Boris Diaw sur le banc aux côtés de Frédéric Fauthoux pour lancer les qualifications à la Coupe du monde 2027

GM des Bleus, Boris Diaw va prendre place sur le banc de l’équipe de France
Boris Diaw accompagnera Frédéric Fauthoux sur le banc de l’équipe de France pour cette première fenêtre des qualifications à la Coupe du monde 2027, indiuqe L’Équipe dans son édition du jour. Après l’échec letton de l’été dernier, la FFBB promettait d’en tirer les conclusions, mais sans modifier en profondeur la structure du staff.
Les Bleus démarrent cette semaine leur campagne vers la Coupe du monde 2027, toujours marquée par la sortie en huitièmes de finale de l’EuroBasket contre la Géorgie. Alors que certains imaginaient l’arrivée de nouveaux profils pour épauler Fauthoux, la Fédération a finalement choisi la continuité… avec une nouveauté interne : la présence de Boris Diaw sur le banc.

Pas d’ajout de techniciens supplémentaires à date, mais une double-casquette pour le GM Boris Diaw
Après l’échec de l’Euro, on pouvait s’attendre à voir de nouveaux profils intégrer le banc tricolore pour épauler Frédéric Fauthoux, en dehors des habitués des Bleus (Bryan George, Joseph Gomis, Pascal Donnadieu) ou de ses proches (Laurent Vila). Des spécialistes reconnus proposaient de potentiels nouveaux adjoints qui travaillent comme Frédéric Fauthoux en Betclic ÉLITE, faisant le parallèle avec le staff de Team USA où l’on peut régulièrement retrouver plusieurs assistants qui sont coaches NBA (jusqu’en 2024, Steve Kerr était assisté par son futur successeur Eric Spoelstra mais aussi Tyronn Lue ainsi que le coach du programme NCAA de Gonzaga, Mark Few) :
- Guillaume Vizade, reconnu pour son travail à Vichy et Le Mans ainsi qu’en sélection jeunes, souvent mentionné comme un technicien capable d’apporter une dimension analytique supplémentaire.
- Pierric Poupet, auteur d’un début de carrière de head coach très intéressant l’ASVEL, dont la rigueur et la proximité avec les joueurs auraient pu compléter le staff.
- Julien Mahé, dont le profil avait également été évoqué avant qu’il ne devienne sélectionneur de la Belgique.
Le recours à un profil étranger n’était pas exclu non plus, à l’image de ce qu’avait fait la FFBB durant les Jeux olympiques 2024 avec Kenny Atkinson, utilisé alors comme consultant externe pour optimiser le staff autour de Vincent Collet. Ou de ce qu’avait fait le Canada avec David Blatt.
Mais pour cette première fenêtre, aucune de ces pistes n’a été activée. La Fédération a choisi une solution exclusivement interne : intégrer Boris Diaw au plus près de l’équipe.
Les premières leçons après l’EuroBasket
Comme après chaque grande compétition, un bilan a pourtant bien été mené avec la Fédération. Frédéric Fauthoux évoque auprès de L’Équipe « la satisfaction des matches de poules » mais aussi « la déception de s’arrêter contre la Géorgie, où l’expérience a fait défaut ».
Le staff avait identifié plusieurs axes de réflexion, notamment la nécessité de construire une équipe moins homogène et de donner davantage de responsabilités à ces joueurs capables d’assumer un rôle de l’ombre. Pour cette fenêtre, Andrew Albicy, Hugo Benitez ou Adam Mokoka restent au cœur de l’approche, en raison de leur connaissance du système et de leur régularité sur ces fenêtres internationales.

Boris Diaw, un choix interne assumé
« Son titre ne change pas, mais Boris Diaw sera à côté de nous. Il côtoie les joueurs, sait ce qu’ils vivent et va voir ceux qui sont en NBA, c’est important d’avoir une personne comme lui », détaille Fauthoux dans L’Équipe.
Habituellement positionné derrière le banc, Diaw devient un acteur direct du staff technique, comme Pascal Donnadieu lors des précédentes fenêtres. Sa présence doit apporter une stabilité supplémentaire dans un environnement où le turnover est constant.
Vers un cadre de vie plus exigeant
Frédéric Fauthoux évoque un ajustement progressif du cadre de vie, après un Euro jugé trop souple autour d’un groupe rajeuni : « Ce sont des évolutions qu’on mettra en place au fur et à mesure, pas ici sur cinq jours. »
La rigueur quotidienne est un point central pour la FFBB, afin d’éviter les flottements observés l’été dernier.
Fauthoux répond aux critiques sur son son attitude
Le sélectionneur a également réagi aux remarques sur son comportement supposément trop discret à l’Euro :
« Est-ce que je n’étais pas moi-même pendant l’Euro ? C’est ce que j’ai lu. Je n’ai pourtant pas eu cette impression-là. (…) Je ne suis pas là pour faire de la télé-réalité, mais pour essayer d’amener l’équipe de France le plus haut possible, avec mon caractère. Alors si des fois il n’y a pas besoin de colère, je ne vois pas pourquoi j’en ferais une pour faire plaisir aux autres. »
Alors que s’ouvre un nouveau cycle, Frédéric Fauthoux sait qu’il sera attendu, tant dans les résultats que dans son leadership.


























Commentaires