Caen et le SCABB, deux projets ambitieux dans la tourmente, Guillaume Quintard déjà sous pression

Guillaume Quintard est déjà sous pression alors que le SCABB occupe la dernière place d’ELITE 2
Le début de saison d’Élite 2 tourne au casse-tête pour deux des plus beaux projets du championnat : Caen et le Saint-Chamond-Andrézieux-Bouthéon Basket. Avec les 4e et 5e masses salariales de la division, les deux clubs espéraient jouer le haut du tableau. Mais après six journées, ils se retrouvent respectivement 18e et 20e, loin des ambitions estivales.
Le SCABB, dernier et sous tension
Battus à Challans (78-77), qui restait pourtant sur cinq défaites consécutives et comptait plusieurs absents majeurs, les Ligériens ont concédé une troisième défaite de suite. Une situation alarmante pour un club qui visait la montée à moyen terme et qui occupe aujourd’hui la dernière place du championnat.
Selon nos informations, l’entraîneur Guillaume Quintard est sous très forte pression. Des rumeurs d’éviction circulent depuis ce week-end pour celui qui est arrivé à l’intersaison après avoir permis à l’équipe 2, le SCABB Lab, de jouer les premiers rôles en Nationale 1 (NM1). Le nom de Julien Cortey, ex-coach de La Rochelle et Ligérien d’origine, est évoqué en coulisses. Toutefois, à ce stade, il n’a pas été contacté. Revenu dans la région après son départ du Stade Rochelais, il serait toutefois un profil logique si un changement venait à s’opérer, lui qui a fait monter son dernier club de la deuxième à la première division.
Caen dans le dur mais confiant
De son côté, le Caen Basket Calvados a encore chuté à Blois (75-72), mais l’entraîneur Stéphane Eberlin préfère positiver dans La Nouvelle République : « Si on reste dans la même lignée, ça va payer. Maintenant, c’est le match de jeudi (réception de Denain) qui va être très important. » Malgré la défaite, les Normands ont montré du caractère face à un des leaders du championnat.
L’urgence de résultats se fait néanmoins sentir : avec une seule victoire en six matchs, le CBC doit réagir rapidement pour ne pas s’enliser dans la zone rouge. Stéphane Eberlin lui ne serait pas sur un siège éjectable.
Une Élite 2 impitoyable
L’exemple de Blois, toujours invaincu, ou de La Rochelle, en pleine ascension après quatre victoires consécutives, illustre la densité de cette Élite 2. A contrario, Denain, récemment en forme, vient d’enchaîner deux revers. Chaque série, positive ou négative, peut tout changer dans un classement extrêmement serré dans la meilleure division du circuit européen, et peut-être même mondial.


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