Dario Gjergja revient frustré de la défaite limougeaude à Villeurbanne : « Je n’ai pas le sentiment que l’on ait tout donné »

Dario Gjergja a déploré la prestation de Limoges face à l’ASVEL, jugeant avoir été trop « gentil ».
Longtemps au coude à coude avec l’ASVEL, Limoges a fini par craquer dans le money time (65-81), la faute notamment à un secteur intérieur décimé en fin de match face à un Bodian Massa record. Pénalisés par les coups de sifflet, Gavin Ware et Nikola Jovanovic n’ont en effet pas pu tenir leur place dans le dernier quart-temps.
Le CSP subit ainsi une 4e défaite de rang, mais celle-ci laisse un goût amer dans la bouche de son entraîneur Dario Gjergja, comme il le confie à nos confrères du Populaire du Centre.
Malgré la défaite à Paris le 9 novembre, l’entraîneur croate s’est dit fier du visage que ses joueurs avaient alors montré. Une fierté qu’il ne ressent pas après la réception de l’ASVEL, alors qu’il a cette fois pu aligner 12 noms sur la feuille de match grâce à aux retours de blessure simultanés de Frank Mason III, Leon Stergar, Mamadou Guisse et Justin Lewis.
« Arrêter d’être des gentils garçons »
« Je n’ai pas le sentiment qu’on ait tout donné », avoue le coach Gjergja à nos confrères. Difficile de limiter un pivot villeurbannais en feu sans son propre secteur intérieur. Limoges n’avait tout simplement « pas les armes nécessaires pour être compétitif », a-t-il fini par déplorer.
Avec le retour à un effectif presque complet, dans lequel il manque encore Shawn Tanner, une phase de travail s’amorce pour le technicien et ses joueurs. Au-delà de la défense, il souhaite revoir la manière d’aborder les rencontres, confie-t-il cette fois à nos confrères d’Ici Limousin. « On doit se reconnecter en tant qu’équipe. Et on doit arrêter d’être des gentils garçons. »
Dario Gjergja dispose grâce à la trêve internationale de trois semaines pleines de travail, avant de témoigner de premiers résultats le 9 décembre face à Gravelines-Dunkerque.


























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