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« Dérangeant et décevant » : encore battus à Oklahoma, Victor Wembanyama et les Spurs dans le doute

Battus pour la sixième fois en onze jours, les San Antonio Spurs et Victor Wembanyama enchaînent les défaites à un rythme endiablé. Le n°1 de la dernière draft et les Texans, derniers à l'Ouest en 2022-2023, devront s'armer de patience avant d'espérer de jours meilleurs. Cette déroute à Oklahoma, défaite 123-87 (-36), pour la deuxième journée du In-Season Tournament, en est la preuve. Le duel tant attendu entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren n'a, au final, pas eu lieu.
« Dérangeant et décevant » : encore battus à Oklahoma, Victor Wembanyama et les Spurs dans le doute
Crédit photo : DR

Il a d’abord osé un dribble dans le dos pour enrhumer Chet Holmgren avant de tromper Jalen Williams avec son eurostep pour finir par un dunk à deux mains (6-5, 3’). Une action artistique, disruptive, de grande classe, bien évidemment signée Victor Wembanyama. Le seul « bonbon » d’une soirée sans saveur pour les Spurs. Enfin, si… Il y a ce goût amer de la défaite que coach Pop ne supporte pas, avec le sentiment que ses ouailles n’ont pas joué ce deuxième match de ce In-Season Tournament à Oklahoma à fond (87-123). 

« Un projet à long terme »

« Quand tu te fais botter le cul, il faut avoir une réaction », fustige l’entraîneur quintuple champion NBA (1999, 2003, 2005, 2007, 2014) en conférence de presse.  « Il faut comprendre que c’est un match de 48 minutes.  Ce manque de régularité est dérangeant et décevant. »

LIRE AUSSI. « Nous ne sommes pas si loin » : Victor Wembanyama et les Spurs en progrès mais encore battus

Encore dans le coup à la mi-temps (58-48, 24’), les Texans ont totalement lâché l’affaire au retour des vestiaires et ont sûrement hypothéqué leur chance de jouer les phases finales de cette Leaders Cup made in USA à Las Vegas (4-5 décembre). Cette défaite, la sixième en onze jours, rappelle que les Spurs sont très loins du compte et devront cravacher avant d’espérer prétendre à quoi que ce soit dans l’Association. Patience, patience… « Il (Gregg Popovich) essaie d’apprendre de nous autant que nous apprenons de lui », indique Victor Wembanyama. « Ça va être un projet à long terme et nous expérimentons. Mais ce que j’aime, c’est quand nous gagnons, donc nous avons beaucoup de choses à ajuster. »

La diffusion de Spurs – Thunder arrêtée en plein match

Les Texans, privés de Keldon Johnson (genou) et de Tre Jones (ischiojambiers), ont rendu une copie bien pâle. Si leur dernière sortie au Frost Bank Center contre le Miami Heat était encourageante, cette virée à OKC fut désastreuse. Des wagons de ballons perdus (25, le record en NBA cette saison), une correction de 36 points et une échauffourée entre Zach Collins et Kenrich Lo Williams au début du 4e quart-temps… Une bouillie de basket, en somme, qui n’était guère du goût de TNT. En plein match, la chaîne de télévision américaine a stoppé la diffusion de ce Spurs – Thunder, lui préférant le match entre les Indiana Pacers et les Philadelphie Sixers (132-126). 

Très attendu, le duel Victor Wembanyama – Chet Holmgren – dont le public du Paycom Center a eu un aperçu en pré-saison –  n’a pas eu lieu. Coupable de sa première faute technique, le Français de 19 ans est resté en dessous de la barre des 10 points pour la première fois de sa carrière NBA. Wemby, encore maladroit (4/15) et pas mis dans de bonnes dispositions par ses coéquipiers, a tout de même terminé avec 14 rebonds (son record) et 2 contres en 28 minutes.  Chet Holmgren, l’autre favori pour le titre de rookie de l’année, a également livré un petit match : 9 points (3/10), 7 rebonds, 3 passes et 1 contre en 29 minutes. Ce duel entre deux des futurs titans de la NBA, comme le retour du beau basket aux Spurs, attendra…

De notre correspondant Théo Quintard aux États-Unis.

Trente-trois ans après : les Spurs font tomber un piètre record !

Depuis une dizaine de jours, les San Antonio Spurs grimacent… L’incroyable engouement autour de Victor Wembanyama est retombé et la franchise texane est rentrée dans le rang. Et, déjà, elle fait figure de mauvais élève. Cette défaite de 36 points (123-87), conjuguée à celles chez les Pacers d’Indiana (-41, 152-111) et chez les Clippers de Los Angeles (-40, 123-83), fait des Spurs la première franchise à encaisser trois revers de plus de 30 points dans les onze premiers matchs, depuis les Denver Nuggets en 1990-1991.

Cette déroute est également la plus lourde depuis le déménagement de la franchise à OKC en 2007-2008. Cette soirée du 14 novembre est définitivement à oublier pour les Spurs…

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