce cap.


































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