Monaco et Paris toujours plus riches : les enseignements des budgets 2025-2026 de Betclic ÉLITE

L’effectif de l’AS Monaco a été construit avec un budget en nette hausse
Comme chaque automne, la Ligue Nationale de Basket (LNB) publie les budgets et masses salariales prévisionnels des clubs de Betclic ÉLITE. Ces chiffres, validés par la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion (DNCCG), donnent un aperçu précis de la santé économique du championnat. Pour la saison 2025-2026, les écarts se creusent davantage entre les locomotives européennes et les formations plus modestes. Voici les cinq principaux enseignements.
Monaco toujours numéro un, avec un budget colossal de 38,7 millions d’euros
Sans surprise, l’AS Monaco Basket reste largement en tête, avec 38,7 millions d’euros de budget, en hausse de 32 % par rapport à la saison précédente (29,3 millions d’euros en 2024-2025). Une progression spectaculaire qui confirme les ambitions du club princier, engagé en EuroLeague et candidat déclaré au titre de champion de France et Final Four d’Athènes en 2026.
Le Paris Basketball explose tout : +53 %, deuxième budget de France
Le Paris Basketball passe un cap historique avec 28,8 millions d’euros, soit une augmentation record de 53 %. Le club de la capitale, champion de France en titre, continue sa montée en puissance financière et se positionne désormais comme un acteur majeur du basket européen. Son budget se rapproche du niveau des grosses cylindrées continentales.
L’ASVEL reste solide troisième, avec une hausse de 15 %
Derrière ce duo de tête, l’ASVEL conserve sa place sur le podium avec 18,6 millions d’euros, en progression de 15 %. Malgré un exercice précédent compliqué sur le plan financier, le club villeurbannais a bénéficié d’une énième augmentation de capital pour sauver sa place en Betclic ÉLITE.
Chalon et Le Mans en forte hausse, Limoges relancé
Parmi les clubs au budget moyen, Le Mans Sarthe Basket et l’Élan Chalon affichent chacun +16 % d’augmentation, preuve d’une vraie dynamique régionale. Le Limoges CSP suit la tendance avec +14 %, retrouvant un souffle après une période d’instabilité. Ces hausses traduisent des structures dotées d’une bonne dynamique.
Le Portel en difficulté, Saint-Quentin et Strasbourg légèrement en baisse
À l’inverse, Le Portel est le grand perdant de ce classement, avec une baisse de 13 % et un budget ramené à 3,74 millions d’euros, le plus faible de la division. Saint-Quentin (-3 %) et Strasbourg (-1 %) connaissent aussi une légère contraction, mais restent à un niveau semblable à leur dernier exercice.
Un championnat à deux vitesses
L’écart entre le sommet et la base ne cesse de se creuser : Monaco dispose d’un budget dix fois supérieur à celui du Portel. Si les puissances économiques comme Monaco, Paris ou ASVEL consolident leur domination, la majorité des clubs doivent gérer avec prudence, dans un contexte économique toujours incertain.

Monaco et Paris creusent l’écart : les masses salariales 2025-2026 confirment la fracture économique en Betclic ÉLITE
Si Monaco et Paris dominent largement, plusieurs clubs de milieu et bas de tableau voient leurs enveloppes stagner, voire reculer. Pour la saison 2025-2026, les écarts continuent de se creuser entre les clubs engagés en EuroLeague et ceux qui luttent pour le maintien.
Monaco toujours loin devant : premier club à passer les 20 millions d’euros de masse salariale
Avec 20,13 millions d’euros, l’AS Monaco Basket domine très largement le classement. Sa masse salariale bondit de 37 % en un an et représente plus de la moitié de son budget global (52 %). Une preuve supplémentaire de la puissance financière du club princier, qui vise à s’imposer durablement parmi les grandes équipes d’EuroLeague.
Le Paris Basketball en deuxième position, et en forte hausse (+42 %)
Le Paris Basketball poursuit sa croissance exponentielle : 7,97 millions d’euros de masse salariale, soit +42 % par rapport à la saison passée. Le club champion de France, désormais bien installé dans le paysage européen, dispose de moyens dignes d’un grand d’Europe. La part de la masse salariale dans le budget total atteint 28 %, une proportion maîtrisée pour un club en plein développement.
L’ASVEL en baisse (-19 %)
Avec 4,55 millions d’euros, l’ASVEL complète le podium mais voit sa masse salariale reculer de 19 %. Le ratio masse salariale/budget est raisonnable (24 %). Une stratégie de rationalisation financière après une saison délicate sur la scène européenne.
Le Mans, Limoges et Chalon également en hausse
Parmi les clubs à l’équilibre, Le Mans Sarthe Basket se distingue avec une hausse de 18 % (2,28 M€), tandis que Limoges CSP affiche également une progression spectaculaire de 31 % (1,85 M€). L’Élan Chalon grimpe aussi de 13 %, confirmant sa volonté de se stabiliser dans la première partie du classement en Betclic ÉLITE. Ces clubs se montrent ambitieux malgré un contexte économique contraint.
Le Portel et l’ASVEL, les grands perdants de l’année
Si Le Portel reste le plus petit budget de la ligue, il détient également la plus faible masse salariale avec 968 000 €, en chute de 31 %. Un recul massif qui souligne la fragilité du club nordiste face à l’inflation des coûts dans le championnat. Du côté des cadors, l’ASVEL subit la baisse la plus importante parmi les équipes du haut de tableau (-19 %), tandis que Strasbourg et Nanterre connaissent un léger recul (-4 %).
Un championnat à deux vitesses confirmé
Entre les 20,13 millions d’euros de Monaco et les 968 000 € du Portel, la différence est abyssale : le rapport est de 1 à 20. Reste à savoir si la Roca Team sert de locomotive pour une structure comme l’ESSM.











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