Budget 2025-2026 de l’Élite 2 : L’Élan Béarnais conserve le plus gros budget, Roanne toujours en tête des masses salariales

La Chorale de Roanne dispose de la plus grosse masse salariale d’ELITE 2
La Ligue Nationale de Basket (LNB) a dévoilé comme chaque automne les budgets prévisionnels et masses salariales des clubs de Pro B (Élite 2) pour la saison 2025-2026. Ces chiffres, présentés à la DNCCG à la mi-septembre, offrent un aperçu de la réalité économique du championnat. Entre ambitions de montée, gestions prudentes et progressions notables, le panorama financier de la deuxième division française met en lumière plusieurs tendances fortes.
Pau-Lacq-Orthez toujours au sommet
Avec 5,75 millions d’euros, l’Elan béarnais Pau-Lacq-Orthez reste le club le plus riche de Pro B, confortant sa domination économique. Déjà leader la saison dernière, le club béarnais progresse encore de 5 %. Derrière, l’Orléans Loiret Basket (5,25 millions d’euros) et Antibes Sharks (4,72 millions d’euros) complètent le podium.
Blois et Saint-Chamond s’affirment
Le SCABB (4,7 millions d’euros) et l’ADA Blois Basket 41 (4,5 millions d’euros) confirment leur solidité budgétaire, occupant les 4e et 5e rangs. Ces deux clubs se rapprochent désormais des standards du haut de tableau, soutenus par des structures stables et un fort ancrage local.
Hyères-Toulon, Aix-Maurienne et l’Alliance Sport Alsace, des fortes progressions
La plus belle envolée revient à Hyères-Toulon Var Basket, dont le budget grimpe de 18 % pour atteindre 2,79 millions d’euros. Cette hausse remarquable traduit la volonté du club varois de viser un peu plus haut après une saison encourageante pour son retour dans le giron de la LNB. Malgré cette belle augmentation le HTV passe seulement de la 17e à la 15e place de l’Elite 2. Toujours en bas de classement, Aix-Maurienne passe de 2 millions à 2,3 millions et gagne une place (18e) et l’ASA fait un bond de 2,1 à 2,5 millions gagnant également 1 place (17e) par rapport au précédent exercice, sans doute grâce à sa finale de barrage
Nantes, la plus forte baisse
À l’inverse, le Nantes Basket Hermine enregistre la plus forte baisse avec -6 %, passant de 3,16 à 2,97 millions d’euros. Une contraction budgétaire qui place le club à la 14e place du classement, loin de ses ambitions passées.
Des clubs promus opposés
Les deux clubs promus, le Vendée Challans Basket et les Béliers de Quimper, affichent des budgets bien différents pour leur retour en Elite 2. Le premier avec 2,31 millions d’euros pointe à la 19e place au classement juste devant l’ALM Evreux. Le club breton, qui va bientôt intégrer sa nouvelle salle, monte directement à la neuvième place avec ses 3,46 millions d’euros. De quoi espérer jouer autre chose que le maintien.
Roanne reste solide pour le haut de tableau
Reléguée de Betclic ÉLITE il y a deux ans, la Chorale de Roanne affiche un budget de 4,3 millions d’euros, soit une légère hausse (+2 %). Un signe de solidité pour un club qui conserve une structure professionnelle complète et ambitionne un retour rapide dans l’élite.
Vichy fort sur le terrain, modeste dans le portefeuille
Le JA Vichy reste dans une fourchette basse de la division avec 2,70 millions d’euros (-1 %) malgré ses bons résultats. Un budget modeste (16e sur 20) pour un club qui superforme sportivement à travers sa politique de donner du temps de jeu et des responsabilités à des jeunes Français, notamment.
Alliance Sport Alsace en progression
Le projet alsacien poursuit sa montée en puissance avec 2,50 millions d’euros (+15 %). L’ASA signe ainsi l’une des plus fortes hausses du championnat, après sa belle saison sportive 2024-2025.
Stabilité pour Champagne Basket et Poitiers
Le Champagne Basket et Poitiers restent bien ancrés en milieu de classement avec une dixième et une onzième place porté par leur budget autour de 3,4 et 3,2 millions d’Euros.
Évreux ferme la marche
En bas du classement, Évreux reste le plus petit budget de la division avec 2,03 millions d’euros à peine plus que la saison dernière où le club n’avait pas passé la barre des 2 millions.
De manière générale, les budgets moyens d’Elite 2 battent un nouveau record pour la saison 2025-2026 avec plus de 3,5 millions d’euros de moyenne, soit une hausse de 3 % par rapport au dernier exercice.

Concernant les masses salariales actualisées des clubs de Pro B (Élite 2) pour la saison 2025-2026. Ces chiffres reflètent les moyens réellement investis sur le plan sportif. Et plusieurs tendances fortes se dégagent. Voici quelques enseignements de la saison 2025-2026.
Roanne continue de mettre le paquet sur sa masse salariale
Avec 1,396 million d’euros, la Chorale de Roanne conserve la plus grosse masse salariale d’Élite 2. L’effectif ligérien reste l’un des plus coûteux et ambitieux, juste devant celui de l’Orléans Loiret Basket (1,385 millions d’euros) et de l’Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez (1,378 millions d’euros), club qui réduit peu à peu sa dette. Trois clubs qui assument clairement leurs ambitions de retour en Betclic ÉLITE à court/moyen terme.
Hyères-Toulon, la plus forte progression
Comme pour son budget, le Hyères-Toulon Var Basket signe la plus forte hausse du championnat : +33 %, pour atteindre 800 000 €.
Pau-Lacq-Orthez en forte hausse
Déjà bien placé en budget global, l’Élan Béarnais est aussi l’un des grands gagnants du classement salarial, avec +24 %. Son enveloppe passe de 1,095 à 1,378 million d’euros, grâce à une meilleure santé budgétaire.
Évreux en difficulté
À l’inverse, l’ALM Évreux Basket Eure connaît la plus forte baisse du championnat (-12 %), avec une masse salariale ramenée à 510 000 €, la plus faible de deuxième division. Un recul qui reflète un recentrage budgétaire pour stabiliser la structure. Son montant est fixé par la DNCCG, unique club d’Elite 2 dans ce cas de figure.
Une hiérarchie stable mais dynamique
Derrière les leaders, on retrouve le SCABB (1,109 millions d’euros) et le Caen Basket Calvados (1,131 millions d’euros), tous deux en hausse avec leur projet attractif, tandis que Denain Voltaire affiche une belle progression de +17 % (884 000 €). Les promus, Challans et Quimper, pointent à 637 000 € et 920 000 €.













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