Sylvain Lautié rappelle quel est le budget du SLUC Nancy : « Cette pression, c’est incompréhensible ! »

Sylvain Lautié trouve le début de saison du SLUC Nancy cohérent compte-tenu des blessures et de son budget
Le SLUC Nancy a retrouvé des couleurs vendredi soir en dominant Cholet, l’une des belles équipes du début de saison de Betclic ÉLITE. Avec ce succès, les Lorrains respirent un peu mieux après un départ marqué par les blessures et les doutes. Dans L’Est Républicain, Sylvain Lautié, l’un des entraîneurs les plus expérimentés du championnat, a tenu à remettre les choses en perspective face à une pression qu’il juge démesurée.
« Cette pression, c’est incompréhensible ! »
Le technicien parisien n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer les exigences des supporters concernant son club, alors qu’il ne dispose que du 12e budget (sur 16) de Betclic ELITE : « Cette pression, c’est incompréhensible ! Nous sommes partis sur un nouveau cycle. Notre budget est bien tenu. D’autres prennent des risques et je peux vous dire qu’il y aura des éclats en fin de saison… De quel droit peut-on attendre de nous qu’on soit dans le top 6 ? C’est aberrant… »
Le vainqueur de la Coupe Korac 2002 a également rappelé le contexte difficile du début de saison, marqué par les absences de trois joueurs majeurs, son axe 1-3-5 composé de Enzo Goudou-Sinha – Mohammad Amini – Stéphane Gombauld. « Nous avons une équipe complètement neuve. La présaison n’a servi à rien. Amini n’était pas là, ensuite Gombauld s’est blessé… Après quinze jours de préparation, j’ai fait marche arrière parce que je sentais que je mettais l’équipe dans une mauvaise direction dans le jeu collectif et tactique… Nous construisons avec des jeunes. »
Un SLUC en progrès constant
Si le public du Palais des Sports Jean-Weille fait toujours autant le plein, qu’il met la pression sur son équipe fétiche, la dynamique semble désormais positive pour les Couguars. En s’imposant contre Cholet, Nancy a confirmé les progrès entrevus face à la JL Bourg et à Boulazac. L’abnégation défensive et la solidarité retrouvée offrent des signaux encourageants.
« Ce n’est pas de la forfanterie, mais je pense que nous commençons à enchaîner les belles performances », a conclu Sylvain Lautié, confiant pour la suite.
Prochain rendez-vous pour le SLUC : un déplacement chez un mal-classé, Saint-Quentin, où les Nancéiens tenteront d’équilibrer leur bilan avant la trêve internationale.
























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