Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Matchs
  • Frenchies
  • Mes joueurs
  • Équipe de France
  • Interviews
  • Quiz
  • CONTACTEZ-NOUS

ITW Elie Okobo, le maestro de France – Pologne : « Je suis content d’avoir participé de cette manière-là à cette victoire »

Équipe de France - Auteur d’un match complet face à la Pologne (83-76), Élie Okobo a guidé l’équipe de France avec 18 points et 10 passes décisives, égalant le record tricolore à l’EuroBasket. Le meneur s’est confié sur la réaction des Bleus, son rôle, sa défense sur Jordan Loyd et l’exploit de Guerschon Yabusele.
ITW Elie Okobo, le maestro de France – Pologne : « Je suis content d’avoir participé de cette manière-là à cette victoire »

Elie Okobo tout heureux devant les parents d’Alexandre Sarr, après la victoire de l’équipe de France contre la Pologne

Crédit photo : Julie Dumélié

Après un début de tournoi frustrant, Elie Okobo (1,91 m, 27 ans) a signé sa prestation la plus aboutie avec les Bleus ce mardi soir en Pologne. Meneur gestionnaire et scoreur décisif, il a rendu une copie quasi parfaite (18 points, 10 passes, 1 seule balle perdue) dans la victoire de l’équipe de France (83-76). Défensivement, il a gêné son coéquipier de Monaco, Jordan Loyd, tout en alimentant parfaitement Guerschon Yabusele, auteur de 36 points historiques. Devant la presse, le combo-guard est revenu sur la performance collective et ses propres responsabilités.


Après la défaite contre Israël dimanche, vous attendiez une réaction. Comment jugez-vous celle de l’équipe ce soir face à la Pologne ?

« Je suis satisfait de l’équipe, de ce qu’on a pu proposer ce soir. On a mis beaucoup plus d’intensité. Battre une équipe à domicile dans un moment comme celui-là, ça fait toujours plaisir. On se prépare pour l’Islande maintenant et j’espère qu’on va pouvoir construire là-dessus. On a pu rester soudés, bien communiquer pendant toute la rencontre. Parfois, il y a eu des petites erreurs, du manque de concentration et de maturité. Mais dans l’ensemble, je suis content. »


Quand vous parlez de manque de concentration, pensez-vous à certains passages précis du match où la Pologne est revenue voire même passée devant ?

« En première période, mais aussi quelques moments en deuxième mi-temps. On était à +10/+12, je crois. C’était le moment de tuer le match, il restait 4-5 minutes. On a perdu des ballons, on a manqué de communication en défense. Ça leur donne des tirs ouverts ou des paniers avec la faute. Ce n’est pas ce qu’on veut si on veut aller chercher quelque chose. »


Vous avez aussi évoqué le match de Guerschon Yabusele, auteur de 36 points.

« Il nous avait dit qu’il voulait être un peu plus selfish et il a terminé avec 36 points. Mais à la fin de la journée, ce n’était pas un match égoïste. Il était ouvert, il a pris les bons tirs, il a été agressif et défensivement, il a été génial aussi. Nous avons besoin de lui pour jouer à ce niveau. Je suis heureux pour lui qu’il ait sorti ce match exceptionnel. […] Il a été très, très, très efficace. Il a été plus dans son registre aujourd’hui. Il a eu des shoots ouverts à 3-points, il a été agressif d’entrée. Défensivement, ça lui a aussi donné de la confiance. Je suis vraiment content pour lui. Il a pu leur montrer de quoi il était capable. Il a été le leader de cette équipe aujourd’hui. J’espère qu’il va continuer. »


De votre côté, vous terminez avec 18 points et 10 passes décisives, égalant le record de l’équipe de France à l’EuroBasket. On vous a vu plus jouer meneur que d’habitude. Comment analysez-vous votre prestation ?

« La dernière balle perdue a été très vilaine. Mais sinon, prendre le contrôle, jouer avec confiance… Je joue 1, je joue 2 à Monaco aussi. Juste prendre la confiance, j’ai de l’expérience. J’arrive à reconnaître les situations sur le terrain. J’ai pu trouver Guerschon, et aussi les intérieurs. Je suis content d’avoir participé de cette manière-là à cette victoire. »


Vous aviez en face Jordan Loyd, votre coéquipier à Monaco, que vous avez bien gêné. Comment avez-vous abordé ce duel ? Vous êtes-vous chambrés ?

« Bien sûr, on se chambre tous les jours aux entraînements à Monaco. On s’est chambrés aussi aujourd’hui. Je le connais par cœur. J’ai essayé de lui rendre la tâche difficile. Même s’il a quand même mis 18 points, je pense que ça a été 18 points plus compliqués que ses 28 ou 32 des autres jours. Je suis vraiment content pour lui, qu’il prenne du plaisir sur cet Euro. »


En fin de match, vous avez inscrit des tirs décisifs. Qu’est-ce qui vous a donné cette confiance dans les moments clés ?

« J’en parlais juste avant : je perds la balle, puis je me fais contrer sur un lay-up en fin de possession. Mais je me sentais toujours en confiance pour prendre ces tirs. Je vois qu’il recule un peu. Ce step-back, je le travaille depuis que je suis tout jeune. Je l’ai pris avec confiance, c’est rentré. Je suis content, mais collectivement, on a fait un très bon travail sur tout le terrain. »


Le point average était évoqué avant la rencontre. Est-ce un aspect que vous avez encore en tête en fin de match sur le dernier temps-mort de la Pologne, à +7, alors qu’une victoire de 8 peut vous assurer la deuxième place en cas d’égalité à trois avec Israël et la Pologne ?

« On n’en a pas parlé au temps mort. Mais on en avait parlé avant le match. Ça ne s’est pas fait malheureusement. Mais le plus important, c’était la victoire. Maintenant, on va se concentrer sur l’Islande. »


Jaylen Hoard et les autres joueurs ont beaucoup pesé au rebond offensif. Est-ce une clé importante pour vous ?

« Jaylen, les intérieurs, même les extérieurs. On prend beaucoup de rebonds offensifs. Dès qu’il y a un shoot, on rentre tous dans la raquette pour les repousser, pour ne pas qu’ils aient du jeu rapide. Et on a des athlètes. Donc ça fait du bien. Ça nous donne des deuxièmes opportunités. Ensuite, on peut relancer l’attaque. Et je pense que ça rentre un peu dans la tête des adversaires. »


Comment allez-vous aborder mentalement le prochain match contre l’Islande, qui a accroché plusieurs équipes avant vous ? N’avez-vous pas peur d’un relâchement ?

« C’est là le piège. Je pense qu’on a appris de la Belgique, de la Slovénie, d’Israël. Et j’espère, mais je ne pense pas qu’on va reproduire la même erreur. En plus, ce n’est pas un back-to-back, on a un jour pour se reposer. Certains ont joué beaucoup, d’autres un peu moins. On aura deux joueurs pour mettre de l’énergie. Maintenant, dès qu’on a l’opportunité, il faut tuer l’adversaire et ne pas lui donner d’espoir. »

A Katowice,

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
T-shirt offcourt

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
ryosanada- Modifié
Il a été vraiment bon ce soir. Son seul TO du match était ignoble et aurait pu couter cher mais au final, ce n'était qu'une péripétie puisque derrière il tue le match sur un superbe step back à 3 points. Et puis quel calme tout le match dans la création. Il a souvent fait les bons choix. Il passe pas loin à un ou deux trois points ratés de sortir un énorme match ce soir. Très impliqué aussi en défense, ca fait plaisir. Ca sera jamais un Andrew Albicy bis mais il a fait les efforts ce soir.
Répondre
(0) J'aime