Boulazac : Amit Ebo blessé avant la trêve

Amit Ebo a manqué le match de Boulazac à Nanterre
Amit Ebo (1,80 m, 26 ans) manquait du côté de Boulazac samedi soir à Nanterre. Sans leur meneur israélien, les Périgourdins ont encore tenu trois quart-temps avant de céder dans les dernières minutes, un schéma qui se répète trop souvent aux yeux d’Alexandre Ménard. Le BBD atteint la trêve à trois victoires mais surtout avec des regrets, entre fatigue, rotation limitée et frustration sportive.
La même histoire qui se répète pour le BBD
Le déplacement à Nanterre a rappelé d’autres soirées douloureuses pour Boulazac. Comme à Strasbourg une semaine plus tôt, le BBD a mené, tenu, résisté… avant de lâcher dans le quatrième quart-temps. Alexandre Ménard a résumé cette impression de déjà-vu dans Sud-Ouest : « C’est toujours la même histoire qui se répète même si on est diminués ce soir. Défensivement, ce n’était pas suffisant, on n’a pas été discipliné, on a perdu beaucoup de balles [18] ».
Même constat pour son capitaine Cyrille Eliezer-Vanerot (2,03 m, 29 ans) : « C’est encore frustrant, on ne va pas se le cacher. On est au coude-à-coude pendant trois quart-temps et encore au début du quatrième, puis on craque. Ça se joue dans des détails. On n’a pas d’excuse, on manque de lucidité et de concentration. »
Amit Ebo forfait, rotation réduite et fatigue visible
Parmi les explications, la rotation très courte. Seulement huit pros à Nanterre, et surtout l’absence d’Amit Ebo, touché à l’aine. Le meneur israélien (10,9 points et 3,1 passes décisives de moyenne en Betclic ELITE) manquait énormément dans la création, alors que Jacob Grandison est toujours forfait. « On n’a que quatre arrières donc des joueurs ont surjoué, je comprends qu’ils manquent d’énergie », glissait Ménard.
Le coach, malgré les circonstances, espérait néanmoins davantage de certains éléments : « Je comprends moins quand des joueurs qui veulent jouer ont l’occasion de le faire mais ce qui est proposé n’est pas suffisant. Quand on n’est que huit, il faut que les huit soient bons, on ne peut pas jouer à six. »
Une trêve bienvenue avant un déplacement important à Chalon
La coupure arrive comme un soulagement pour tout le monde. Une semaine de vacances pour souffler, puis presque dix jours pour préparer Chalon (samedi 13 décembre), puisque le match prévu pour la reprise, face à Gravelines, a été avancé et ne sera pas joué le 6 décembre. Une respiration nécessaire pour une équipe qui a trop flirté avec l’exploit sans réussir à le conclure.
























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