La JDA Dijon toujours aussi faible aux rebonds : « Un manque d’envie » pour Legname, « d’efforts » pour Losser

Kokila capte un rebond devant Owens, image symbole d’un début de saison où les Dijonnais peinent à s’imposer sous les cercles
Avec ses 27 rebonds captés à Ékinox, la JDA Dijon a pile été dans sa moyenne depuis le début de saison (26,8). Problème : absolument toutes les équipes de Betclic ÉLITE font mieux. Et pas qu’un peu, à l’image des 37 gobés par les joueurs de la JL Bourg ce samedi.
Ainsi, certes privée d’un joueur clef dans le secteur avec l’absence de Williams Narace (en phase de reprise, comme l’a prouvé sa présence sur la feuille de match à Ékinox), la JDA est la seule équipe du championnat en-dessous des… 30 rebonds par match. Un énorme delta avec le reste de la concurrence que les Dijonnais devront vite corriger, s’ils veulent avoir des ambitions.
Laurent Legname : « Notre début de match est plutôt cohérent mais les rebonds offensifs concédés dans le premier quart-temps nous mettent en difficulté de manière rédhibitoire. Ainsi que les balles perdues, encore une fois. Sur leurs 20 premiers points, il y en a 15 sur secondes chances et contre-attaques. Ils avaient besoin de confiance et on leur a donné confiance… Par rapport à ça, on a baissé la tête. On s’est tiré une balle dans le pied tout seuls en leur donnant ce qu’il ne fallait pas pour qu’ils prennent confiance…
« L’histoire de ce match, c’est qu’on se fait impacter sur le rebond offensif… Et ce n’est pas que les grands, c’est Mokoka ou Gach aussi. Il n’y avait pas de box-out, pas de combat. Le box-out, c’est un geste technique et l’envie de se battre pour aller chercher le rebond. Malheureusement, on n’a pas été capables de le faire. Ce n’était même pas un problème de rotation sur la défense, juste un duel sans ballon sur le rebond. Quand on n’est pas capables de tenir ça, ça dénote d’un manque de combativité individuelle et d’un manque d’envie collective pour gratter ces ballons qui permettent de valider des bonnes défenses.

On n’est pas aveugles avec mon staff, on le répète depuis le début de la saison : on voit bien qu’on est faibles au rebond défensif. Le rebond, c’est deux choses : de l’envie et le geste technique. Les joueurs de notre équipe n’ont pas ça en eux, ce combat dans ce secteur-là. Williams (Narace) est en phase de reprise, il devait être un joueur clef dans le secteur du rebond, dans la combativité, dans la dureté intérieure.
Les blessures, c’est l’histoire de notre saison. On en a toujours depuis le 14 août. Par exemple, je sais que quand il y a des blessés, la saison va être… (il s’interrompt) Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?! Je n’ai pas la main là-dessus. Jouer à huit, sans notre meneur titulaire (Justin Bibbins doit passer des examens complémentaires lundi, ndlr) et notre poste 4 titulaire, ça devient trop difficile à un moment. C’est beaucoup trop. Avec l’accumulation des matchs et la fatigue, on a un peu explosé ce samedi. »
Quentin Losser : « Cette défaite fait mal. On était sur un bon rythme et on voulait rester sur du positif. On sait qu’on n’est pas les meilleurs au rebond mais face à une équipe aussi athlétique, si on ne fait pas les box-out et les efforts… On s’est fait tuer là-dessus, alors que notre défense n’est pas catastrophique. Notre entame est plutôt bonne mais on se laisse emporter par le rythme ensuite.
On savait que Bourg n’arrivait pas dans une grosse dynamique. Il fallait les faire douter dès le début mais ils ont mis directement de l’impact physique. Nous, on a juste subi… On manque de dureté sur certains moments. Quand on joue dur, comme contre Cholet, il n’y a pas photo, on est une autre équipe. Il faut se mettre dans la tête qu’il faut jouer dur dès le début. »
Propos recueillis à Bourg-en-Bresse,

























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