Le Thunder d’Oklahoma City retrouve les finales de la NBA après douze ans d’attente
Douze années. Douze longues saisons à espérer, à reconstruire, à croire malgré les déceptions. Le Thunder d’Oklahoma City a enfin brisé cette malédiction qui planait depuis 2012, année de leur dernière apparition en finales de la NBA face aux Miami Heat de LeBron James.
Et cette fois, c’est bien différent. Les deux stars de l’équipe, Kevin Durant et Russell Westbrook, n’étaient pas là pour porter l’équipe sur leurs épaules. Non, cette nouvelle génération menée par Shai Gilgeous-Alexander a écrit sa propre histoire. Une épopée qui s’est achevée par le titre NBA 2025, effaçant d’un coup toutes ces années de patience et de reconstruction méthodique. Après avoir vu partir leurs stars, avoir traversé des saisons difficiles et assisté à un remaniement complet, ils peuvent enfin savourer. Le championnat est revenu à Oklahoma City, et cette fois, il a un goût particulier!
Une reconstruction patiente et méthodique
Tout a commencé par un déchirement. En 2016, Kevin Durant claque la porte pour rejoindre Golden State. Le coup est rude, mais Sam Presti, le directeur général, garde son sang-froid. Russell Westbrook reste quelques saisons de plus et offre des spectacles mémorables. Malgré tout, les éliminatoires restent cruels, et le constat s’impose : tout est à reconstruire. L’année 2019 marque un véritable tournant. Westbrook part à Houston, tandis que Paul George rejoint Los Angeles.
À la suite de cela, l’organisation aurait pu sombrer dans l’amertume. Mais il n’en était pas question! Plutôt, elle fait preuve de lucidité. Presti accumule les choix de repêchage avec patience. Et c’est cette patience qui va clairement payer.
L’émergence de Shai Gilgeous-Alexander
Au cœur de cette reconstruction, un nom émerge petit à petit : Shai Gilgeous-Alexander. Il n’était qu’un jeune arrière prometteur quand il a débarqué d’un échange avec les Clippers en 2019. Personne n’aurait alors pu se douter qu’il deviendrait le visage de la renaissance du Thunder!
Sa progression est absolument fulgurante. Il entame la première saison avec une moyenne de 19 points par match. De quoi être encourageant. La deuxième année, la progression se poursuit avec 23 points par match. Puis vient la saison 2023-2024, et là, c’est l’explosion. Avec 30,1 points par rencontre, il mène Oklahoma City vers les séries éliminatoires pour la première fois depuis 2020. À ce moment précis, le joueur de 26 ans devient un leader.
Mais les chiffres ne racontent en réalité qu’une partie de l’histoire. Sur le terrain, Gilgeous-Alexander développe cette capacité rare à ralentir le tempo quand tout s’emballe autour de lui. Ses attaques au panier semblent toujours calculés au millimètre. Ses passes décisives arrivent toujours au bon moment.
Une saison historique couronnée de succès
La campagne 2024-2025 restera gravée dans les mémoires. Dès octobre, le Thunder affiche ses ambitions. 57 victoires en saison régulière, deuxième bilan de la Conférence Ouest. Pas mal pour une équipe qu’on disait encore « en apprentissage », quelques mois plus tôt!
Les séries éliminatoires, quant à elles, sont une véritable leçon de savoir-faire. Premier tour expédié en cinq matchs face à Denver. Demi-finale de conférence maîtrisée contre Dallas en six rencontres. Puis cette finale de conférence Ouest épique contre les Lakers, remportée après beaucoup de suspense. Face à Indiana en finale de la NBA, personne ne s’attendait à un tel spectacle. Deux équipes jeunes et affamées, qui se rendent coup pour coup. Les six premiers matchs sont équilibrés. Trois victoires partout. Tout se joue lors d’un septième match à Oklahoma City.
Ce soir-là, le Chesapeake Energy Arena vibre comme jamais. Dans toute la ville, l’effervescence est palpable. Le match lui-même tient toutes ses promesses. Gilgeous-Alexander est au rendez-vous, mais c’est Josh Giddey qui inscrit le panier de la victoire à 12 secondes de la fin. Score final : 108-106. Le titre est enfin là, après tant d’années d’attente!
L’impact sur la ville et les supporters
Oklahoma City n’avait pas connu pareille euphorie depuis longtemps. Dans les rues, les klaxons résonnent jusqu’au petit matin. Les maillots bleu et orange fleurissent partout et transforment la ville en un immense terrain de célébration.
Et cette énergie ne se limitait d’ailleurs pas à l’arène ou au centre-ville! En effet, les fans étaient partout, présents en personne, mais aussi connectés depuis leurs téléphones. L’expérience NBA moderne a profondément transformé la façon dont les supporters consomment le sport, avec des applications dédiées, des statistiques en temps réel et des plateformes de streaming qui permettent de ne rien manquer. Cette révolution mobile touche d’ailleurs tous les secteurs du sport et du jeu, des réseaux sociaux aux jeux en ligne, en passant par les machines à sous numériques, qui connaissent également un essor considérable, sur téléphones et tablettes.
Quoi qu’il en soit, ce championnat, c’est bien plus qu’un trophée. C’est une reconnaissance et une source de fierté pour une métropole souvent négligée. Les retombées économiques sont immédiates! Mais ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, ce sont ces regards d’enfants qui découvrent que leur équipe peut remporter le plus beau des titres. Ou encore, ces anciens qui se souviennent des premières années du Thunder, arrivé de Seattle en 2008. Petits et grands se rassemblent autour d’un rêve devenu réalité! Sam Presti avait vu juste. Sa reconstruction patiente a porté ses fruits, et ce, bien au-delà de toutes les espérances. L’avenir s’annonce radieux pour cette génération dorée. Ça ne fait que commencer !


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