Boulazac frappe fort pour finir : un ailier aux 600 matchs NBA débarque dans le Périgord !

Boulazac a vécu sa dernière expérience NBA en 2021, à La Nouvelle-Orléans.
Tony Snell (1,98 m, 33 ans) à Boulazac : cette association, très honnêtement, personne n’aurait pu la prédire pour ce mercato 2025 ! Et pourtant, le promu en Betclic ELITE a (déjà) réalisé un très gros coup médiatique en réussissant à s’attacher les services d’un ailier reconnu en NBA. Après plus de 600 matchs et une décennie passée dans l’Association, Tony Snell va donc faire ses débuts européens dans le Périgord.
🚨 𝐓𝐨𝐧𝐲 𝐒𝐧𝐞𝐥𝐥, 𝟔𝟒𝟖 𝐦𝐚𝐭𝐜𝐡𝐬 𝐝𝐞 𝐍𝐁𝐀 𝐝𝐞́𝐛𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐁𝐁𝐃 !
L’ailier américain (1m98, 33 ans) vient compléter l’effectif du Boulazac Basket Dordogne pour la saison 25/26 🔥
🗞️ Toutes les infos ➡️ https://t.co/QUJ44nKhH5#GoBBD pic.twitter.com/5xJEunkiH9
— BoulazacBasketD (@BoulazacBasketD) August 23, 2025
L’archétype du 3&D moderne en NBA
Chaque saison, la Betclic ELITE accueille des joueurs passés par la NBA, avec une dizaine, une vingtaine, voire une centaine de matchs au compteur. Mais rarement le championnat de France a accueilli en son sein un joueur totalisant 648 matchs NBA, dont 47 en playoffs, et pas comme simple joueur du bout du banc.
Au cours de ses passages à Chicago, Milwaukee Bucks, Detroit Pistons, Atlanta Hawks, Portland Trail Blazers et New Orleans Pelicans, Tony Snell a été une solide rotation de chacune de ces franchises, voire un membre du cinq majeur. Dans un profil de pur 3&D, le natif de Los Angeles a séduit partout où il est passé, multipliant les exercices entre 35 et 40% de réussite à 3-points.
« Shooteur et défenseur reconnu en NBA pendant 9 saisons, Tony Snell débarque avec la ferme intention de transmettre à ses partenaires son amour pour le jeu et sa soif de victoires », se félicite l’entraîneur Alexandre Ménard dans le communiqué du club.
La découverte de son autisme à 31 ans
Au-delà de son lourd CV comme joueur professionnel en NBA, l’histoire de Tony Snell est également singulière. En 2023, à 31 ans, il révèle avoir été diagnostiqué autiste après que son fils de 2 ans, Karter, ait reçu le même diagnostic. « Je me suis dit ‘Tu sais quoi, s’il est diagnostiqué [autiste], alors je pense que je le suis aussi.’ Cela m’a donné le courage d’aller me faire examiner », confie-t-il lors d’une interview à la chaîne NBC, alors que son autre fils, Kenzo, souffre du même handicap.
Mais cela n’a pas entaché le moral du Californien, qui estime que ne pas avoir été diagnostiqué plus tôt l’a aidé à atteindre la NBA. « Je pense que j’aurais probablement été limité dans ce que j’aurais pu faire », explique-t-il. « Je ne pense pas que j’aurais été en NBA si j’avais été diagnostiqué autiste [à l’âge de mon fils]. À l’époque, qu’est-ce que l’autisme ? Ils auraient probablement mis une limite sur mes capacités. »
Aujourd’hui, après neuf saisons en NBA, Tony Snell s’est donc résolu à faire ses débuts en Europe, lui qui évoluait depuis trois saisons dans le giron de la G-League. Il était pourtant bien décidé à décrocher un nouveau contrat dans l’Association qui aurait pu grandement l’aider lui et sa famille. En passant le cap des 10 saisons en NBA, il aurait bénéficié du régime médical premium de la NBPA (l’association des joueurs).
Un pari pour le BBD
Cette déception passée, Tony Snell va désormais se tourner vers Boulazac. De son côté, le BBD espère davantage récupérer le joueur NBA référencé qu’il était plutôt que l’élément moyen qu’il est devenu en G-League (3,4 points en 13 minutes de jeu aux Sioux Falls Skyforce en 2024-2025). Un récent exemple, André Roberson, dit perdu pour la NBA après de graves blessures, a pourtant fait le bonheur de Cholet et l’ASVEL la saison dernière.
Ce qui est sûr, c’est qu’avant même le début de la saison, Boulazac maîtrise déjà l’art du rebond, en ayant terminé son recrutement par les anciens ailiers NBA Malik Fitts et donc Tony Snell, après le faux bond d’Anthony Polite.
L’effectif 2025/26 de Boulazac :
- Amit Ebo – Angelo Warner
- Hugo Robineau – Thomas Ville – Malik Fitts – Tony Snell
- Ousman Krubally – Cyrille Eliezer-Vanerot – K.J. Williams – Essome Miyem


Commentaires