Maledon – Cordinier, deux titulaires en difficulté, qui savent ce qu’ils « peuvent apporter »

Théo Maledon en discussion avec Frédéric Fauthoux en fin d’entraînement ce lundi soir
Installés dans le cinq qui commence les matches de l’équipe de France depuis la fin de la préparation, Théo Maledon et Isaïa Cordinier se montrent discrets depuis le début de l’EuroBasket. Au point de n’avoir été utilisés qu’un peu plus de 13 minutes en moyenne sur les trois premiers matches de la compétition. Seuls Timothé Luwawu-Cabarrot (13 minutes) et Nadir Hifi (8 minutes 30) ont bénéficié d’un temps de jeu inférieur chez les Bleus.
« Deux matchs sur trois, j’ai fait deux fautes assez rapidement, ce qui a coupé mon rythme. »
Théo Maledon, au sujet de son début d’Euro compliqué
A la veille de France – Pologne, les deux arrières demeuraient positifs. « J’essaie simplement de voir ce que je peux améliorer, ce que je sais que je peux apporter et que je dois apporter à l’équipe, nous expliquait lundi soir, après l’entraînement, Isaïa Cordinier. C’est à dire essayer de créer du lien avec les coéquipiers, garder une énergie positive pour aider l’équipe au maximum. » Pour Théo Maledon, aperçu en discussion avec le sélectionneur Frédéric Fauthoux au bord du parquet de la Spodek Arena quelques minutes plus tôt, d’autres leviers doivent être actionnés afin d’endosser le rôle attendu. « Je dois faire en sorte d’être plus smart (malin). Déjà, deux matchs sur trois, j’ai fait deux fautes assez rapidement, ce qui a coupé mon rythme. Je vais continuer à être moi-même. Je connais mes qualités, ce que je peux apporter sur le terrain. Je dois juste m’assurer de le faire avec la bonne manière et la bonne énergie pour l’équipe. »

Par le passé, Isaïa Cordinier a déjà su rebondir après un début de tournoi international discret. « Après, ce serait bien de ne pas attendre toujours ça », admet le nouvel arrière de l’Anadolu Efes Istanbul, qui n’a joué que 7 minutes 43 contre Israël. « Je vais essayer aussi d’apporter un peu d’expérience, peut-être un peu plus de leadership », continue-t-il, sans remettre en cause le projet de jeu collectif. Au contraire même. « Le jeu dans lequel Freddy (Fauthoux) nous fait évoluer, il est plutôt simple et basé sur nos qualités. » Peut-être que ses pépins physiques en préparation, qui lui ont fait manquer deux matches (contre le Monténégro et l’Espagne), n’ont pas aidé. « Ma préparation a été un peu tronquée. J’essaie de me mettre en rythme et d’apporter ce que je peux et ce que je dois apporter à l’équipe », répète-t-il.
L’avis du sélectionneur, Frédéric Fauthoux
Interrogé à leur sujet, Frédéric Fauthoux décrit les deux joueurs comme des « leaders à leur façon ». « Isaïa est un leader d’énergie, de défense, il veut se rassurer sur le tir », ajoute le sélectionneur. « D’autres prennent le relai par rapport à ça », estime le technicien landais, qui rappelle que l’équipe de France version 2025 est une « équipe qui doit être tournée vers le partage et la cohésion » mais aussi qu’à « chaque match, il faudra que 2-3 joueurs sortent du lot. » Peut-être Cordinier et/ou Maledon ce mardi face à la Pologne ?
A Katowice,


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