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ITW Antoine Michon (Challans) : « Le talent des joueurs n’a pas disparu comme ça »

Vous êtes de retour dans votre club de coeur où vous avez coaché l’équipe première entre 1998 et 2005, comment vous sentez-vous ?

C’est mon club formateur tant en qualité de joueur qu’en coach. J’y ai quand même passé un peu plus d’une quinzaine d’années. Je connais bien l’environnement, les bénévoles et le public, c’est mon club de cœur. Je suis content de venir relever ce challenge. Au-delà de retourner au bercail comme certains ont dit, je reviens surtout avec l’envie de bosser et de continuer de voir le VCB évoluer. Quand tu as coaché en LNB, tu as forcément envie d’y retourner. mais si ce ne sera pas demain. Car l’objectif prioritaire n’est pas là mais c’est ce que j’aimerais faire. 

À titre personnel, vous reprenez du service après un an d’inactivité depuis votre éviction de Caen en Pro B. Comment avez-vous vécu ces douze mois d’attente ?

J’ai fait beaucoup de formations de cadres comme je l’ai fait dans ma carrière. Je suis notamment intervenu dans les CQP (certifications de qualification professionnelle), les formations de DE sur Nantes. J’ai toujours gardé un contact, ce qui m’a permis de voir quelques matchs à Challans, à Nantes et voir quelques collègues entraîneurs comme Alex (Ménard) à Rouen. Je ne suis pas resté à l’écart des terrains. Sur un plan personnel, ça te permet de faire un point sur tes méthodes de coaching et de revenir rebooster car car on coache, on pense avant tout à son équipe alors que là, cela permet de s’occuper de sa famille, de voyager. Mais au bout d’un moment, tu te dis : « ça me manque, c’est ce que j’aime » mais il faut l’opportunité. Et elle est arrivée. Il faut se décider en une journée et après c’est reparti.

Personne n’a vu ce changement d’entraîneur venir, comment s’est passée ta signature à Challans ?

J’ai été contacté le vendredi lorsque j’étais au match de Pro B à Rouen pour voir Alex (Ménard). Des gens m’ont dit qu’ils m’avaient vu à la salle Michel Vrignaud alors que je n’y étais pas – ils sont vraiment forts (rires). On a entamé les discussions le vendredi soir et ensuite, on dit « oui » ou « non » au projet, on fait son sac et c’est parti. J’y ai signé pour la fin de saison et deux saisons supplémentaires.

Dimanche soir, j’ai été accueilli par Donald (Chantereau) qui était assistant de Philippe (Namyst) – que j’ai aussi eu en tant que joueur – et puis, on a commencé à regarder des matchs de Challans ensemble car je n’ai que très peu vu jouer Challans,  uniquement contre Angers et contre Vanves. Lorsqu’on remplace des coachs, c’est toujours un peu compliqué. Je connais très bien Philippe Namyst, c’est quelqu’un que j’apprécie et qui a fait du bon boulot à Challans mais c’est le business du basket. C’est toujours des moments délicats, on vient dans un sens comme dans l’autre car la dernière fois, j’étais à sa place. C’est notre boulot qui veut ça.  

Pourquoi avez-vous accepté de venir à Challans ?

Parce que j’aime ce club. Je pense que l’équipe a des qualités. C’est aussi la potentialité de l’équipe et du club dans son ensemble qui m’ont intéressé. L’objectif est de faire passer un cap au club. J’ai quand même une expérience d’une quinzaine d’années de Pro B que je mettrai au service du club pour le faire grandir.  L’objectif immédiat reste tout de même de faire gagner l’équipe professionnelle plus vite possible et de remettre tout le monde en confiance et d’essayer de se structurer pour rejoindre les championnats de la LNB. 

itw-antoine-michon--challans-----le-talent-des-joueurs-n-a-pas-disparu-comme-ca-1579625787.jpeg   « Je ne vais pas révolutionner l’équipe de Challans en 30 minutes », lance Antoine Michon. Mais il espère tout de même qualifier le VCB pour la poule intermédiaire de NM1 (photo : Théo Quintard) 

Il vous reste 6 journées de championnat pour espérer se qualifier pour la poule intermédiaire, comment abordez-vous cette fin de première phase ?

La situation est quand même un peu délicate mais si elle n’était pas, les dirigeants n’auraient pas changé d’entraîneur. Je veux inculquer à mes joueurs un état d’esprit conquérant, remobiliser tout le monde pour maximiser le potentiel de l’équipe. J’essaye de ne pas mettre trop de pression pour ces matchs qui viennent    en vue de la qualification en poule intermédiaire. Je pense qu’une équipe gagne les matchs quand elle est en confiance et donc qu’elle produit un bon jeu. Il ne faut pas mettre de pression négative sur le groupe.

Comment avez-vous senti vos joueurs sur les deux entraînements que vous avez fait ?

Les joueurs sont forcément affectés comme tout le monde car les dirigeants ne changent pas d’entraîneur de gaieté de cœur. Il faut cependant essayer de faire la part des choses en essayant d’être le plus objectif possible. Ce qui m’intéresse, c’est ce qu’on va faire demain sur le terrain. Je ne vais pas révolutionner l’équipe de Challans en 30 minutes. Le talent des joueurs n’a pas disparu comme ça. Il faut juste essayer de remettre les têtes à l’endroit et faire en sorte d’accrocher cette poule intermédiaire. 

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