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Frédéric Fauthoux avant ses débuts à l’EuroBasket : « Avec la jeunesse et l’enthousiasme qu’on a, on peut faire de belles choses »

Équipe de France - À la veille du premier match de l’équipe de France à l’EuroBasket face à la Belgique, Frédéric Fauthoux s’est confié devant la presse à Katowice. Pour sa première grande compétition comme sélectionneur, il a évoqué l’état d’esprit du groupe, l’adaptation tactique vers plus de small ball, la progression offensive des Bleus et la menace que représentent les Belges.
Frédéric Fauthoux avant ses débuts à l’EuroBasket : « Avec la jeunesse et l’enthousiasme qu’on a, on peut faire de belles choses »

Frédéric Fauthoux va vivre son premier match en tant que sélectionneur de l’équipe de France dans une grande compétition internationale

Crédit photo : Guillaume Poumarede

Frédéric Fauthoux s’apprête à vivre son premier match officiel à la tête de l’équipe de France dans une grande compétition internationale. À Katowice, où les Bleus entament leur EuroBasket ce jeudi face à la Belgique, le sélectionneur est revenu sur la préparation estivale et les ajustements opérés. Confiant mais prudent, il insiste sur la solidité collective et sur l’importance de rester méfiant contre une Belgique réputée pour son adresse extérieure.

« Plus les épreuves ont été grandes, plus le groupe s’est renforcé »

Devant les journalistes, Frédéric Fauthoux n’a pas caché son impatience : « Ça fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti ça. Depuis quand ? 2005, même si j’étais de l’autre côté de la barrière (comme joueur), mais ce moment où le temps ne passe pas assez vite pour pouvoir commencer ce premier match. » Malgré une préparation perturbée par les forfaits, le coach estime que l’équipe a gagné en maturité au fil des matchs amicaux : « Avec l’état d’esprit que les joueurs ont réussi à créer entre eux, j’ai l’impression que plus il y a eu d’épreuves, plus le groupe s ‘est renforcé. Et ça, c’est souvent comme ça que dans la difficulté, on voit aussi les caractères des uns des autres, les caractères collectifs qu’il faut se dégager. Jusqu’à aujourd’hui, le groupe a répondu très favorablement à tout ça. On s’est adapté par rapport aux circonstances qui ont été les nôtres. »

La dynamique collective reste au cœur de son discours. Fauthoux insiste sur l’état d’esprit positif affiché par ses joueurs : « C’est un groupe qui ne se plaint pas, qui a une vraie cohésion et qui se respecte. »

Le choix assumé du small ball

Privée de certains intérieurs, l’équipe de France a dû adapter son jeu. « On avait imaginé un jeu, avec la blessure de Vincent (Poirier) par exemple, on a du adapter notre façon de jouer. Pour l’instant, ça c’est passé. » La présence d’un seul vrai poste 5 de métier, Mam’ Jaiteh, – Alexandre Sarr étant plus un poste 5 fuyant -, la pratique du small-ball est devenue plus qu’une simple option pour les Bleus. C’est désormais une obligation, du moins par séquence, qui n’est pas sans conséquence positive pour le jeu tricolore. Le sélectionneur l’assume pleinement : « C’est l’arme de beaucoup d’équipes aujourd’hui. Avec notre homogénéité de taille sur certains postes, on pourra embêter certaines équipes. »

Cette orientation vers davantage de mobilité et de tir extérieur offre plus de variété offensive, même si Fauthoux prévient : la vérité se jugera sur le terrain.

Belgique, un premier adversaire piégeux

L’entraîneur des Bleus ne minimise pas la difficulté du premier rendez-vous : « La Belgique est une équipe qui tire beaucoup à 3-points. Et une journée où ça rentre, ça peut faire mal. » Plusieurs joueurs belges passés par la Betclic ÉLITE seront à surveiller, comme Ismael Bako (Paris Basketball), Mamadou Guissé (Limoges), Loïc Schwartz (Saint-Quentin), Manu Lecomte (ex Pau), Kevin Tumba (ex Fos), Andy Van Vliet (ex BCM) ou encore Hans Vanwijn (ex Dijon, notamment).

Le sélectionneur reconnaît aussi l’inconnu d’un premier match de tournoi : entre pression et excitation, il s’agit pour ses jeunes Bleus de trouver la bonne mesure.

Des ambitions mais les pieds sur terre

Considérée comme l’un des favoris derrière l’Allemagne et la Serbie, la France assume ce statut sans excès. « C’est flatteur de nous mettre aussi haut. Mais avec la jeunesse et l’enthousiasme qu’on a, on peut faire de belles choses », souligne Fauthoux.

S’il rêve évidemment d’un long parcours, le coach préfère rester concentré sur l’essentiel : l’état d’esprit et la progression au fil de la compétition.

Strazel, un leadership déjà reconnu

Frédéric Fauthoux a personnellement demandé à la Fédération de pouvoir faire venir Matthew Strazel avec le groupe pour le premier tour (au moins) de l’Euro, suite à son forfait : « Matthew a ce leadership naturel en lui. Malgré son jeune âge, il a déjà beaucoup gagné et ça ne s’apprend pas en quinze jours. »

S’il est amené à repartir rapidement vers son club, sa présence au sein du groupe tricolore est perçue comme essentielle. « Pour moi, c’est quelque chose d’important. Même s’il ne joue pas toujours, sa présence compte », ajoute le sélectionneur, qui voit en lui un relais naturel sur le terrain comme en dehors.

A Katowice,

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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