Éric Girard « fier que des Français de cette qualité aient rejoint Le Portel »

On connaît la « French Team » voulue par l’ASVEL, avec ses nombreux internationaux, mais l’équipe de Tony Parker n’est pas la seule à donner une large place aux joueurs français. Le Portel a aussi recruté local durant l’intersaison. L’emblématique Benoit Mangin a prolongé, rejoint par Medhy Ngouama, Boris Dallo, Cyrille Eliezer-Vanerot, Mathieu Wojciechowski et Johan Passave-Ducteil. De retour à la tête de l’équipe, le coach Eric Girard se montre satisfait de ce recrutement.

« Compte tenu du fait que le président ait demandé de réduire la masse salariale de 30%, oui je suis heureux, confie le champion de France 2005 (avec Strasbourg) sur le site de l’ESSM. « Je me suis posé et j’ai travaillé sur l’idée d’une équipe à ossature française. S’il n’y avait pas eu le problème de Cyrille (E. Vanerot, blessé et arrêté six mois), on partait quand même avec sept Français (en comptant le jeune Théo Magrit), ce qui est un fameux pari. Globalement, je suis satisfait du niveau de nos recrues et assez fier que des Français de cette qualité aient rejoint Le Portel.  Après, c’est la Jeep Élite. Il faudra voir. S’agissant des étrangers, (MiKyle) McIntosh, on l’a. Il bosse et c’est bien. (Wesley) Gordon, on l’avait ciblé. Reste à voir (Jamar) Abrams, qui est le pigiste médical de Cyrille. »

Le coach stelliste est aussi revenu sur sa prise de recul en cours de saison dernière. Face aux difficultés de son équipe, Eric Girard avait laissé la place sur le banc à son assistant Jacky Périgois, lui même remplacé par Christian Monschau fin janvier. Et on apprend qu’il n’était pas vraiment chaud pour retrouver sa place d’entraîneur principal :

« Je m’étais retiré parce que je pensais avoir tout essayé et comme ça ne marchait pas, j’ai proposé de me mettre en retrait pour tenter de provoquer un changement d’attitude chez les gars. Je me disais, « c’est peut-être moi le problème ». Ca n’a pas marché avec Jacky et Christian n’a pas pu aller au bout de ses idées. Bref, le président a souhaité que je reprenne les commandes. Ce n’est pas vraiment ce que je souhaitais car le cumul des deux casquettes de coach et de manager général est usant. Mais il est vrai que je connais super bien la maison et que je sais, avec l’expérience, comment il faut faire beaucoup avec peu de moyens. » 

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Rédaction Bebasket

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