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Léon Marchand, Antoine Dupont, BigFlo&Oli : une armada médiatique et financière pour relancer le basket à Toulouse

NM1 - Un gros projet voit le jour à Toulouse en remplacement du Stade Toulousain Basket, avec des têtes d'affiche médiatiques qui entrent dans le capital : Antoine Dupont, Léon Marchand et BigFlo et Oli. Objectif promotion en première division d'ici 5 à 6 ans.
Léon Marchand, Antoine Dupont, BigFlo&Oli : une armada médiatique et financière pour relancer le basket à Toulouse

Deux médaillés d’or olympiques dans le capital du nouveau TBBC, rien que ça

Crédit photo : @Cnosf/Kmsp

En tant que quatrième ville la plus peuplée de France, Toulouse doit avoir des ambitions sportives à la hauteur de sa taille. Principalement connue pour le rugby (le Stade Toulousain est 24 fois champion de France et 6 fois champion d’Europe) mais aussi avec des équipes en première division au foot, au handball et au volley, la ville rose doit maintenant se doter d’un club de haut niveau au basket, étant donné la popularité du sport. C’est dans ce sens que le Stade Toulousain Basket (actuellement en NM1) va changer de dimension médiatique la saison prochaine. En attendant que les résultats sportifs suivent.

Quatre têtes d’affiche médiatiques toulousaines

Comme l’annonce La Dépêche ce dimanche 20 juillet, une grande restructuration du club est lancée. Avec de grosses ambitions au vu des noms engagés. Première étape : un changement de nom et d’identité visuelle. Le « Toulouse Basket-Ball Club » va (re)voir le jour (c’est son ancienne appelation) et remplacer à partir de la rentrée le Stade Toulousain Basket, nom instauré en 2023. Mais surtout, des célébrités de la ville entrent dans le capital : l’un des tout meilleurs rugbymen au monde Antoine Dupont, le nageur multi-médaillé olympique Léon Marchand, et les rappeurs stars BigFlo et Oli.

Au-delà de l’aspect financier, ils apporteront une visibilité hors-norme pour un club de cette division. Le but est de « créer une communauté autour du club, sur Toulouse et au-delà des portes de Toulouse, de toucher les étudiants et la jeunesse » grâce à ces personnalités qui vont apporter « leur aura, leur image, leurs réseaux de partenaires, mais aussi leurs idées » selon les mots de Fabien Conte, président de la nouvelle SAS du TBBC, à La Dépêche. Des initiatives de la part de ces quatre noms sont attendues dans les prochaines semaines pour pousser le projet.

Ambition Betclic Élite « d’ici 5 à 6 ans »

Sur le plan sportif, les ambitions doivent forcément suivre. Fabien Conte estime que la trajectoire idéale serait « d’évoluer en Élite 2 d’ici 2 à 3 ans, puis en Betclic Élite d’ici 5 à 6 ans. » Le chemin est long pour revenir à l’époque des Spacers dans les années 1990. Mais pas inatteignable. Lors de cette saison 2024/25, le Stade Toulousain s’est maintenu sans briller en NM1. Le club actuel pensionnaire du Petit Palais des Sports (1860 places) a terminé septième de la deuxième poule, avec 19 victoires pour 21 défaites au total. Heureusement qu’un sursaut d’orgueil a eu lieu en fin de saison avec 6 succès sur les 8 dernières rencontres. L’engagement en NM1 pour la saison 2025/26 a été officiellement validé par la FFBB fin juin.

Troisième attaque la moins prolifique du championnat, un autre style de jeu sera nécessaire pour convaincre les fans toulousains. Pour cela, le coach de Feurs Romain Tillon a été réquisitionné et embauché jusqu’à 2027, avec l’intérieur Raphaël Djasrambaye dans ses bagages. Du côté des joueurs, des noms connus comme Robin Pluvy en provenance de Cholet ou le revenant Louis Marnette ont été recrutés, ainsi que René-Charles Louis-Thérèse depuis la BNXT League. L’ambition est donc d’abord de stabiliser l’équipe, avant de viser plus grand. Une fois les bases posées, les investisseurs entendent bien viser plus haut au niveau sportif comme médiatique. Le but étant de rejoindre les autres clubs forts de la ville dans les autres sports collectifs. Avec une ville pleine de talents comme celle-ci, tout est possible.

Le Stade Toulousain Basket a vécu ses dernières heures sous cette identité (crédit photo : Guillaume Poumarède)
Image Tom Compayrot
Tom Compayrot a rejoint BeBasket en novembre 2023, où il suit de près l’actualité de la NBA. Curieux et rigoureux, il s’intéresse autant aux stars qu’aux rôles clés dans l’ombre, avec l’envie de raconter ce qui fait vibrer la ligue au quotidien. Récemment, il s’est rendu aux Etats-Unis pour couvrir la Draft NBA 2025 sur place et nous faire vivre cet événement majeur de l’intérieur.
T-shirt offcourt

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supporterdusqbb
Aucun intérêt. Toulouse est déjà bien pourvu en sports co de haut-niveau. Laissez le basket aux villes moyennes pour qui le football est inaccessible.
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nofoot
l'intérêt de faire descendre le basket dans le sud sud ouest, quand même...
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ricolesbonstuyaux- Modifié
Si on laisse le basket aux villes moyennes, il restera un sport confidentiel dont tous ses amateurs se plaignent. Au contraire, il faut le développer dans les grandes villes françaises, à condition d’avoir l’outil indispensable pour y concurrencer le foot et le rugby : une salle moderne. Si le TBC joue dans le Palais des Sports, ça peut attirer un public plus large. Si c’est pour jouer dans le complexe Léo Lagrange, c’est perdu d’avance.
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grotext- Modifié
En tant que Toulousain et monosport je ne suis pas d'accord. On a déjà le TMB qui vient de monter en Wonderleague, je ne serais pas contre les garçons qui les suivent. Surtout que depuis quelques années, cela commence à prendre, de plus en plus de monde aux matchs. Ils arrivent même à remplir le Palais des Sports à l'occasion
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kenzie
bizarre comme point de vue. je suis sûr que les toulousains fans de basket seraient bien contents d'avoir une équipe plus haut que la N1 (ils ont aussi le TOAC en N2) et ton lien de cause à effet avec le foot, encore plus bizarre. ça voudrait dire que les supporters de basket des villes "moyennes" dont tu parles le seraient uniquement par défaut, par manque d'équipe de foot. je ne pense pas que ce soit le cas, en tous cas je l'espère
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glidos
Toujours se méfier des grands effets d'annonces sur des projections à long terme, surtout portés par des gens "hors milieu". Déjà que du milieu c'est compliqué... ASVEL ou SMUC Marseille ayant frôlé la rélégation en Nm3 cette année. Il fait quoi mike pietrus à Marseille, à part brasser du vent ?
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v92000
Marseille c'est pas si simple, c'est vraiment une ville uni-sport. Toulouse c'est pas basket de base on est bien d'accord mais tu as tellement d'autre sport que les gens ont l'habitude d'allez voir autre chose que le foot. Marseille c'est pas le cas (un peu le hockey) t'as beau faire de ton mieux, si t'as aucun sponsors intéressé et une salle avec 300 personnes t'es bloqué.
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halle_37
Je suis bien d'accord, le basket est un sport très en hype chez les autres sportifs, avec la NBA etc... C'est cool d'un côté mais quand il s'agira de mettre de l'argent, on en reparlera
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grotext- Modifié
Perso je suis venu au basket via la NBA dans les 90's et maintenant je vais voir des matchs de NM1 et les féminines en 2nde Division. Big Flop et Olive sont partout à Toulouse et investissent à tout va (ils ont fait des maillots pour le Tèf),un peu trop d'ailleurs on ne voit que eux, mais ils sont déjà venu pour des matchs de NM1. Dupont et Marchant, en plus d'être leurs potes, sont fans de basket aussi, donc c'est plutôt une bonne nouvelles si ça fonctionne
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jeanluc
Et accessoirement, il y a une équipe de basket en haut de l'affiche à Toulouse ; les féminines du TMB on en parle ? Sont-elles intégrées dans le projet (ça m'étonnerait mais sur un malentendu ...). Et pourtant, avec beaucoup moins de moyens, il est tout à fait possible d'aller très haut dans le basket féminin.
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grotext- Modifié
Ça serait très bien le rapprochement des deux clubs, à voir à l’avenir, si le projet des hommes tiens la route
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thetruth
Un coach qui vient d'une équipe poule basse, un jeune joueur espoir qui peut peiner au niveau de l'exigence physique et un joueur avec un problème cardiaque à surveiller. Ils vont devoir bosser les fondations du projet pour ne pas prendre le mur de la division et annoncer une telle ambition va leur mettre une cible dans le dos.
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v92000
La cible dans le dos je ne suis pas sur que tu l'ai en NM1. C'est pas assez médiatisé pour avoir la pression. Ca va pas jouer la monter cette année c'est une certitude. Pourquoi pas l'an prochain ? T'as 1 an pour taffer un vrai mercato en essayant de bien scoot.
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chorale42
🤣
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