L’ASVEL sanctionnée par l’EuroLeague pour non-respect du fair-play financier

L’ASVEL est sanctionnée par l’EuroLeague pour non-respect du fair-play financier.
Nouveau rebondissement dans le dossier de l’ASVEL. Dans un communiqué, l’Euroleague Commercial Assets SA (ECA) – la société qui gère l’EuroLeague – annonce que le club rhodanien enfreint l’une de ses règles. L’institution de Lyon-Villeurbanne n’atteint pas le plancher fixé à 80% du niveau de rémunération minimal (NRM) à la clôture du processus d’inscription.
L’EuroLeague impose désormais une masse salariale minimale
En clair, l’ASVEL n’a pas investi suffisamment dans la composition de son effectif par rapport au minimum requis par l’EuroLeague. Le NRM, fixé à 5,85 millions d’euros nets pour la saison 2025-2026, impose à chaque club d’avoir engagé au moins 80 % de cette somme au moment de l’enregistrement final des effectifs pour la première journée de saison régulière. Or, le club villeurbannais se situe en dessous de ce seuil avec une masse salariale annoncée à 4,55 millions d’euros.
Conséquence directe : la différence entre le montant effectivement engagé et le plancher réglementaire devra être répartie entre les joueurs actuellement sous contrat. À défaut, cette somme sera considérée comme une créance impayée, pouvant entraîner des sanctions financières ou disciplinaires.
Cette situation illustre la volonté de l’EuroLeague d’imposer un équilibre compétitif et une gestion financière harmonisée entre ses clubs, quitte à rappeler à l’ordre ceux qui, comme l’ASVEL, dépensent moins que ce que la ligue juge nécessaire pour rester compétitifs.
Le divorce entre l’ASVEL et l’EuroLeague semble acté
Cette sanction se rapproche de la thèse avancée deux semaines plus tôt par nos confrères de EuroHoops. Selon celle-ci, le club risquerait une exclusion pour non-conformité aux exigences économiques de la compétition.
En début de saison, Paulius Motiejunas, le directeur général de l’EuroLeague, avait déjà pointé du doigt Villeurbanne dans un entretien accordé à L’Équipe. Celui-ci déplorait les faibles moyens financiers engagés par le club cette saison, entraînant par ricochet sa faible compétitivité sportive. L’ASVEL, qui espère rejoindre le projet NBA Europe, n’a pas encore renouvelé sa licence EuroLeague qui expire en juin prochain.
























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