Tony Parker et les actionnaires remettent au pot pour sauver l’ASVEL, en attendant la NBA Europe

Tony Parker a finalement comblé le déficit de l’ASVEL cette saison, en compagnie d’autres actionnaires
Après les inquiétudes liées à un déficit d’au moins 6 millions d’euros, l’ASVEL masculin va bien poursuivre l’aventure en Betclic ÉLITE et en EuroLeague la saison prochaine. Tony Parker, d’abord réticent à l’idée de remettre la main à la poche, a finalement participé à un nouvel effort collectif avec les autres actionnaires pour rassurer la DNCCG. Un geste guidé par l’espoir d’une future ligue NBA Europe, à laquelle il espère pleinement associer l’ASVEL.
En revanche la bonne nouvelle du jour pour l'ASVEL masculin est le passage plutôt positif devant la DNCCG. Les actionnaires ont décidé de remettre au pot. https://t.co/xdlP1vHXsw
— Gabriel Pantel-Jouve (@GabrielPJ_) June 23, 2025
Une solution interne pour sauver la situation
Sous la menace d’une rétrogradation administrative, l’ASVEL a fini par trouver une solution. Comme l’a confirmé Tony Parker à L’Équipe et au Progrès, l’ASVEL a été validée par la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion (DNCCG), qui a été rassurée par la future recapitalisation opérée par les actionnaires. « Tout a été réglé avec la DNCCG », a précisé le président du club au Progrès, sans dévoiler les chiffres exacts.
Cette décision met fin à une période très tendue marquée par des retards de salaires pour les joueurs – qui devraient recevoir leurs appointements de mai ce mardi 24 juin – et un trou budgétaire majeur, en grande partie causé par le non-paiement d’un sponsor principal, Skweek. Le club a d’ailleurs engagé une procédure judiciaire contre la plateforme de streaming, propriété de FedCom, également actionnaire de l’AS Monaco.
NBA Europe comme moteur
La perspective de voir la NBA débarquer en Europe a pesé dans la balance. Tony Parker, très impliqué dans les discussions entre la NBA, l’EuroLeague et la FIBA, voit en ce projet une opportunité unique pour l’ASVEL. « On investit tous avec la NBA Europe en tête », a-t-il confié à L’Équipe, ajoutant que cette perspective a incité les actionnaires à privilégier une « solution interne » plutôt que de vendre à des fonds étrangers.
Déjà actif dans les échanges avec les parties prenantes du projet, Parker rêve d’un partenariat fort entre l’EuroLeague et la NBA. Il est même évoqué comme un futur vice-président de cette hypothétique ligue européenne. En attendant, l’ancien meneur reste focalisé sur la croissance de la valeur du club villeurbannais.
ASVEL féminin : un autre combat à mener
Si la section masculine a désormais repoussé le danger, l’ASVEL féminin traverse une situation bien plus complexe. Rétrogradée en première instance en ligue régionale par la commission de gestion de la FFBB, la section féminine a fait appel de cette décision.
Tony Parker, bien que moins directement impliqué, a tenu à affirmer son soutien : « Les femmes sont aussi importantes pour moi que les hommes. Nous allons trouver les solutions », a-t-il assuré à L’Équipe.
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