Les Béliers de Kemper inaugurent le Kostum Park par une victoire pleine d’émotion face à Rouen

Quimper a lancé son aventure au Kostum Park à nous la vie par une victoire face à Rouen
Le public quimpérois n’aurait pas pu rêver meilleure première. Dans une salle comble et électrisée par la découverte du Kostum Park à nous la vie, les Béliers de Kemper ont parfaitement répondu à l’événement en dominant Rouen 81-71.
Privés d’Antoine Dudit et de Joel Awich, les Finistériens n’ont pourtant jamais tremblé, portés par un départ canon (14-2 après trois minutes). « On savait ce que cela représentait pour la ville, le club, les gens », confiait dans Ouest-France Benoît Injaï, heureux d’avoir brillé face à son club formateur.
Gomez en patron, Dauby en feu
Dans le sillage d’un Christopher Dauby inspiré à longue distance et d’un Will Butler retrouvé sous les cercles, les Quimpérois ont pris le large dès la première période (39-25, 16e). Thibault Wolicki, qui avait récemment recadré son intérieur américain, savourait la réaction : « Je lui ai dit que l’aventure pouvait s’arrêter. Il avait toute ma confiance, mais c’était à lui de jouer. »
Rouen a bien tenté de recoller, emmené par Tray Croft et Niels Pharose (67-60, 33e), mais la lumière est venue de Terrell Gomez. Le meneur américain, déjà patron du jeu breton, a inscrit un 3-points décisif à une minute de la fin pour sceller la victoire. « Terrell devait jouer davantage pour lui », glissait Wolicki, satisfait du leadership de son meneur.
Une équipe déjà séduisante
Ce premier succès, dans un contexte d’émotion et de pression, confirme la solidité d’un groupe encore en construction. Malgré un effectif diminué, Quimper a montré de la maîtrise et un vrai collectif. Le coach a d’ailleurs annoncé l’arrivée prochaine d’un meneur français pour renforcer la rotation.
Le Kostum Park a donc trouvé son premier héros et son premier succès. Et les Béliers, eux, leur nouvelle maison.


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