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Les U18 Français sont en finale de l’Euro pour la première fois depuis… 2016 !

EuroBasket U18 - Performance majuscule des Bleuets qui ont déroulé offensivement en demi-finale face à la surprise de la compétition, la Lettonie (score final 92-63). Face à l'Espagne, ils joueront la première finale européenne de U18 Français depuis... la génération Ntilikina/Mokoka en 2016.
Les U18 Français sont en finale de l’Euro pour la première fois depuis… 2016 !

Le staff, les joueurs : tout le monde donne 100% d’énergie dans cette équipe de France U18

Crédit photo : FIBA

Le match galère contre la Bulgarie en huitièmes de finale est bien de l’histoire ancienne. Après avoir réagi défensivement en quarts contre la Slovénie (80-58), l’équipe de France U18 a cette fois livré une prestation impeccable en attaque en demi-finale. Pour se défaire des surprenants lettons (bourreaux de l’Allemagne et de la Lituanie alors qu’ils avaient perdu tous leurs matchs de poules), les hommes de Élise Prodhomme – dont c’est l’ADN qu’elle veut inculquer – ont marqué 92 points avec 25 passes décisives (pour seulement 7 ballons perdus). Ils se sont tout simplement éclatés sur le parquet. Le tout mené par un Maxence Lemoine XXL (31 points), à qui tout semblait réussir. Particulièrement séduisants sur cette compétition, les Bleuets de la génération 2007/08 feront face en finale à l’Espagne, championne de l’Euro U16 il y a deux ans.

« On est un rouleau-compresseur »

La Lettonie a de quoi remémorer des mauvais souvenirs à l’équipe de France lors de la Coupe du monde 2023 chez les adultes. Mais elle est surtout une équipe surprise, dangereuse, et « en mission » comme l’a expliqué l’assistant coach tricolore Romain Leroy à notre micro après la rencontre : « La Lettonie c’est un pays de basket… On a tenu compte de leur force collective, du fait qu’ils aient surpris et choqué deux équipes de suite. Mais ils étaient plus courts dans les rotations et en qualité d’effectif. C’est pour ça qu’on a mis énormément d’intensité et de dureté des deux côtés du terrain. On voulait les cuire tout simplement. » Stratégie payante, notamment sur le leader adverse Valdis Valters, qui a cumulé… 9 pertes de balle.

Pourtant, la prestation des Français n’avait pas été parfaite dès l’entame. Ils ont perdu plus de ballons que d’habitude dans les premières minutes, et raté quelques rotations défensives. En résulte un premier quart-temps à égalité (19-19). C’est après que la machine s’est mise en route. 19 points d’écart à la mi-temps (53-34), 29 à la fin du match (92-63). Notamment grâce à la profondeur d’effectif de cette équipe de France, qui se remarque aux innombrables changements sur le parquet. Et une défense de zone lettone qui a fait plus de bien que de mal aux Bleuets.

La balle a énormément circulé de façon horizontale chez les tricolores. La preuve : les meilleurs passeurs sur le match ne sont pas des meneurs mais bien des ailiers (7 caviars pour Bastien Grasshoff, 5 pour Tom Audry). « On prend plaisir à jouer avec les autres, il n’y a personne qui joue de son côté. On est une vraie équipe, c’est très facile de s’intégrer dans ce collectif. Tout le monde y met du sien… On est un rouleau compresseur » a décrit Audry, protégé d’Elise Prodhomme à Dijon, qui vit sa première compétition internationale.

Maxence Lemoine MVP, de bonne augure avant la finale

Malgré cette performance collective, un joueur est sorti du lot : Maxence Lemoine (1,88 m, 18 ans). Au lendemain de son gros raté contre la Bulgarie (2/15 aux tirs), le combo guard de la SIG (prêté à La Rochelle la saison prochaine), fort d’une saison complète dans l’élite, avait déjà redressé la barre en marquant 17 points. Il nous confiait avoir eu « bien sûr envie de réagir » au vu de son « rôle très important dans l’équipe. » Deux jours plus tard, le gaucher a fait encore mieux en marquant… 31 points. Il a semblé touché par la grâce, à l’image de ce buzzer du milieu de terrain en fin de troisième quart-temps. « Je pense qu’il a fait taire quelques personnes… C’est un joueur qui trouve le juste milieu entre jouer et faire jouer. » a analysé Romain Leroy. « Maxence c’est un leader offensif et vocal, et quelqu’un de très talentueux. Mais c’est collectivement qu’on s’en sort. Aujourd’hui c’est lui qui sort un gros match, demain ça sera peut-être quelqu’un d’autre » a renchéri Tom Audry.

La finale est donc atteinte grâce à cette victoire de 29 points. Un match du titre qui échappe aux U18 Français depuis neuf ans, qui ont par exemple terminé cinquièmes l’année dernière. « C’était l’objectif. Dès le premier jour on s’est dit qu’on voulait être champions d’Europe » annonce Tom Audry. Mais rien n’est encore fait. Le staff et les joueurs ont expliqué vouloir garder leur concentration pour la finale (ce dimanche à 21h00).

Il y aura en effet un gros défi face à l’Espagne, vainqueur de l’Italie sur un score qui ne reflète pas le match serré (84-62). Une génération talentueuse championne d’Europe U16 il y a deux ans. Une équipe que les Bleuets ont aussi battu deux fois en préparation, et qui sera forcément revancharde. Pour la France, le titre est forcément l’objectif de cette équipe talentueuse, qui peut battre n’importe qui. Et encore plus pour la coach Élise Prodhomme, première femme entraîneur d’une équipe de France masculine, qui « fait tomber les barrières les unes après les autres. »

Depuis Belgrade,

Romain Leroy (assistant coach) : « Je félicite les joueurs parce que c’est eux qui sont sur le terrain, c’est leur performance. Mais j’ai une pensée pour Élise [Prodhomme] qui fait tomber les barrières les unes après les autres. Ça reste son projet d’équipe. Il y a deux ans, elle gagne le championnat d’Europe U20 chez les filles. Aujourd’hui, elle est en finale du championnat d’Europe U18 avec les garçons. Avec une philosophie de jeu comparable et des valeurs humaines. »

Image Tom Compayrot
Tom Compayrot a rejoint BeBasket en novembre 2023, où il suit de près l’actualité de la NBA. Curieux et rigoureux, il s’intéresse autant aux stars qu’aux rôles clés dans l’ombre, avec l’envie de raconter ce qui fait vibrer la ligue au quotidien. Récemment, il s’est rendu aux Etats-Unis pour couvrir la Draft NBA 2025 sur place et nous faire vivre cet événement majeur de l’intérieur.
T-shirt offcourt

Commentaires


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gabin_093005
Voillaaaaaaaaaa allez chercher cette finale
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jeanluc
Et quel bonheur de voir enfin un coach d'équipe de France qui sait faire attaquer une zone à son équipe ! Certains pourraient s'en inspirer !
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jeildo
Avec la manière en plus, c’est beau à voir jouer !
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dem7
On remarque une identité défensive très performante dans nos catégories jeunes depuis le début de l'été et là on y ajoute une balle qui tourne bien bref un beau jeu collectif
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maxoule- Modifié
Ce que j'adore : à peine plus de 8 balles perdues par match en tout pour l'équipe (contre 18 pour leurs adversaires), ce qui dans le basket d'aujourd'hui est juste un plaisir absolu pour un vieux chnock comme moi ! J'y vois ou y intuite la patte de la coach que du coup j'espère promise à un avenir radieux ;-)
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viking92
Tres beau match des U18. Cette équipe est vraiment agréable à voir jouer.
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thetruth
Le test révélateur sera le match en finale contre l'Espagne, pour le moment les u18 n'ont rencontré aucune équipe capable de rivaliser avec leur dimension physique. Pour Maxence Lemoine, grosse perf, regardons la finale pour juger l ensemble de son tournoi.
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silk
Un grand bravo à Elise Prodhomme pour avoir su donner une vraie identité à ce groupe.
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chorale42
Bravo à la coach qui semble bien gérer cette équipe. Good luck pour la Finale .
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