Ataman relance le débat NBA vs EuroLeague avec la référence à la Coupe du Monde

L’entraîneur de l’Anadolu Efes, Ergin Ataman, a une nouvelle fois ravivé la discussion de longue date comparant la NBA et l’EuroLeague, en prenant comme exemple les difficultés de l’équipe des États-Unis lors de la Coupe du Monde FIBA 2023 pour illustrer les différences entre les deux cultures du basket. Pour Ataman, la dépendance de la ligue américaine au star-system et au spectacle contraste fortement avec l’accent mis en EuroLeague sur la tactique, le jeu collectif et la rigueur défensive.
Il a souligné que les États-Unis, privés de leurs noms les plus célèbres comme LeBron James, Stephen Curry et Kevin Durant, n’ont terminé qu’à la quatrième place du tournoi. Sans ses plus grandes stars, l’équipe n’a pas réussi à décrocher de médaille, ce qu’Ataman considère comme révélateur. Selon lui, cette faiblesse montre à quel point les équipes NBA reposent sur la brillance individuelle plutôt que sur une structure collective. En Europe, à ses yeux, la cohésion et la préparation d’équipe l’emportent souvent sur l’aura d’une seule superstar.
Cette opposition entre spectacle et structure influence aussi la manière dont les fans vivent le sport. Au-delà du débat sur le style de jeu, beaucoup se tournent vers un bookmaker hors ANJ pour s’impliquer dans le basket international, attirés par des cotes compétitives sur une large gamme de marchés, des paiements rapides via des méthodes de transaction flexibles, moins de restrictions et des avantages plus importants tels que des bonus de bienvenue, des paris gratuits et des boosts de cotes qui dépassent souvent ce que proposent les bookmakers locaux. Cela ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience du match.
Ce contraste dans l’engagement des supporters en dehors du terrain reflète les différences qu’Ataman observe sur le parquet, notamment dans la gestion du temps de jeu et la valorisation de la performance plutôt que de la réputation. En NBA, les stars sont rarement mises sur le banc, même lorsqu’elles jouent mal, car les fans viennent pour le spectacle et les personnalités sur le terrain. En Europe, la dynamique est différente : celui qui joue bien mérite sa place, peu importe son statut, car l’objectif premier est la victoire, pas la mise en scène.
La Coupe du Monde a fourni des exemples clairs de cette distinction, selon Ataman. La Serbie, portée par Nikola Jokic et Bogdan Bogdanovic, et la France, avec Victor Wembanyama en pilier, ont démontré l’impact des stars européennes en compétition internationale. L’Allemagne a également souligné ce point, avec Dennis Schröder qui a mené son équipe au titre et a été élu MVP de la Coupe du Monde 2023. Ensemble, ces performances ont montré combien le collectif et l’équilibre tactique sont profondément ancrés dans le basket européen.
Il a aussi affirmé que l’EuroLeague offre un niveau d’intensité dès le début de la saison qui rivalise avec l’atmosphère des playoffs NBA. Pour lui, ce rythme implacable définit l’EuroLeague, où chaque match compte. Le style physique, la dureté défensive et la préparation stratégique créent une compétition où aucune rencontre n’est anodine.
Au-delà du terrain, Ataman a évoqué l’évolution des intérêts du public. Il a affirmé que l’influence de la NBA en Europe a diminué ces dernières années, ce qui explique pourquoi la ligue américaine a tenté de lancer des projets comme NBA Europe. À l’inverse, l’EuroLeague a bâti une base de fans fidèle en gardant l’accent sur la compétition plutôt que sur le spectacle. Cette loyauté, selon lui, naît de l’authenticité des matchs, où les spectateurs ont confiance de voir du basket dans sa forme la plus compétitive plutôt qu’un show orchestré.
Le débat entre la NBA et l’EuroLeague est récurrent dans les cercles du basket, mais les propos d’Ataman ont affûté le contraste. Sa position repose sur l’idée que sans ses superstars, la NBA est vulnérable. À l’inverse, l’EuroLeague prospère car elle repose sur l’intégrité tactique, la combativité défensive et un environnement où chaque rencontre est décisive.
En s’appuyant sur la Coupe du Monde comme point de référence, Ataman a réaffirmé sa conviction de longue date que le modèle européen du basket, fondé sur l’effort et la stratégie, représente une image plus fidèle du sport compétitif. Il voit l’EuroLeague non seulement comme une alternative à la NBA, mais aussi comme une mesure plus solide de ce qui se produit lorsque les équipes doivent miser sur l’équilibre plutôt que sur la domination d’un seul joueur.


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