Dimitris Priftis (Kazan) en colère suite à l’inversion des matchs de la finale : « C’est extrêmement négatif pour nous »
« Bien sûr que ça change quelque chose de revenir à Kazan en étant mené 0-1, plutôt que de partir jouer le Match 2 à l’extérieur à 1-0. » Interrogé lundi soir sur le changement de format de la finale de l’EuroCup, Claudio Coldebella, le directeur sportif de Kazan, avait laissé entrevoir sa désapprobation, tout en se montrant politiquement correct. « Nous appartenons à une organisation commune et je crois qu’il faut que nous nous aidions mutuellement entre clubs. Cette décision était inévitable compte-tenu des lois françaises. »
Décidée en accord avec les deux clubs, selon l’EuroLeague, cette mesure a été prise en raison de l’obligation pour l’AS Monaco de respecter une période d’isolement d’une semaine lors de son retour de Russie (pays situé hors de l’Union Européenne), une septaine qui n’aurait alors pas permis la tenue du Match 2 sur le Rocher ce vendredi comme cela avait été initialement prévu. Par rapport à une délocalisation de la première opposition dans un pays de l’Union Européenne, cette décision avait pour avantage principal de préserver l’avantage du terrain obtenu par l’UNICS, à la faveur d’une infime différence de points lors du Top 16 (+76, contre +68 pour la Roca Team).
Pourtant, lors de la conférence de presse donnée à l’issue de la défaite à Gaston-Médecin mardi (87-89), l’entraîneur Dimitris Priftis a critiqué de manière virulente cette inversion des rencontres, alors que cela n’avait aucun rapport avec la question qui portait sur la capacité de son équipe à réitérer le renversement de Bologne. Peut-être donnés sous le coup de la frustration de ce court revers, des propos qui tranchent en tout cas avec les mots nuancés de Claudio Coldebella.
« Je voudrais dire que nous sommes censés avoir l’avantage du terrain. Nous nous sommes battus pour l’obtenir, cela a été très difficile. Et en vue d’aider Monaco dans son championnat, il y a eu une décision de venir jouer le Match 1 à Monaco. C’est une rencontre particulière et le fait d’avoir dû la disputer à l’extérieur, plutôt qu’à Kazan, est un élément extrêmement négatif pour nous. Cela change complètement le format de la finale. Je ne sais pas si nous pourrons réitérer la performance livrée contre le Virtus mais nous avons maintenant deux matchs à la maison. Bien sûr, celui de vendredi sera très stressant mais c’est comme ça. Nous attendons Monaco à Kazan. »
Le Match 2 aura lieu vendredi à 18h, au Basket Hall de Kazan, devant plus de 5 000 spectateurs (jauge fixée à 70%). En cas de match d’appui, les deux équipes se retrouveraient dimanche à 18h, évidemment toujours au Tatarstan.
À Monaco,

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