Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Matchs
  • Frenchies
  • Mes joueurs
  • Équipe de France
  • Interviews
  • Quiz
  • CONTACTEZ-NOUS

David Kahn heureux de ses sept saisons à Paris : « On a créé quelque chose qui est plus qu’un club »

Betclic ELITE - Président du Paris Basketball depuis la création du club en 2018, David Kahn a partagé dans L'Équipe ses sentiments après une saison historique mais marquée par de nombreux départs. T.J. Shorts, Tyson Ward ou encore Mikael Jantunen partis, l’Américain reste ambitieux pour la suite et confie une certaine frustration devant cette instabilité.
David Kahn heureux de ses sept saisons à Paris : « On a créé quelque chose qui est plus qu’un club »

David Kahn a construit le projet du Paris Basketball, qui a du tout reconstruire cet été après son premier titre de champion de France

Crédit photo : Sébastien Grasset

David Kahn, le président du Paris Basketball, a connu une saison exceptionnelle avec le titre de champion de France, une victoire en Coupe de France et un quart de finale d’EuroLeague face au futur champion, Fenerbahçe. Pourtant, l’homme fort du club parisien ne cache pas une part d’amertume, dans un entretien accordé à L’Équipe, face au départ de plusieurs piliers de son équipe. Il en appelle à plus de créativité pour continuer à faire grandir le projet.

Un cycle terminé, un autre à inventer

Dans une Adidas Arena en travaux, à l’occasion de la projection du documentaire Tout éteindre retraçant la folle saison 2024-2025, David Kahn a laissé parler ses émotions. « C’est un sentiment doux-amer, car T.J. (Shorts), Tyson (Ward), Kevarrius (Hayes), Mikael (Jantunen) s’en vont. Il est impossible de repenser à cette aventure sans y songer », a-t-il déclaré au micro de L’Équipe. Ces départs, contraints par le marché et les ambitions personnelles des joueurs, viennent rappeler les limites économiques d’un club encore jeune, malgré ses succès éclatants.

Mais cette frustration n’efface pas la fierté : « J’ai ressenti une immense joie, de la fierté. J’ai eu un peu mal au cœur, aussi. Mais il est encore tôt pour la nostalgie. »

Une réussite hors normes

L’ancien dirigeant NBA, passé notamment par les Indiana Pacers et les Minnesota Timberwolves, place cette expérience parisienne au sommet de sa carrière : « Paris, ça reste différent. Il y a quelque chose d’incomparable quand tu construis quelque chose du sol au plafond, littéralement. » Pour Kahn, il ne s’agit plus seulement d’un club de basket mais d’un projet global, culturel, social et même politique. « On a créé quelque chose qui est plus qu’un club. Une entité culturelle en qui les gens peuvent s’identifier. » Une expérience professionnelle qu’il met d’ailleurs au-dessus, en terme d’émotions, que la finale 2000 vécue avec les Indiana Pacers en 2000.

« J’ai été fier d’être le manager général d’Indiana quand nous sommes allés en finale NBA. On a ouvert le Conseco Fieldhouse, Larry Bird était notre coach. Et pourtant… Paris, ça reste différent. Il y a quelque chose d’incomparable quand tu construis quelque chose du sol au plafond, littéralement. Quand on est arrivés avec Eric (Schwartz), il n’y avait rien. Pas de salle, pas un club purement parisien depuis le titre du PSG Racing en 1997… Alors, la satisfaction de réussir est sans commune mesure. »

L’équipe parisienne est désormais une référence dans le basket français et européen, avec un style, une identité et un public en constante croissance. Et si certains moments sur et en dehors du parquet semblent déjà faire partie de l’histoire l’avenir reste à écrire. Heureusement, parmi les visages désormais accolés à l’image du Paris Basketball, Nadir Hifi reste. « Le fait que Nadir Hifi reste est un signal important. Il était crucial de ne pas perdre à la fois T.J. et Nadir », avoue l’Orégonais.

Faire face à la réalité du marché

Autrement, le départ de nombreux cadres cet été laisse un effectif à reconstruire. Une situation qui oblige Kahn à rester inventif : « Il faut être toujours plus créatif. » Malgré le prestige nouvellement acquis et l’ancrage renforcé du club dans la capitale, le Paris Basketball doit encore composer avec des réalités budgétaires et la forte attractivité de ses joueurs, désormais courtisés à travers toute l’Europe. Surtout que son objectif n’est pas de perdre de l’argent, contrairement à… la totalité de ses concurrents en EuroLeague.

Mais l’homme fort du club parisien n’a pas l’intention de freiner l’élan pris : « Le travail n’est pas fini, mais ces premières années ont été incroyablement enrichissantes », estime-t-il. Pour l’heure, il lui manque encore à trouver un dernier meneur pour compléter un effectif 2025-2026 déjà bien garni, notamment au poste 4.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
T-shirt offcourt

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
kenzie
ben non, ce n'est justement pas plus qu'un club. et il ose parler de culture aussi. Nanterre par exemple, monté de pré-région à l'élite en une 20aine d'année, là oui y'a une âme. La JL Bourg, qui était un club naviguant entre pro A et pro B, et qui s'est développé petit à petit pour devenir un des meilleurs clubs du basket français, oui chapeau à eux. Et la majorité des clubs, qui sont à la base une asso avec une équipe 1 qui monte jusqu'à devenir pro, oui ce sont des vrais clubs : le lien entre le club pro et l'asso n'est pas bidon. Mais ton paris basketball, affilié de manière artificielle au PBA, né directement en pro b, invité en eurocup après avoir terminé 15ème (!!!) du championnat, qui achète la moitié de Bonn + le staff en guise de recrutement, ce n'est pas plus qu'un club, au contraire, c'est le symbole même de la dérive de notre sport. c'est une coquille vide, sans histoire, sans culture, sans âme. Avec une salle remplie de gens dont la moitié ne devait même pas connaitre l'existence du club il y a 3 ou 4 ans. Alors oui tu peux dire que t'as bossé dur, je dirai pas le contraire, mais t'as eu des passe-droit que personne n'a jamais eu, forcément ça aide.
Répondre
(4) J'aime
frenchpaul1988
Merci de remetþre les points sur les "i" - rachat de droits et d'un effectif, invitations... On ne peut pas non plus dire que la "construction" ait été hyper laborieuse. Et il me semble que les Metropolitains 92, à une époque, s'appelaient Paris-Levallois. Les propos tenus par monsieur Kahn me semblent un peu insultants pour ce club qui aurait mérité, surtout vu sa fin en eau de boudin chez les pros et les désengaments successifs de Boulogne puis Levallois, de devenir le club de la capitale.
Répondre
(0) J'aime
jeildo
Une âme est en train de se créer n’en déplaise à ses détracteurs
Répondre
(4) J'aime
raoulfonfrin
Non, tout est fake dans ce club. Y'a pas d'âme du tout.
(1) J'aime
jeildo- Modifié
Meilleure affluence de betclic élite that’s it
(0) J'aime
samuel92
Et pourtant tu fais fausse route. Il n'y a pas qu'un seul moyen de devenir un club et plus. Nanterre a fait des choses magnifiques mais, ne t'en déplaise, les dirigeants parisiens ont fait un super boulot pour créer ce club et devenir une référence. Je connais.meme des supporters nanterriens qui viennent également à l'Adidas Arena. Tu parles de coquille vide pour Paris mais tu evoques les Mets comme référence. Tu n'es pas sérieux ? Levallois était un club qui tenait juste sur le clan balkany et n'a jamais réussi à créer la moindre dynamique sportive et populaire. David Kahn et les dirigeants parisiens ont changé le paysage du basket parisien et ça fait longtemps qu'on attend ça sur Paris.
Répondre
(5) J'aime
stephmoon
Je n'aurais pas pu dire mieux, tout est dit, merci !
(3) J'aime
sworn- Modifié
Merci ! Parler de Levallois comme possible étendard du Basket parisien, c'est vraiment ne jamais être allé à Marcel Cerdan...c'était d'une tristesse...et c'est là que l'on voit que créer quelque chose autour d'un club n'est pas uniquement lié aux résultats sportifs mais que cela va au-délà car le Paris Levallois a eu de belles saisons, mais le club était tellement triste... L'adidas Arena est une superbe salle, et honnêtement c'est cool de voir des familles, des jeunes venir dans des salles de Basket, et encore mieux quand ce sont des gens pas forcément passionnés mais qui passent un bon moment et ont souvent envie de revenir ! Les gens qui parlent encore des "assos qui montent pro"...pour connaître un peu le basket en région parisienne, mais j'imagine que c'est pareil ailleurs, l'argent reste le maitre mot de tous les projets, et une montée en NM3 reste possible pour un projet type "asso / club familial", après pour aller au-delà c'est surtout une question de mettre de l'oseille et d'aller recruter des mecs qui n'ont souvent rien à voir avec le club...jvois pas trop ce que cela a de romantique mais bon
(6) J'aime
raoulfonfrin- Modifié
Certainement pas "plus qu'un club". Club en bois, bâti sur un cimetière indien. Bling-bling low cost avec ses VIP influenceurs et ses rappeurs en carton. Beurk !
Répondre
(0) J'aime
l_2024
Oui quelque chose est en train de se créer tout à fait ! Et quand David Kahn parle de "plus qu'un club" je pense que ce n'est pas pour comparer aux autres clubs de Pro A (au passage : tout à fait d'accord avec ce qui a été dit sur Nanterre et Bourg qui en font des clubs spéciaux et on pourrait en citer d'autres) mais pour parler de ce qui se fait autour de l'équipe première pour l'implantation du club dans le paysage parisien : le kop, les animations, les collégiens de Paris et de Seine-Saint-Denis invités aux matchs, les animations à la salle pour les jeunes et les familles, les équipes jeunes, la création de l'équipe pro féminine l'année dernière... Tout ça et plein d'autres choses donnent envie de venir et revenir à la salle à la Porte de La Chapelle 🙂 Et ça manquait à Paris depuis que le PBR avait quitté la ville en 2007 🙏 Sachant qu'au passage c'est aussi un pari pour un club sportif parisien de s'installer dans le nord de la ville dans un quartier populaire, alors que tous les autres clubs professionnels pouvant attirer du monde (foot, rugby, hand, volley) sont dans l'ouest parisien (et Charlety au sud). La création d'une culture dont il parle c'est plutôt ça, et pas seulement une histoire qui reste en effet reste encore largement à écrire et qui est bien plus étoffée pour plein d'autres clubs. Et si en fin de saison dernière il y avait plusieurs milliers de personnes à l'Adidas Arena pour les réceptions de Chalon, du Mans, Saint-Quentin ou Gravelines c'est que la mayonnaise est en train de prendre pour installer le basket pro à Paris et pour cela pour ma part j'ai plutôt envie de remercier le travail des équipes du Paris Basketball et de David Kahn 👏 (Et la mairie et les collectivités car la salle ne s' est pas construite toute seule non plus 😉). Sachant aussi qu'un club qui marche à Paris ça aide toute la Betclic Elite derrière en terme d'affluences déjà, et aussi pour essayer de grappiller une meilleure visibilité dans les médias, et donc ça aide tous les autres clubs au final.
Répondre
(3) J'aime
kenzie
"Sachant aussi qu'un club qui marche à Paris ça aide toute la Betclic Elite derrière en terme d'affluences déjà, et aussi pour essayer de grappiller une meilleure visibilité dans les médias, et donc ça aide tous les autres clubs au final" désolé mais c'est typiquement le discours que je supporte plus. que les parisiens aient envie d'avoir un club et si possible un club avec du succès, c'est tout à fait légitime évidemment, mais cette fable selon laquelle le basket a "besoin" d'un grand club à Paris, stop. Les affluences de pro A ont toujours été bonnes, les clubs remplissent bien leurs salles, paris ou pas ça change rien. quant à la visibilité dans les médias, c'est tronqué, puisque les médias en question sont juges et parties. puisque effectivement, une fois installé en euroleague paris basketball a été bien mis en avant par le journal l'Equipe, ou par RMC, beaucoup plus que l'asvel ou monaco, qui sont pourtant en euroleague depuis plusieurs années et qui n'avaient pas eu droit à ça. donc c'est un jeu truqué, les médias parisiens mettent en avant volontairement un club parisien, et derrière on a droit au discours "ben vous voyez le basket gagne en visibilité grâce à Paris donc on a besoin de Paris"
(0) J'aime
raoulfonfrin
"Sachant aussi qu'un club qui marche à Paris ça aide toute la Betclic Elite derrière en terme d'affluences déjà, et aussi pour essayer de grappiller une meilleure visibilité dans les médias, et donc ça aide tous les autres clubs au final." Désolé mais ça, c'est une vue de l'esprit, de la br......tte intellectuelle pour parisiens en mal de crédibilité.
(0) J'aime
balaf- Modifié
ça pourrit toute la ligue oui. L'influence est déjà là sur des modèles financiers qui pour Monaco restaient isolés - en même temps, la mafia comme business model, ça s'exporte moins que la financiarisation avec une course au remplissage de la plus grande salle possible dans la zone la plus peuplée possible - on regroupe déjà, on accumule, ce n'est qu'une question de temps avant que les clubs des villes plus petites soient exclus pour "manque de solidité", comme dans le foot, ou se transforment en hydre type "Troyes-La Rochelle-Bourges". "Vivement" le PSG basket en NBA Europe, avec un club qui marche à Paris pour aider la visibilité dans les médias français, anglais, allemands et qatari (sans doute pas pas les serbes ni les grecs) - on verra à ce moment si Kahn a réussi à faire plus qu'un club et plus qu'une opération financière.
(0) J'aime