Jaylen Hoard, un facteur X des Bleus dès sa première compétition : « J’essaie d’apporter ce que je peux »

Jaylen Hoard a eu un bel apport en préparation avec les Bleus
À 26 ans, Jaylen Hoard s’apprête à vivre une grande première : sa première compétition officielle avec l’équipe de France A. L’ancien pensionnaire de Wake Forest, qui avait quitté l’Hexagone dès 2016 pour poursuivre son parcours aux États-Unis avant de connaître la NBA puis le championnat israélien, est désormais pleinement intégré au collectif tricolore. Calme, travailleur et apprécié pour son sens du collectif, il devrait être un complément précieux à Guerschon Yabusele dans la rotation intérieure. À la veille du premier match contre la Belgique, il s’est confié sur son état d’esprit et celui de l’équipe.
« On s’entend tous très bien en dehors du terrain »
Depuis le début de la préparation, Jaylen Hoard constate les progrès de l’équipe de France, qui a vécu un vrai renouvèlement cette année après la médaille d’argent olympique. « Défensivement, je trouve qu’on s’entraide bien. Même en attaque, on se trouve dans les espaces. L’énergie est positive. On arrive à se dire les bonnes choses, à s’encourager. Je pense que c’est la force du groupe : on peut bien se parler et s’entraider », explique-t-il.
Ce climat de camaraderie se ressent aussi en dehors des parquets : « La cohésion du groupe est très bonne, on s’entend tous très bien. Ça aide sur le terrain. »
Un rôle défensif et énergique
Hoard a profité de l’absence de certains intérieurs pour montrer ses qualités pendant la préparation. « Freddy [Fauthoux] m’avait dit qu’il voulait que j’apporte beaucoup dans l’aspect défensif, de l’énergie. Après, juste de jouer comme je joue en club. Match après match, je me suis bien adapté », assure l’ailier-fort.
S’il reste un « rookie » sur la scène internationale, il entend aussi contribuer par son expérience acquise en NBA et en Europe. « Je ne suis pas traité comme un rookie, mais pas non plus comme un vétéran. J’essaie d’apporter ce que je peux, et surtout d’apprendre parce que je n’ai pas encore fait de compétition officielle », dit-il.
Face à la Belgique, un « bon challenge »
Pour sa première officielle, la France affrontera la Belgique. « Ça va être un bon challenge parce que c’est le premier match, donc il y aura beaucoup d’émotions. Je connais quelques joueurs contre qui j’ai joué en Israël. Ce sera un bon test », juge Hoard.
L’Héraultais ne se met pas de pression particulière malgré l’excitation de ce premier match : « Franchement, je n’ai pas de stress. J’ai hâte de commencer les matchs. J’essaie de rester dans le moment présent et pas me projeter. »
Un joueur encore méconnu du public français
Longtemps éloigné du championnat français, Jaylen Hoard est conscient que le grand public tricolore le découvre à travers ce rassemblement. « Je sais qu’ils ne me connaissent pas trop, vu que je joue à l’étranger. Mais le fait qu’ils découvrent mon jeu et qu’ils l’apprécient, ça fait plaisir », confie-t-il.
𝗚𝗲𝘁 𝗧𝗼 𝗞𝗻𝗼𝘄 👀 Jaylen Hoard
Après avoir longtemps flirté avec l'équipe nationale comme partenaire d'entraînement puis lors des fenêtres, l'intérieur est en passe de gagner sa place à l'@EuroBasket avec les Bleus 💪#TeamFranceBasket | #PassionnémentBleu | #EuroBasket pic.twitter.com/cte0wf9MW3
— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 15, 2025
Après avoir quitté la G-League pour lancer sa carrière européenne en Israël, il a retrouvé du sens à sa carrière. « Je voulais vraiment jouer dans un championnat pour gagner, pas juste être dans un rôle annexe en NBA. C’est ce que j’ai réussi à faire en Israël », explique-t-il. Un parcours qui lui permet d’être désormais référencé comme un très bon joueur EuroLeague. Une étape importante avant ce premier grand rendez-vous avec les Bleus.


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