Avec Amara Sy, Boris Dallo, Darel Poirier… Adam Bal rejoint la clique des français haut draftés en G-League

Adama Bal va passer aux couleurs de la SIG Strasbourg à celle des Westchester Knicks
Traditionnellement, la saison de G-League se lance quelques semaines après celle de NBA. L’antichambre de la grande ligue américaine permet aux jeunes joueurs – et aux moins jeunes – de faire leurs gammes dans un environnement et un style de jeu NBA, pour essayer de grimper à l’échelon supérieur. Et ce, depuis plus de 20 ans. Pour cette saison 2025/26, on comptera notamment Killian Hayes et Olivier Sarr en têtes d’affiche chez les Français de la G-League. Et donc… Adama Bal (2,01 m, 21 ans), qui vient d’être drafté en 4e position ce samedi par la franchise affiliée aux Nuggets (puis envoyé aux Knicks).
2025 NBA G League Draft: RD 1, Picks 1-5
1. Dillon Jones, @SouthBayLakers
2. Tyler Smith, @OsceolaMagic
3. Ace Baldwin, @CapitalCityGoGo
4. Adama Bal, @NBAGrandRapids
5. Nolan Hickman, @CapitalCityGoGo— NBA G League (@nbagleague) October 25, 2025
Amary Sy le pionnier
Un mois après son départ de Strasbourg, l’ancien de Santa Clara en NCAA a égalé le record du plus haut drafté en G-League de l’histoire. Égalant la sélection il y a seize ans d’Amary Sy (4e de la Draft 2009, choisi par les Bakersfield Jam – aujourd’hui Motor City Cruise, affiliés aux Pistons). L’Amiral évoluait à l’époque dans l’ancêtre de la G-League – alors appelée la D-League – dans des conditions bien moins souhaitables que ce qui existe aujourd’hui.
« Je ne suis resté que deux mois et demi, trois mois. Je vivais en colocation avec deux mecs, on voyageait dans des conditions relou, je perdais patience, j’en avais marre, je jouais pour des cacahuètes, je ratais des contrats de fou. Le Real, le CSKA Moscou, Séville m’avaient contacté. J’ai dit non à tous ces clubs » révélait-il dans une interview passionnante à Basket Mag. Il est passé tout proche de rejoindre la NBA, alors que des franchises étaient intéressées. Sans succès finalement, mais sans regrets au vu du reste de sa carrière en France.
Dallo, Poirier, Carène… les tentatives se sont multipliées
Quelques années après lui, deux autres noms bien connus du championnat français avaient été draftés en G-League. Boris Dallo en 14e place de la Draft 2016, et Darel Poirier en 7e position en 2018. Le premier n’aura joué qu’une saison aux États-Unis, compilant 8,4 points, 4,4 rebonds et 4,0 passes décisives avec les Long Island Nets. Avant de s’envoler vers la Grèce puis la France, aucune porte ne s’étant ouverte chez l’Oncle Sam. Darel Poirier est resté une saison supplémentaire, comptant environ 9,0 points et 5,0 rebonds de moyenne entre 2018 et 2020 avec les Capital City Go-Go puis les Windy City Bulls. Même scénario pour Maxime Carène, sélectionné en 18e en 2023, qui n’a même pas vraiment eu sa chance en G-League avec les Texas Legends.
Une Draft en G-League est donc loin d’être synonyme de ticket d’entrée vers la NBA. Sur les dernières drafts, ils ne sont qu’une poignée à avoir pris l’ascenseur (Sam Merrill, Matt Ryan ou encore Jack White). À Adama Bal de faire mentir les chiffres, et de montrer toutes ses qualités de scoreur aperçues en NCAA.
La D-League, ça pique les yeux, même d'aussi près…
Au moins Boris Dallo se montre (4 pts, 2 passes, 1 rbd en 5 min) et les Nets remontent. pic.twitter.com/RKTV5QwaiB— Antoine Bancharel (@TweetsAntoine) January 2, 2017



























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