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Sidy Cissoko raconte sa première titularisation en NBA : « J’ai failli verser une larme »

NBA - En plein milieu de saison, dans une équipe qui joue les playoffs, Sidy Cissoko est devenu le meneur titulaire des Blazers malgré son two-way contract. Le joueur originaire de l'Essonne a raconté sa première titularisation dans une interview à beIN Sports.
Sidy Cissoko raconte sa première titularisation en NBA : « J’ai failli verser une larme »

La première titularisation en NBA : un moment suspendu pour Cissoko

Crédit photo : © Jaime Valdez-Imagn Images

Nous en parlions il y a quelques jours, Sidy Cissoko (1,98 m, 21 ans) est la bonne surprise du moment chez les Français de NBA. De manière inattendue, il a été propulsé meneur titulaire des Portland Trail Blazers. Il a même joué plus de minutes en NBA ses 6 derniers matchs que sur… toute la saison dernière. Il est en train de vivre un rêve éveillé, qu’il attendait depuis sa Draft en 44e position en juin 2023. Son opportunité est venue grâce aux blessures qui secouent la franchise de l’Oregon. Les quatre principaux porteurs de balle de l’effectif (Damian Lillard, Jrue Holiday, Shaedon Sharpe, Scoot Henderson) sont en effet sur la touche en même temps.

« Du stress, des papillons dans le ventre… »

Il ne reste plus qu’un joueur dans cet effectif capable de remplir ce rôle d’organisateur : Cissoko. Utilisé en poste 3-4 depuis son arrivée aux États-Unis, il a pourtant été formé sur les postes 1-2 pendant ses années en France et en Espagne. Ses instincts sont toujours là, et le staff des Blazers l’a bien compris, et l’utilise à bon escient. Interrogé par Rémi Reverchon dans l’émission NBA Extra, le Francilien a détaillé avec un grand sourire cette expérience d’une première titularisation en NBA :

« Le jour de ma première titularisation, Shaedon Sharpe me dit en blaguant que je vais marquer 40 points ce soir parce qu’il ne sera pas là. Cinq minutes après, Thiago Splitter arrive et me dit en espagnol que je vais être dans le 5 majeur, que je dois être prêt. Il y a eu beaucoup d’émotions, je stressais un petit peu. Sur le banc j’ai failli verser une larme, parce que ça montre que le travail paye toujours…

Quand tu n’es pas dans le 5 majeur, tu as l’impression que tout est lent, que le match met du temps à se lancer. Mais quand tu es dans le 5, tout arrive vite en fait. Tout le monde te check, tu n’as pas le temps de regarder le Jumbotron etc. J’ai essayé d’aborder le match comme je les ai tous abordés depuis des années. Mais il y a beaucoup d’émotions, du stress, des papillons dans le ventre, tout réuni en une seule fois. »

Lors de cette première titularisation, Cissoko a marqué 5 points, pris 6 rebond et volé 2 ballons en 22 minutes. Depuis, il a démarré quatre autres matchs en tant que titulaire. Son rôle est principalement de mettre en avant ses coéquipiers en attaque, comme il l’a toujours fait. Tout en s’occupant des tâches défensives qu’ils seraient réticents à faire :

« Je n’ai pas vraiment envie de prendre plus de volume en attaque. Je pense que le rôle que j’ai en ce moment est parfait, il me convient parfaitement. J’apporte de l’énergie dans le 5, je conteste les tirs en défense, je prend des rebonds, je met du rythme en défense et en attaque. Et je sais que Deni [Avdija], Toumani [Camara], Jerami Grant etc, ont besoin de la balle et de tirer.

Moi avec ma position de two-way, c’est un peu difficile d’avoir un rôle précis… En tant que two-way contract, on doit toujours rester prêts parce que c’est la NBA. Si je ne suis pas prêt quand ils m’appellent, ils peuvent aller chercher un autre two-way. Moi je le suis toujours resté, j’attendais cette opportunité depuis 2 voire 3 ans. »

Quel avenir ?

Une interview qui montre un visage sympathique de ce joueur assez méconnu du public français vu qu’il a quitté le pays à 13 ans. Cissoko a forcément aussi été interrogé sur l’équipe de France. Il pense « être dans le projet de l’EDF dans le futur, comme tous les jeunes joueurs NBA ». Il avait joué deux fois sous le maillot bleu, lors des Euros U18 en 2021 et 2022. Mais pour l’instant, pas de nouvelle du staff de l’équipe A selon lui. Cela pourrait changer s’il continue à garder un rôle en NBA et se révéler comme un profil unique.

Mais le natif de Saint-Maurice est conscient que sa place de titulaire est suspendue aux blessures de ses coéquipiers, et ne sera pas éternelle. Mais lui-même a expliqué préférer voir tout le monde soit en bonne santé, étant donné que les Blazers visent les playoffs. Quant à l’éventuelle évolution de son contrat two-way vers un contrat garanti, il a là-aussi avoué ne pas avoir eu de de discussions à ce sujet.

Image Tom Compayrot
Tom Compayrot a rejoint BeBasket en novembre 2023, où il suit de près l’actualité de la NBA. Curieux et rigoureux, il s’intéresse autant aux stars qu’aux rôles clés dans l’ombre, avec l’envie de raconter ce qui fait vibrer la ligue au quotidien. Récemment, il s’est rendu aux Etats-Unis pour couvrir la Draft NBA 2025 sur place et nous faire vivre cet événement majeur de l’intérieur.

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