Sylvain Lautié plaide pour une ligue fermée en Betclic ELITE : « Il est temps de faire évoluer les championnats »

L’entraîneur de Nancy plaide pour une ligue fermée en Betclic ELITE
Au surlendemain de la victoire de Nancy face à Paris, Sylvain Lautié était l’invité de NoA Basket ce lundi 15 décembre. Interrogé par Freddy Vétault, l’entraîneur du SLUC Nancy a livré une analyse sans détour de la Betclic ELITE et de son évolution, plaidant pour un changement profond du modèle des championnats professionnels français.
Pour Sylvain Lautié, le basket professionnel français doit entrer dans une nouvelle ère. Le technicien nancéen estime que la structure actuelle atteint ses limites, malgré la bonne santé de certains clubs. « Il est temps de faire évoluer les championnats », a-t-il assuré, se félicitant au passage d’un SLUC « bien installé, bien structuré ».
« Il est temps de faire une ligue fermée »
Le coach du SLUC est allé plus loin en défendant ouvertement l’idée d’une ligue fermée, sans montée ni descente, à l’image du modèle NBA.
« On ne peut pas avoir Orléans en Pro B (ELITE 2), il est temps de faire une ligue fermée », a-t-il lancé, avant de pointer les incohérences économiques du système actuel. « On ne peut pas dire à nos concitoyens qu’on investit 90 millions dans une salle pour que tout d’un coup, le club descende en Nationale 1 et il n’y a plus de match », a-t-il déploré.
Des infrastructures sans équipes de l’élite, un non-sens selon Lautié
Sylvain Lautié a également évoqué les nouvelles enceintes sportives construites en France, qu’il juge incompatibles avec un modèle instable. « On l’a vu, il y a une belle arena à Reims, cette arena elle mérite aussi une équipe de Betclic ELITE », a-t-il poursuivi, avant de s’attaquer au cadre juridique des clubs.
« La loi de 1901, elle date de 1901. À un moment donné il est temps de passer à un autre modèle », a-t-il estimé, dans des propos tenus sur NoA Basket.
« Boulazac mérite d’être en Betclic ELITE »
Contrairement aux idées reçues, une ligue fermée n’exclurait pas selon lui les clubs hors des grandes métropoles.
« J’ai coaché à Boulazac, Boulazac ce n’est pas une petite ville, c’est le club d’un département ou même d’une région. Le club mérite d’être en Betclic ELITE », a défendu Sylvain Lautié. « Ils ont 5 500 personnes dans le public et je suis sûr que s’il y avait une garantie, ils auraient la capacité de passer la salle à 7 000 », a-t-il ajouté, réaffirmant son souhait d’en finir avec un modèle qu’il juge « obsolète », celui « de monter et de descendre ».
Son président, Aurélien Fortier, tient des propos similaires depuis de longs mois : le dirigeant lorrain avait été l’un des premiers acteurs du basket français à plaider pour une ligue fermée.























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