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[L’œil de coach Soares] Pourquoi doit-on se méfier de la Belgique ?

Alors que l'équipe de France entame son EuroBasket ce jeudi face à la Belgique (17h), notre consultant-coach Guillaume Soares nous présente les forces des Belgian Lions. Qui sont peut-être plus costauds qu'ils ne le paraissent sur le papier...
[L’œil de coach Soares] Pourquoi doit-on se méfier de la Belgique ?

Les Belgian Lions, premiers obstacles sur la route des Bleus ce jeudi à 17h

Crédit photo : FIBA

Une première rencontre d’une grande compétition n’est jamais anodine. Et même si la France a fait le plein de confiance avec cinq victoires en préparation, elle reste une équipe en construction qui devra être très attentive à son début de compétition. Au-delà du contexte, la Belgique est une équipe sérieuse et dangereuse.

Une équipe très complète

Malgré cinq défaites en six matchs de préparation, et une cascade de forfaits (neuf joueurs absents), les Belges peuvent s’appuyer sur un solide équilibre, entre des meneurs-arrières créateurs et scoreurs (#5 Manu Lecomte, #8 Jean-Marc Mwema, #11 Loic Schwartz), de très bons joueurs sans ballon capables également d’apporter de la création et de la transition (#44 Mamadou Guissé, #36 Joppe Mennes) et surtout un duo d’intérieurs très solide (#17 Hans Vanwijn, #19 Ismaël Bako). 

Les stats de la prépa des Lions (Noel Coleman ne fait plus partie de l’effectif, ndlr)

Enjeu pour l’équipe de France : 

  • Ne pas laisser les Belges se déplacer facilement, que ce soit avec ou sans ballon ; casser les timings de passe
  • Etre agressif dans le post-up ou sur les attaques de pick and roll pour obliger Bako et Vanwijn à défendre et leur provoquer des fautes
Les résultats de la Belgique, avec une défaite 74-90 lors du dernier match en Bosnie-Herzégovine

Un fond de jeu clair 

Coachée par le Croate Dario Gjergja, véritable homme à gagner du championnat belge (et futur coach du Limoges CSP), la Belgique propose une structure de jeu intéressante, avec de nombreuses situations variées de pick and roll très tôt dans les possessions et des enchaînements autour de lectures avec la volonté de ne pas geler la balle. Cette articulation permet de pouvoir mettre les joueurs intérieurs au cœur du jeu, tout en impliquant l’ensemble des créateurs et des joueurs qui aiment jouer sans ballon. 

Enjeu pour l’équipe de France 

  • Empêcher le développement du jeu autour du pick and roll (casser les timings, obliger à changer les angles, varier les défenses, être agressif et prendre du volume).
  • Une attention toute particulière devrait être mise en avant autour du pick and pop avec le poste 4 Hans Vanwijn : l’ancien intérieur de la JDA Dijon et du BCM Gravelines-Dunkerque est un véritable fer de lance de l’équipe (meilleur scoreur de la préparation avec 12,8 points par match). Il représente un vrai danger lors des situations de pick isolé ou de pick and pop au milieu.
Exemple de pick and pop au milieu avec Hans Vanwijn

Un manque d’expérience, vraiment ?

Bien qu’il n’y ait aucun joueur NBA et un seul joueur ayant goûté à l’EuroLeague (Ismaël Bako pendant trois saisons, dont deux avec l’ASVEL), l’équipe belge peut compter sur de nombreux joueurs très expérimentés ayant l’habitude des grands rendez-vous (EuroCup, BCL)

Ils pourront également s’appuyer sur la maturité de leurs leaders (Lecomte 30 ans, Bako 29, Vanwijn 30, Mwema 29, Schwartz 32) ainsi que sur leurs qualités physiques (taille et volume), qui leur ont permis de prendre 11,5 rebonds offensifs par match en moyenne sur la prépa (contre 10,9 pour les Bleus) et réaliser 4,5 contres (2,6 pour la France).

Enfin, sept joueurs sur douze ont déjà évolué en Betclic ÉLITE : Loic Schwartz est actuellement avec Saint-Quentin, Mamadou Guissé joue à Limoges, Ismaël Bako a été champion avec l’ASVEL et a signé à Paris, Hans Vanwijn a été finaliste avec Dijon, Andy Van Vliet jouait ces derniers mois à Gravelines-Dunkerque, Manu Lecomte et Kevin Tumba ont été pigistes à l’Élan Béarnais et Fos-Provence). Il faudra se méfier de leur connaissance du jeu, capable d’empêcher l’équipe de France (bien plus jeune) de développer le sien. 

Enjeu pour l’équipe de France : 

  • Dominer athlétiquement cette équipe malgré sa densité ; notamment dans les courses, les déplacements loin du ballon et le rebond.
  • Gérer l’intensité émotionnelle du moment 

Qui est Guillaume Soares ?

Ancien joueur de niveau NM3 – Prénationale (avec quatre apparitions en NM1 en 2008), reconverti dans le coaching depuis, Guillaume Soares (35 ans) était à la tête des U18 du Stade Marseillais la saison dernière après quatre années passées dans un rôle d’assistant-coach au sein du monde professionnel.

Il a successivement secondé Sébastien Cherasse à Andrézieux-Bouthéon (NM1), Dounia Issa à Pont-de-Chéruy (NM1), Guillaume Vizade à Vichy (ÉLITE 2) et David Morabito à Blois (Betclic ÉLITE). En parallèle, il est également professeur des écoles.

Pour le troisième été consécutif, après la Coupe du Monde 2023 et les Jeux Olympiques 2024, l’entraîneur stéphanois tiendra des chroniques tactiques sur BeBasket autour des matchs de l’équipe de France pendant l’EuroBasket 2025.

Guillaume Soares a fini la saison 2023/24 sur le banc de l’ADA Blois (photo : Virginie Lapeyronie)
Image Alexandre Lacoste
Alexandre Lacoste est arrivé sur BeBasket en 2011, lorsque le site se prénommait encore Catch & Shoot. Amateur de portraits et de reportages, généralement au plus près des équipes de France lors des compétitions internationales, il aime chercher des angles originaux et des sujets qui vont au-delà du simple résultat sportif.
T-shirt offcourt

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metal79
Guissé est au LIMOGES CSP !
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