Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Matchs
  • Frenchies
  • Mes joueurs
  • Équipe de France
  • Interviews
  • Quiz
  • CONTACTEZ-NOUS

Le grand entretien avec Alain Contensoux, DG et DTN de la FFBB : « On sait très bien faire les choses, mais on ne sait pas les vendre »

À Katowice, en marge du premier tour de l'EuroBasket, Alain Contensoux, Directeur général et Directeur Technique National de la FFBB depuis quinze ans, s'est livré sans détour sur l'été contrasté du basket français et les défis à venir. Entre lucidité sur les difficultés et vision à long terme, l'homme de l'ombre du succès tricolore dessine les contours d'un avenir où la professionnalisation reste le maître-mot.
Le grand entretien avec Alain Contensoux, DG et DTN de la FFBB : « On sait très bien faire les choses, mais on ne sait pas les vendre »

Alain Contensoux assiste à un entraînement de l’équipe de France à Katowice, fin août 2025, lors du premier tour de l’EuroBasket

Crédit photo : Julie Dumélié

Un an après l’apothéose des Jeux olympiques de Paris, où le basket français avait décroché trois médailles d’argent et où ses équipes jeunes avaient raflé quatre titres européens, l’été 2025 a sonné comme un brutal retour à la réalité. Aucun titre pour les catégories jeunes, une quatrième place historique pour l’équipe de France féminine, et une élimination précoce des Bleus face à la Géorgie en huitièmes de finale de l’EuroBasket.

Les critiques ont fusé. Pourtant, Alain Contensoux refuse la panique. Arrivé à la Fédération en 2010 après des passages marquants au ministère des Sports et à la Fédération française de tennis aux côtés de Patrice Dominguez, il a connu bien des cycles. « C’est toujours plus compliqué de rester tout en haut, quelle que soit la discipline sportive », pose-t-il d’emblée, rappelant une évidence parfois oubliée dans l’exigence du résultat immédiat.

La réalité d’une compétition européenne en pleine mutation

Le dirigeant ne cache rien : « Aujourd’hui, quand on prend en Europe seulement le basket, l’Italie a progressé de manière très forte sur les équipes jeunes. L’Allemagne a mis en place depuis de nombreuses années maintenant, une dizaine d’années, des critères dans leurs centres de formation pour véritablement avoir un encadrement de grande qualité. » L’Espagne, de son côté, a lancé le week-end dernier sa ligue U22 pour contrer l’influence de la NCAA et retenir ses meilleurs talents. La France n’est plus seule au sommet, et le niveau moyen européen grimpe inexorablement.

Mais au-delà de la concurrence, Contensoux pointe un « concours de circonstances » inédit cet été : « Je n’ai pas connu un été où aucune équipe jeune n’a été constituée des joueuses et des joueurs que nous avions prévus dans l’année. » Entre trois et quatre absents par sélection, pour blessures ou autres raisons, le cocktail s’est révélé délétère. Chez les féminines A, la blessure de Marine Fauthoux en préparation, combinée aux absences liées à la WNBA, a fragilisé un collectif déjà amputé de forces vives.

Le défi NCAA et WNBA : préserver l’identité européenne

C’est peut-être là que le discours de Contensoux prend toute sa dimension. La NCAA, qu’il suit depuis sa candidature au poste de DTN il y a quinze ans, est devenue une menace existentielle avec l’arrivée du NIL (Name, Image, Likeness), ce système de rémunération des étudiants-athlètes. « Pour moi, c’est un vrai danger pour le basket européen », tranche-t-il sans détour. « Ce serait une perte de l’identité européenne, qui est une identité forte du basket mondial. »

Son argumentaire est limpide : « On a besoin d’avoir l’école serbe, on a besoin d’avoir l’école espagnole, on a besoin d’avoir cette école française, on a besoin d’avoir cette différence-là. » Un écosystème formatif unique que l’uniformisation par la NCAA pourrait mettre en péril. D’autant que, statistiques en main, Contensoux rappelle une réalité : « Le meilleur chemin pour aller en NBA, pour un premier tour de Draft, c’est quand même de passer par le championnat de France. » De Tony Parker à Zaccharie Risacher en passant par Victor Wembanyama, Nicolas Batum ou Evan Fournier, tous ont grandi sur les parquets français avant de conquérir outre-Atlantique.

Pour contrer cette fuite des talents, le patron technique de la FFBB mise sur la pédagogie et la transparence. « Il faut bien expliquer aux gens que ce n’est pas l’Amérique, le NIL, sans jeu de mots, et que tout ce qu’il espère n’arrivera pas à tout le monde. » Il évoque les aspects fiscaux complexes, les contrats incertains, et ces joueurs revenus au pays après une année décevante en NCAA, « bien contents de revenir en France et d’avoir des solutions dans les clubs français. »

Chez les féminines, le défi est encore plus aigu. La WNBA va s’agrandir, passant à 18 franchises d’ici 2030, créant une soixantaine de nouveaux contrats. « Ça veut dire des Européennes dedans. Donc ça veut dire des Françaises dedans. Sans doute. En tout cas, je l’espère », projette Contensoux. La FIBA a pris la mesure du problème : « Il y a des groupes de réflexion, FIBA Europe notamment, sur l’évolution du calendrier féminin. » La Coupe du monde 2030 se tiendra ainsi en fin d’année pour éviter le chevauchement avec la saison WNBA.

La professionnalisation, clé de voûte du système

Quinze années à la FFBB ont permis à Contensoux d’observer et d’accompagner une transformation radicale. « Je retiendrai, moi, la grande professionnalisation », synthétise-t-il. Sous la présidence de Jean-Pierre Siutat, puis de Jean-Pierre Hunckler, le budget fédéral a doublé, passant d’une vingtaine à une quarantaine de millions d’euros. Mais au-delà des chiffres, c’est toute une culture qui a évolué.

« Quand vous prenez tous les sports de très haut niveau et très professionnels, je pense à la Formule 1 en particulier, c’est d’un niveau de détail qui est exceptionnel », compare-t-il. Une phrase de son ancien mentor Patrice Dominguez résonne encore : « Si le diable se cache dans les détails, la haute performance, c’est l’enfer. » Les staffs d’équipes de France s’étoffent, à l’image des standards NBA, canadiens ou allemands. La recherche de la marge devient obsessionnelle.

Cette professionnalisation irrigue désormais l’ensemble de la pyramide. Le nouveau projet de performance fédérale 2024-2028 intègre « l’accompagnement humain et la performance mentale dans toutes nos structures », pour « acculturer nos cadres, pour mieux les accompagner dans la formation de nos joueurs. » Un « haut niveau des techniciens » a été créé pour « compagnonner » les jeunes entraîneurs, avec des figures comme Guillaume Vizade ou Julien Mahé aux manettes, eux qui ne sont plus systématiquement issus du sérail fédéral, comme auparavant.

« On a des gens de grande qualité qui ont envie de travailler ensemble. Et ça, c’est véritablement notre plus-value », souligne Contensoux, qui salue au passage l’apport de Jacques Commères, « une personne exceptionnelle, qui a une connaissance du basketball assez incroyable. »

Alain Contensoux loue le travail de son collègue Jacques Commères, qu'il complimente régulièrement
Alain Contensoux loue le travail de son collègue Jacques Commères, qu’il complimente régulièrement (photo : Julie Dumélié)

Vers une nouvelle détection : place aux créateurs

Parmi les évolutions stratégiques, une retient l’attention : la refonte de la détection des meneurs de jeu. Longtemps accusée de privilégier l’athlétisme et la taille au détriment de la créativité, la FFBB a rectifié le tir il y a quatre ans. « Dans notre guide de détection, le poste de meneur de jeu, on ne parle pas de physique, on ne parle pas de potentialité physique, on parle capacité à faire jouer, à voir le jeu, à lire le jeu », insiste Contensoux.

Le dirigeant reconnaît que l’opération « très grands gabarits », lancée en 2006, a magnifiquement fonctionné, donnant à la France une lignée de pivots d’exception. Mais le rééquilibrage était nécessaire. « On a aussi senti le besoin de remettre l’accent sur la nécessité de ne pas sélectionner exclusivement sur la potentialité physique. » Un virage dont les fruits se cueilleront dans quelques années, le temps long étant, encore une fois, la boussole de Contensoux.

Le temps long comme philosophie

C’est peut-être là la marque de fabrique de cet homme discret qui a traversé les mandats et les cycles. « Aujourd’hui on travaille pour Brisbane, et on travaille presque déjà pour les Jeux olympiques de 2036 », lance-t-il, presque provocateur dans un monde obnubilé par le résultat immédiat.

Cette vision l’amène à relativiser les déceptions de l’été. « Toutes les défaites sont plus utiles que des victoires pour progresser », martèle-t-il, citant l’exemple de la Coupe du monde 2023. « Peut-être qu’on ne s’était pas assez interrogé » après le titre de vice-champion d’Europe 2022, arraché dans la douleur. Les échecs imposent l’introspection salutaire.

La FFBB est d’ailleurs en pleine phase d’analyse. Des débriefs individuels sont menés avec chaque staff, pilotés par Jacques Commères et les coordinateurs Rudy Nelhomme (garçons) et Grégory Halin (filles). « On va voir le retour qui est fait de l’ensemble des coaches et des staffs techniques par rapport à ce qu’ils ont rencontré », explique Contensoux.

Le maillage territorial, atout français

Dans ce paysage européen en mutation, la France dispose d’un avantage majeur que Contensoux ne cesse de rappeler : son maillage territorial. « On a 3 880 clubs, on a des ligues, des comités départementaux, des ligues qui font le travail avec des gens qui sont dédiés à ça », énumère-t-il. Une infrastructure que les autres nations européennes envient. « Très souvent on nous dit : comment vous arrivez à renouveler aussi régulièrement chez les filles, chez les garçons ? »

Ce réseau s’appuie sur 250 conseillers territoriaux, réunis régulièrement – encore prochainement au Creps de Vichy – pour aligner les pratiques sur le projet de performance fédérale. Une chaîne humaine qui relaie du département jusqu’aux équipes de France l’identité du basket tricolore.

Cette force collective permet aussi de tisser des liens entre les générations. « Quand on fait un séminaire des équipes de France jeunes, les coachs A sont là », détaille Contensoux. Anciens capitaines des Bleus désormais GM des équipes de France A, Boris Diaw et Céline Dumerc transmettent leurs valeurs aux U16, créant ce « goût de revenir en équipe de France » qui immunise contre les sirènes de l’individualisme.

Clubs professionnels : le chantier de la formation

Reste un point sensible : la fuite des jeunes talents vers l’étranger. Conscient des pépites françaises, les formations étrangères tentent chaque année de venir puiser dans le vivier français. A l’intersaison, Cameron Houindo, Meissa FayeNoa Kouakou-Heugue ont quitté le Pôle France pour lancer leur carrière professionnelle en Slovénie, Allemagne et Australie.

« On ne forme pas des gamins au Pôle France pour qu’ils partent à l’étranger », déplore Contensoux. Ulm a par exemple accueillis quatre espoirs tricolores dans ses rangs depuis 2023. Certains n’avaient même pas d’offres en France, comme Faye cet été : « Ce qui est compliqué, c’est la différence d’évaluation entre le club d’Ulm et nos clubs français. Ulm est visiblement prêt à prendre des risques. » Une audace que les clubs hexagonaux n’ont pas toujours, malgré les succès de beaucoup, comme Isaïa Cordinier, passé par Antibes et la Pro B avant d’exploser.

La réponse ? Un travail conjoint avec la Ligue nationale de basket (LNB), via une commission mixte technique regroupant entraîneurs, joueurs, et même agents. Un séminaire a été organisé en septembre 2024 après les JO pour réfléchir à l’évolution des centres de formation. « La pédagogie, véritablement », répète Contensoux. Convaincre les présidents de clubs, les managers généraux, les familles, que « la meilleure formation possible, elle est chez nous. »

L’objectif est clair : avoir des JL Bourg partout sur le territoire, ces clubs professionnalisés capables de faire grandir les pépites. Mais le contexte économique impose la prudence. « On est dans une situation économique dont on ne peut pas ne pas tenir compte », tempère le DTN. La priorité reste donc l’amélioration de l’encadrement technique, via ce système de « compagnonnage » où des techniciens expérimentés comme Vincent Collet, Pascal Donnadieu ou Claude Bergeaud et Valérie Garnier accompagnent ou pourraient accompagner la nouvelle génération de coachs.

« On a besoin d’améliorer l’encadrement de nos centres de formation. On a besoin d’accompagner l’encadrement, d’améliorer l’encadrement et d’accompagner de nos meilleurs coachs dans les championnats de France », insiste-t-il. Un investissement dans l’humain qui, à terme, doit permettre de dire aux familles : « Votre fille ou votre garçon peut mieux se développer dans de meilleures conditions, avec de meilleures garanties de sécurité, d’intégrité, dans votre pays, pas très loin de chez vous, plutôt qu’à 6 000 ou 7 000 kilomètres. »

Le 3×3, discipline olympique à part entière

Autre front de travail : le 3×3, devenu discipline olympique mais encore en quête de modèle économique, particulièrement chez les féminines. « On a créé des équipes professionnelles 3×3, une équipe féminine qui n’a pas marché comme tout le monde aurait espéré qu’elle marche, mais on avait investi massivement », reconnaît Contensoux.

Le chemin diffère selon les genres. Côté masculin, « il y a un vrai circuit professionnel avec beaucoup d’argent délivré en prize money », permettant d’envisager des équipes commerciales viables. Côté féminin, « ça ne le sera pas avant 2028, dans le meilleur des cas, et peut-être 2032. » D’ici là, la FFBB continuera d’exporter certaines joueuses dans des équipes commerciales étrangères, à l’image d’Hortense Limouzin en Roumanie.

Le projet de performance fédérale 2024-2028 intègre pleinement le 3×3, avec la création d’un pôle France et d’équipes jeunes dédiées. Charles-Henri Bronchard (U21) et Anthony Christophe (U23) incarnent cette passerelle entre le monde professionnel et les équipes nationales.

L’horizon des grandes compétitions

Passionné de basket depuis « les premiers exploits de Limoges en Coupe d’Europe » et les nuits blanches devant les finales de Michael Jordan, Contensoux rêve aussi de ramener les grandes compétitions en France. « Bien sûr qu’on a envie d’organiser des grandes compétitions internationales », affirme-t-il.

La Coupe du monde masculine 2031 est dans le viseur. « On ne l’a jamais eue en France et on a aujourd’hui des stades pour le faire », avec ces enceintes à plus de 10 000 places sorties de terre ces 10 dernières années. Mais le contexte économique impose la prudence : « Aujourd’hui, on n’est pas capable d’organiser une très grande compétition internationale sans avoir un soutien fort des pouvoirs publics. »

Une étude de faisabilité est en cours. En attendant, la FFBB va accueillir un tournoi de qualification à la Coupe du monde 2026 féminine, histoire « d’animer la discipline » et de servir clubs amateurs comme professionnels. « Cette animation-là, ça va créer des choses », prophétise Contensoux. « Il faut que nous, on alimente ça. »

« On sait très bien faire les choses, mais on ne sait pas les vendre »

Au terme de cet échange fleuve, une autocritique résonne. « Le reproche que je fais parfois, que je nous fais parfois, et je me mets vraiment en tête de gondole, c’est qu’on sait très bien faire les choses, mais on ne sait pas les vendre. On ne sait pas le dire. »

Cette humilité tranche avec l’arrogance qui guette parfois les structures en réussite. Contensoux et ses équipes se remettent en question « tous les ans », cherchant inlassablement à « être meilleur l’année prochaine. » Un état d’esprit notamment insufflé par Jacques Commères et partagé dans toute la chaîne fédérale.

Les derniers mots du DTN résument sa philosophie : continuer à travailler dans l’ombre, avec rigueur et professionnalisme, en gardant les yeux fixés sur Brisbane 2032 et au-delà. Car si l’été 2025 a déçu, il n’a rien d’une fatalité. Plutôt une étape dans un cycle long, fait de hauts et de bas, où la capacité à apprendre de ses échecs forge les champions de demain.

« On a la chance de travailler dans quelque chose qui est extraordinaire qui est le sport, quelque chose qui est une passion », conclut-il. Une passion intacte après quinze ans au service du basket français, et qui devrait encore porter ses fruits dans les années à venir, pour peu que l’écosystème tout entier – fédération, clubs, joueurs, familles – continue d’avancer ensemble, uni par cette « différence » qui fait l’identité tricolore.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
glidos
C'est entre autres à cause de gens comme lui, que le basket français ne décolle pas et végète. Et encore heureux que le tyran siutat, fils spirituel du tyran mainini se soit cassé.
Répondre
(1) J'aime
beetlejuice53
"que le basket français ne décolle pas et végète"... T’es tombé dans une faille spatio-temporelle et t’es resté bloqué sur la période Vestris, Courtinard, Dacoury, Demory et Butter ? Parce que depuis plus d’une décennie, à part les Espagnols, et plus récemment les Allemands, je ne vois aucune nation qui puisse s’enorgueillir d’avoir de meilleurs résultats.
Répondre
(7) J'aime
elandu71- Modifié
Il manque surtout des trophées. On en a eu un seulement avec plusieurs générations dorées d'affilées. Il est là le vrai probléme. En France on sait former de gros joueurs mais pas de bons coachs malheureusement. Ce qui est un paradoxe. Collet était surement le meilleur choix que l'on pouvait faire au milieu des années 2000 mais quand tu vois en face les talents des séléctionneurs espagnols qui se sont succédés, il y a de quoi se poser des questions. Que l'on perde contre les espagnols pendant plus d'une décénnie, je ne le conçois pas. A un moment on a les mêmes armes voir mieux que eux et on n'y arrive toujours pas. L'Euro gagné en 2013 est juste l'exception qui confirme la régle. Quand on voit que le seul choix que l'on a pu trouver pour remplacer Collet, Fauthoux qui n'a rien gagner en club depuis qu'il est coach, il y a de quoi se poser des questions. Donc pourquoi les coachs de nos centres de formations font éclore pépites sur pépites en joueur et aprés au niveau pro ça ne suit pas au niveau du coaching ? Faudrait peut être aussi revoir notre façon de former des entraîneurs et s'inspiraient plus de ce qui se fait en Espagne, Gréce, Turquie ou Italie, et aussi en ex-yougo... C'est aussi de la responsabilité de la FFBB de mettre en place ce genre de projet.
(4) J'aime
glidos
C'est toi qui est le TOTAL baskétix de l'affaire ! T'est ptêt pas au courant, que la fédé française, forte de ses 4880 clubs et quasi 730.000 licences est la fédération basket la plus puissante d'Europe en terme de licences et puissance financière... Le tout, pour une seule médaille d'or en 15 ans, sous chaussée aux moines, loser number one, protégé pendant 15 ans par la mafia du chateau des rentiers, représenté par jacky commères ou alain Contensoux que tu défends. Un type parachuté du tennis au basket, dont il ne capte rien. Il représente une institution vérolée par le tyran mainini, puis par le tyran siutat, puis par son fils spirituel hunckler. Tu évoques des "meilleurs résultats"... moi je n'en vois pas, car, comparativement aux fédés que tu cites, notre fédé, la première d'Europe, devrait leur MARCHER DESSUS ! Et jamais, on ne devrait douter, ou souffrir face à des nations moindres, qui font mieux que nous, avec moins de moyens. Une seule médaille d'or en 15 ans, grâce à un coup de gueule de tony parker dans des vestiaires de tony parker notamment... rien d'autre. Tout ce qui n'est pas de l'or ne vaut rien, mais en France, pays ou on glorifie les losers et où on idolâtre les poulidors, on se contente de médailles en chocolas. Une FFBB, même capable d'organiser une bamboula pour l'équipe perdante des JO de Sydney 20 ans plus tard... Va raconter ça aux Serbes ou aux espagnols justement... organiser une fête pour des perdants !?! Ils vont te rire au nez, car en sport, on ne retient que les vainqueurs. Eux ont cette mentalité et cette haine de la défaite. Pas les français malheureusement.
(3) J'aime
stephmoon
Y a besoin d'être agressif comme ça ? Nous avons derrière l'Espagne les meilleurs résultats en Europe sur les 15 dernières années, que ça vous plaise ou non, c'est comme ça, c'est factuel. Filles, garçons, adultes et jeunes réunis. Que vient faire ce terme ridicule de basketix très en vogue sur les réseaux sociaux alors qu'on vous rappelle juste des faits ? On a le droit de saluer le travail effectué sans se faire traiter de tous les noms, sachant que j'ai grandi à une époque où on ne ramenait jamais une médaille dans quelque compétition que ce soit, ni chez les garçons, ni chez les filles. On peut donc en conclure que depuis 15-20 ans, le basket français a énormément progressé. Que vous pensez qu'on a les meilleurs joueurs du monde, que la génération Parker était plus forte que celle de Gasol pourrait même prêter à sourire et si on baignait dans votre champ lexical, il y aurait là motif à utiliser les termes que vous employez gratos, si on ne respectait pas l'avis des uns et des autres... Après, les discours comme quoi c'est la haine de la défaite qui fait gagner des compétitions est juste lourdingue. C'est bien, c'est très américain mais réécoutez, par exemple, Zidane et Parker quand le premier est venu dans l'émission du second, des joueurs pro qui savent ce que gagner et perdre veulent dire, qui savent que la frontière entre les deux est parfois ténue, y compris quand on a la soif absolue de vaincre et qu'on a tout fait pour, loin des discours des pros du canapé qui tirent sur tout ce qui bouge en avalant leur bol de hyènes quotidien dès lors que leur équipe, leur drapeau, ne marchent pas sur les autres. On ne compte plus le nombre de joueurs et de coachs qui ont la haine de la défaite mais n'ont jamais rien gagné. Ceci étant, si on suit votre raisonnement tout en nuances, les Serbes, que vous prenez en exemple pour leur haine de la défaite, critère essentiel pour gagner des titres donc, nation de basket s'il en est dont on ne compte plus les grands coachs, les Serbes donc, ont remporté combien de médailles ces 15 dernières années ? Pourriez-vous nous le rappeler ? Personnellement, ça ne m'empêche pas de les considérer comme une des toutes meilleures nations européennes, avec ou sans titres. Quant au nombre de licenciés, heureusement que ce ne sont pas ceux qui en comptent le plus qui gagnent à tous les coups et que le classement des compétitions n'est pas basé sur ça sinon, la Lituanie croupirait dans les bas-fonds des compétitions continentales depuis longtemps et le sport n'aurait pas grand intérêt. C'est juste un peu plus compliqué que ça... Quoi qu'il en soit, en dépit de la nullité de tous ceux qui mettent un demi orteil dans le giron fédéral, le basket français a un très bel avenir devant lui car il sort régulièrement des joueurs destinés au plus haut niveau international et c'est tout sauf un hasard. Nous allons bientôt ramener des trophées, rassurez-vous, on espère que ça calmera peut-être un peu vos nerfs. Pour conclure, tout n'est évidemment pas parfait mais l'important est de s'appuyer sur les échecs pour continuer à progresser. Ce qui est fait, il me semble.
Répondre
(4) J'aime
jeanpeuplu
Votre “jeunesse “ vous aveugle pour énoncer de telles stupidités et perdre tout discernement…pour avoir connu les années sombres (80/90) et les branlées (cf JO84 vs USA) et notre systématique absences de podiums tant en garçons qu’en filles et jeunes confondus …je préfère très nettement notre époque !!!
Répondre
(0) J'aime
johndoe
comme en politique...l'important, c'est de garder sa place.....tout est dit......
Répondre
(3) J'aime
flavor_flav
un post rempli de clichés...tout est dit...
Répondre
(4) J'aime
johndoe- Modifié
parler,c'est bien..agir, c'est mieux.....
Répondre
(1) J'aime
johndoe- Modifié
quand tu vois aimé toupane a l'euro 2025, dire a ses joueuses cette ambiguité devenu légendaire "le bronze sera votre or..' il sous-entendait quoi..?? que la marche pour la finale était trop haute..pas tres respecteux pour elles...pendant les matchs de préparation, noter le nom des joueuses scotché sur le mur derriere le banc..surréaliste...aux JO, dans le 4eme quart-temps; lorsque a.j wilson sort le ballon sous son panier et que les arbitres lui redonnent le ballon; il fait le signe "controle vidéo" sans insister verbalement,un arbitre lui refuse,alors il baisse la tete avec un leger sourire et retourne dans son coin..c'était un ballon de 2 voir 3 points..ce qui aurait pu changer peut-etre la donne..pas le mental!!! la rancune!!!!quand apres un match, la capitaine gruda déclare que les joueuses, y compris le staff devait se remettre en question...ca lui coutera sa sélection largement mérité pour les JO pour etre remplacé par malonga qui jouera 1mn30.....cette personne a été resigné par siutat jusqu'en 2028....le 2eme coach de papier vice champion olympique avec toupane n'en serait pas la si fournier n'avait pas poussé sa gueulante dans les vestaires avant les matchs a élimination direct,ce qui sorti gobert du cinq majeur et on connait la suite et donc le commentaire de ce monsieur n'apporte rien....comme le mien d'ailleurs
Répondre
(1) J'aime
stephmoon- Modifié
Le coup de gueule d'un joueur ou même de tout un groupe ou bien un clash entre joueurs pour crever l'abcès quand tout va mal, c'est pas loin d'être un passage obligé quand une équipe est mal embarquée dans un tournoi, surtout si elle était très attendue. Quant à ce que vous décrivez sur Toupane, c'est un peu fort de café quand même, selon moi en tous cas. Au doigt mouillé, on peut dire qu'un coach qui gueule depuis son banc les cheveux dressés sur la tête, ça peut infléchir ou du moins instiller un doute dans la tête de l'arbitre et l'inviter à revoir l'action, mais dans les faits, très souvent, ça débouche sur une technique. Après, ok, Toupane dégage une certaine nonchalance qu'on voudrait bousculer un peu quand c'est chaud mais précisément, parce que c'est lui et personne d'autre qui a conduit les Bleues vers ce parcours magnifique, parce que nul ne peut décemment affirmer que tel ou tel coach aurait fait mieux, il mérite il me semble le plus grand respect. C'est quelqu'un dont la nomination et les premiers pas voire les suivants, incluant d'ailleurs la non sélection de Sandrine Gruda, ne m'avaient pas fait sauter au plafond mais il se trouve que pouvoir amener son équipe à penser qu'elle peut jouer yeux dans les yeux contre un adversaire qui atomise tout sur son passage depuis 30 ans et être en effet au coude à coude tout le match avec lui, en surrégime sûrement, c'est quand même très fort et ça a conclu une fantastique épopée. C'est dans ce contexte qu'aller gratouiller des points de détails, auxquels je peux d'ailleurs souscrire, du moins pour certains, pour démonter un coach qui a réalisé ce parcours (ok, il y a eu l'Euro derrière qui s'est mal terminée mais il faudrait quand même arriver à intégrer que quand il manque plusieurs joueuses ou joueurs majeur(e)s dans un effectif, il est difficile d'atteindre le niveau requis).
Répondre
(2) J'aime
johndoe- Modifié
stephmoon, on en reparle apres les championnats du monde?? les excuses ne font avancer personne.... n'oublions pas un point important aux JO a domicile, la tolérance arbitral sur la défense agressive pronée par toupane constatée par certains pays..on a vite vu la différence a l'euro sur l'arbitrage...une bonne équipe de basket, ce sont principalement les joueuses pas le coach!! ca se saurait surtout si on a pas le vocabulaire,le mental et la mémoire..le probleme a la base ,c'était qu'on avait cathy melain qui avait les compétences mais qui ne voulait pas coacher alors que toupane..c'était tout le contraire. ensuite le pistonnage de siutat a fait le reste......quand on voit la moyenne d'age en haut de la fédé!! on se dit que la place doit etre vraiment bonne...
Répondre
(0) J'aime
jeanpeuplu
La FFBB vous tend les bras, au lieu d’un discours plein de calomnie allez oeuvrer dans un club de base et faites-vous une opinion !
(0) J'aime
deleted_20251208051834124556
Mouais l’analyse reste light, déjà retenir les jeunes ne se fera pas que sur la qualité des coachs mais aussi celles des infrastructures. ULM et la NCAA ont des moyens hors norme même les serbes et les lituaniens partent là bas. Comme egalement déjà dit, le recrutement de joueurs avec des qualités techniques avérés ne doit pas se faire que pour le poste de meneur, ça ne suffira pas. Enfin, le constat c’est que c’est toujours les mêmes à la tête de la fédération (Commères, Nelhomme), il faudrait promouvoir Gupilotte et Prod’homme a minima.
Répondre
(2) J'aime
jeanpeuplu
Commencez par lire les articles au lieu de repondre à côté de la plaque…en aucun cas il ne parle de niveau technique (qui s’apprend) mais de capacités de lecture et à faire jouer qui s’enseigne également mais (bien plus) difficilement ! Quant à au renouvellement de cadres bien sûr qu’il s’avère necessaire, mais un poste de DTN dans une Fede comme le Basket nécessite une expérience indubitable…Je n’ai rien contre les personnes que vous citez mais on est loin du compte tant au niveau de leur parcours respectifs que des résultats
Répondre
(0) J'aime
deleted_20251208051834124556
On est loin du compte tant au niveau de leurs parcours respectifs que des résultats on se demande qui est à côté de la plaque, j’aurai pu citer Vizade aussi.
(0) J'aime
jc87
Il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce long entretien. Notamment les défis immenses auxquels devra faire face le basket français avec les concurrences nouvelles de la NCAA et de la WNBA. Cette situation ou un pays, en l’occurrence les états unis, a cette position de situation ultra dominante dans un des rares sport réellement universel est unique. Aucun autre sport co n'a à gérer ça. Les fédérations européennes et la FIBA vont avoir beaucoup de boulot dans les années à venir pour éviter qu'on ne se fasse manger tout cru.
Répondre
(5) J'aime
felicien_bineau
oui, article intéressant. Content de voir, notamment que l'orientation de la sélection est en train de changer. Qu'on soit attentif à la capacité de faire jouer, de lire le jeu, c'est indispensable. Cela devrait être le cas pour tous les postes ! (pas uniquement le poste de meneur). C'est bien aussi, de faire comprendre, qu'il y a du temps ( des années) entre des changements de politique et leurs potentiels effets. En tant que spectateur, c'est vrai que je peux avoir tendance à réagir dans l'instant.
Répondre
(5) J'aime
lou_grand
Mouais ! Le gars concède certaines erreurs passées, dit vouloir apporter des solutions mais j'attends de voir car les bonnes intentions ne font pas des actes. Et on retrouve encore les excuses lors des échecs, pas d'explications. Les autres sélections avaient aussi des blessé(e)s et des absentes pour WNBA. Contrer la NCAA ? Avec quels moyens ? Quand on voit la faiblesse du championnat Espoirs, financière comme sportive, j'ai du mal à croire que l'on va garder nos prospects. Quant au virage de la formation, le faire avec les mêmes personnes, je n'y crois pas une seconde. Bref, ca va rester le royaume de l'entre-soi à la FFBB, avec enfumage en règle arc-bouté sur un pseudo-palmarès depuis 25 ans.
Répondre
(2) J'aime
holala
Pourquoi ne pas imposer une draft française pour les joueurs (ses) sorties du pôle France chaque année. Ceci pour les intégrer dans les clubs pro pour parfaire leur formation
Répondre
(0) J'aime
kris70
L'entretien est très intéressant. J'entends que l'on ne regarderait plus seulement le physique pour le poste de meneur, mais on a vu des lacunes structurelles (dans quasiment toutes les équipes de France), notamment dans l'adresse : est-ce que l'on manque de techniciens précis ? Est-ce que l'on ne fait pas assez de répétitions quasi quotidiennes ? La question se pose aussi pour la gestion des remises en jeu, des remontées de balle, des aides sur le meneur... Je n'ai pas noté de prise de conscience de ces difficultés par la DTN.
Répondre
(0) J'aime