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Malgré sa colère, Paul Seignolle, président de l’ADA Blois, ne compte pas faire de recours : « Je ne vais pas leur donner ce plaisir »

Largement en tête de la saison régulière de la Pro B au moment de l’interruption de la saison 2019/20 à cause du coronavirus, l’ADA Blois n’évoluera pas en Jeep ELITE la saison prochaine. L’assemblée générale de la Ligue Nationale de Basket a en effet décidé ce mercredi de ne pas procéder à des montées et des descentes pour cette saison qui n’est pas allée à son terme.

Pour l’ADA, c’est donc un crève-coeur. Déjà en 2018, après un titre de champion gagné sur le parquet, le club n’avait pas pu monter en première division à cause du fait que son centre de formation n’avait pas l’agrément officiel.

Un tâcle au président du PB86

Dans un long entretien accordé à La Nouvelle République, le président Paul Seignolle partage son « écoeurement » et sa « honte ». Il ne mâche pas ses mots envers certains autres présidents, comme celui du Poitiers Basket 86, Louis Bordonneau, président de Poitiers. Alors que son club était bon dernier de Pro B, celui qui siège également au Comité Directeur de la LNB s’était montré maladroit dans ses propos. De quoi provoquer la colère de son confrère de l’ADA.

« Je comprends son vote, j’aurais sûrement agi de la même manière. Mais comment cette personne, qui a commis des erreurs stratégiques qui fait que son club était aujourd’hui dans les bas-fonds, peut tenir des propos publiquement alors qu’il est censé représenter les clubs de Pro B au comité directeur ? Pendant 35 ans, j’ai eu des rôles syndicaux et quand je parle, ce n’est pas au nom de mon club, mais au nom des gens que je représente. Comment peut-il afficher sa position clairement alors que les clubs de Pro B souhaitaient monter à 20 clubs en Jeep élite ? Il ne mérite pas d’être notre représentant. Je le range dans la catégorie « des copains et des coquins ». On est dans un système où c’est du copinage. Les grands gagnants hier, ce sont les clubs qui sont dans le bas du classement, comme le disait Jacques Monclar sur Twitter. »

Quant à se lancer dans les recours judiciaires, Paul Seignolle écarte déjà l’idée. Et s’en explique.

« Dès ce week-end , je vais envoyer ma démission en tant que vice-président de l’UCPB (Union des Clubs Professionnels de Basket, NDLR). Je ne peux pas continuer à m’asseoir à une table où des gens m’ont trahi. Il n’y aura pas de recours contre la décision. Ce serait déplacé dans le contexte actuel, moi-même ayant été touché par le Covid-19. Et je pense qu’ils n’attendent que ça, donc je ne vais pas leur donner ce plaisir. J’espère juste que la saison prochaine, si nous sommes champions, la LNB ne trouve pas un autre moyen de nous empêcher de monter… Peut-être parce que le président a des cravates violette et que ça n’est pas dans les statuts ! »

L’ADA Blois va vite devoir digérer cette nouvelle pour bâtir une nouvelle équipe à même de viser la montée en Jeep ELITE. Avec une fois de plus le goût de l’injustice en bouche.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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